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Les premières répercussions du boycott des examens observé durant près de
deux mois par les hospitalo-universitaires commencent à se faire sentir dans
les facultés de médecine. La programmation des examens pour rattraper le retard
est une charge accablante autant pour l'administration que pour les étudiants.
Hier, des centaines d'étudiants de 3e et 4e années de pharmacie de la faculté de médecine d'Oran ont observé, aux environs de midi, un sit-in pour exiger la reprogrammation des examens prévus durant la journée d'hier. Les contestataires, qui avaient dans une première étape boycotté les examens, sont sortis de l'amphithéâtre pour tenir un rassemblement improvisé. Ils avaient exigé une réunion du comité pédagogique pour «la reprogrammation des examens de pharmacie en commun accord avec leurs délégués». Selon les concernés, les examens d'hier avaient été programmés par les responsables du département de pharmacie sans les consulter. Les étudiants de pharmacie et de la chirurgie dentaire ainsi que les étudiants des 4e, 5e et 6e années de médecine restent les plus pénalisés par ce cumul des examens. «Les étudiants qui suivent le système modulaire ont de grandes difficultés à préparer leurs examens. C'est vraiment trop chargé. Nous sommes dépassés par le cumul des examens», avoue un délégué des étudiants. Contacté à ce propos, le vice-doyen chargé de la graduation de la faculté de médecine d'Oran a rassuré que les revendications des étudiants seront prises en charge par la direction de la faculté. «Les examens d'hier de pharmacie ont été annulés, puisque la majorité des étudiants ne s'étaient pas présentés aux salles d'examen. Nous allons tenir l'après-midi une réunion du conseil de direction de la faculté de médecine pour la reprogrammation des examens des trois filières», précise notre interlocuteur. Cette réunion a été élargie aux délégués des étudiants et les dates des examens seront ainsi fixées avec la consultation des concernés. Il y a lieu de noter que le boycott des examens entamé le 21 mars dernier par les hospitalo-universitaires avait été gelé la semaine dernière après la décision du Premier ministre d'accorder une rétribution hospitalière aux blouses blanches. Le Premier ministre s'était engagé à signer le décret portant octroi de cette rétribution avant la fin du mois. |
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