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Relizane: Un sit-in et une commission d'enquête attendue

par Benelhadj-Djelloul B.

Le centre universitaire de Relizane, dépendant dans son organigramme et procédure de recrutement de l'université de Mostaganem, éprouve d'énormes difficultés à contenir l'insatisfaction montante née autour de ce problème. Celle d'abord de son personnel ayant servi des années durant, sous toutes les formules possibles de recrutement, de l'emploi de jeunes au pré-emploi des diplômés, TS, ingénieurs et licenciés, au filet social, alors qu'il n'était encore qu'annexe universitaire, et celle influente du wali de Relizane, clairement affichée lors de la réunion de l'exécutif de mercredi dernier, instruisant son directeur de l'emploi à oeuvrer au remplacement d'une vingtaine d'agents d'hygiène et de sécurité affectés depuis Mostaganem à des postes ne répondant à aucune qualification spécialisée et où la disponibilité, la ponctualité et donc la résidence importent le plus. Une instruction qui coïncide depuis hier avec un sit-in tenu à l'ONOU par quelque 34 travailleurs «remerciés», accentuant leur pression surtout que le conseiller du ministre qui les a reçus la semaine dernière à Alger semble avoir adhéré à leur requête promettant de diligenter une commission d'enquête sur les lieux, vivement attendue à Relizane.

Ce volet, celui des postes de responsabilité non encore pourvus, mais surtout celui des logements de fonction malgré une autorisation de programme d'une quarantaine d'unités de haut standing non encore implantées par la DLEP, constituent sans doute le cheval de bataille du directeur du centre servi par les faveurs accordées par M. Boukarabila au projet de l'université en général.