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748 locaux commerciaux de la cité Daksi: Une affaire qui fait toujours parler d'elle

par A. Zerzouri

L'affaire de l'attribution des 748 locaux commerciaux de la cité Daksi Abdesselem fait toujours des vagues. Les élus locaux de l'APC de Constantine s'abstiennent de rendre une quelconque délibération sur la distribution de près de 600 locaux, dont les bénéficiaires ont versé les charges d'acquisition dans les caisses de la trésorerie communale. «Nous n'avons pas participé à la confection des listes de bénéficiaires de ces locaux (NDLR: la mission en question est du ressort d'une commission de wilaya), nous ne pouvons donc émettre aucune délibération sur ce dossier», avancent-ils comme argument à leur refus de s'impliquer dans cette affaire. Une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre, notamment à propos de l'exclusion des ex- commerçants informels de Daksi, recensés avant leur évacuation manu militari de l'assiette de terrain qui a servi à la réalisation de ce projet, et ayant acquis des droits de disposer d'un local commercial à l'achèvement des travaux, et ce en réglant entre 4 et 7 millions de centimes les charges afférentes auprès de la société SIMCO, chargée de la réalisation de ces locaux, suite à un accord tacite conclu en 2002 entre les futurs bénéficiaires et la municipalité de Constantine.

Ne voulant rien entendre sur le sujet de cette revendication des concernés, le wali réitérera son refus de prendre ce critère en considération, «la liste SIMCO» en l'occurrence, pour la distribution des 748 locaux commerciaux. Interrogé sur ce dossier, le chef de l'exécutif local «invitera les personnes qui se revendiquent de cette liste établie par SIMCO de se rapprocher du liquidateur de la société (dissoute) pour récupérer leur argent». Ajoutant dans ce sillage que «les résultats des nombreux recours seront connus dans les tout prochains jours». Quant à la délibération «rejetée» par l'assemblée communale, «elle sera prise en charge par l'administration, qui se substituera à l'APC comme le permet la réglementation», insinuera-t-il. Notons que malgré leur attribution depuis plus de 2 mois, les rideaux des locaux commerciaux demeurent encore baissés.