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Le tribunal criminel de Constantine a jugé, hier, un homme de 47 ans
accusé d'avoir tenté d'incendier sa demeure, au moment où sa femme et ses
enfants se trouvaient à l'intérieur. Le prévenu a été condamné à une peine
d'une année de prison ferme, après qu'il eut obtenu le pardon de sa femme et
ses deux enfants, présents à l'audience d'hier, alors que l'avocat général a
requis la perpétuité contre lui.
Selon l'arrêt de renvoi de cette affaire, les faits, qui se sont déroulés dans la paisible localité de Timerguent à Mila, remontent au milieu du mois de juillet de l'année 2006, lorsque l'accusé a blessé sa femme à l'aide d'une arme blanche (couteau) à la suite d'un accrochage entre le couple autour d'une question d'argent. Après ce forfait, il disparaîtra durant quatre jours avant de revenir chez lui, un certain 18 juillet, mais sa femme refusera de lui ouvrir la porte d'entrée. Fou de rage, il bloque la porte d'accès principale au bâtiment, et revient vers son appartement, déversera du mazout à l'entrée, et mettra le feu, qui se propagera assez vite à l'intérieur. Sa femme et ses enfants fuiront par la fenêtre, alors que l'accusé sera maîtrisé, difficilement, par les éléments de la gendarmerie nationale, qui trouveront en sa possession un bidon de mazout d'une contenance de 5 litres. Hier, devant la barre, il a affiché tous ses airs de regret quant au malheureux geste qui a failli emporter toute sa famille. Une famille qui lui a pardonné son geste malgré tous les dangers auxquels il les a exposés. De larges circonstances atténuantes lui seront ainsi accordées par le tribunal criminel, qui le condamnera au bout de ses délibérations à une peine d'une année de prison ferme. |
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