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L'eau représente un facteur de salubrité et de progrès pour la
population, mais aussi le véhicule le plus important pour la transmission de
plusieurs types de maladies dites maladies à transmission hydrique.
La nature et la propagation de ces maladies sont liées à divers facteurs, comme la mauvaise qualité de l'eau, le manque d'hygiène et la pauvreté. Il est démontré que seuls l'approvisionnement en eau salubre et l'aménagement d'installations sanitaires appropriées pour toute les populations peuvent réduire sensiblement la prévalence de ces maladies. C'est ainsi que la Société de eaux et d'assainissement d'Oran (SEOR) a lancé une campagne de nettoyage et de désinfection de tous ses ouvrages de stockage. « Il s'agit d'une campagne de prévention contre les maladies à transmission hydrique qui se fait chaque année à l'approche de la saison chaude », dira la chargé de la communication de la Société des eaux et d'assainissement d'Oran (SEOR), qui ajoute que « les équipes de contrôle de qualité procèdent progressivement au nettoyage et à la désinfection de tous les points de stockage (réservoirs et châteaux d'eau, entre autres) dont le nombre dépasse les 200 ouvrages, leur capacité variant entre 500 et 100.000 m3 d'eau ». Dans le même cadre, un appel a été lancé à travers les ondes de la radio locale El Bahia pour inciter les citoyens à désinfecter leurs propres réservoirs et bâches à eau. Notre interlocutrice affirme que le nettoyage des réservoirs et des bâches à eau domestiques est une action qui complète le travail des agents de la SEOR. Le but est de garantir une eau de bonne qualité aux abonnés. Ces derniers doivent eux aussi désinfecter leurs points de stockage, car même si la SEOR garantit une bonne qualité d'eau et si les réservoirs des abonnés ne sont pas nettoyés, l'eau peut être infectée». Les maladies à transmission hydrique posent toujours un problème de santé publique, essentiellement dans les pays en voie de développement. Les maladies à transmission hydrique représentent un groupe important de maladies et constituent une tragédie humaine silencieuse. L'année dernière, une vingtaine de cas de dysenteries (contre 3 cas en 2007) et cinq cas de fièvre typhoïde ont été enregistrés, alors qu'en 2007 aucun cas de fièvre typhoïde n'a été déclaré. Durant la même période, 293 cas de méningite dont 58 cas à liquide purulent, ont été recensés. Selon les spécialistes, seuls l'approvisionnement en eau salubre et l'aménagement d'installations sanitaires appropriées pour toutes les population peuvent réduire sensiblement la prévalence de ces maladies. Selon le comité national de lutte contre les MTH, le choléra a été éradiqué depuis 1996, les cas de fièvre typhoïde, à l'instar d'autres maladies liées à l'eau, ont connu une régression importante depuis l'année 2000, avec une prévalence de 1,65 cas de typhoïde pour mille habitants enregistré actuellement, contre 30 à 40 cas durant les années soixante-dix. |
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