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![]() ![]() ![]() ![]() La situation au sein de l'entreprise de travaux de bâtiment GECO demeure
critique : cahier des charges nul à cause de l'endettement envers la Cnas qui
délivre le fameux document de « mise à jour » permettant à l'entreprise de
pouvoir soumissionner, chantiers fermés et les salaires des travailleurs qui
n'ont pas été honorés depuis sept mois. Par l'intermédiaire de leurs
représentants syndicaux, les travailleurs ont frappé à toutes les portes pour
trouver une issue de sortie à cette situation de blocage totale. «De toutes les
démarches entreprises auprès des instances nationales et locales (UGTA,
chefferie du Gouvernement, Ministère du Travail, SGP et groupe, inspection du
Travail..._), aucune n'a abouti,» affirme le secrétaire général de la section
syndicale M. Dib Salah. Aujourd'hui, il ne reste que 13O travailleurs sur les
45O que comptait l'entreprise. Ce personnel occupé actuellement aux travaux
d'inventaire et du bilan annuel, attend des jours meilleurs en espérant voir
l'entreprise sortir de la mauvaise passe actuelle, dit-il. Il souligne qu'une
lueur d'espoir est apparue dimanche 15 Mars grâce à la vente, par décision ce
justice, d'un terrain situé à la cité Filali appartenant à l'ex-entreprise
Eco-Est qui, rappelons-le, était rattachée à la GECO. Cette vente à rapporté la
bagatelle de 11 milliards et 4OO millions de centimes, et va servir, peut-être,
au règlement des arriérés des salaires des travailleurs , qui pourrait
intervenir la semaine prochaine», espère le secrétaire général de la section
syndicale. Ce dernier, exprimant les sentiments des travailleurs, estime que
cela ne constitue qu'une demi-satisfaction car la préoccupation essentielle des
travailleurs reste la survie de leur entreprise à l'arrêt depuis plusieurs mois
et menacée par une dissolution pure et simple.
Le directeur Général de la GECO, M. Feghrour, confirme les difficultés de l'entreprise qui, selon lui, ne peuvent être surmontées que par le règlement des dettes fiscales et parafiscales l'empêchant d'obtenir la main-levée de la Cnas pour pouvoir soumissionner sur le territoire de la wilaya et recruter les contractuels pour travailler. « Je n'ai aucune solution de rechange, dit le directeur général, et je ne peux me permettre de cumuler d'autres mois de salaires que je ne pourrais honorer ». Le responsable de la Geco nous confirme, néanmoins, qu'il est en pourparlers avec le groupe pour le règlement des arriérés de salaires, lequel règlement pourrait intervenir, selon ses déclarations, dans les prochains jours. |
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