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Le cahier des charges sera déposé samedi: Le bout du tunnel pour la route de Massinissa

par R. Aziz

Inaugurée voilà un peu plus de cinq ans par le président Bouteflika, la route dite de Massinissa n'en finit pas de faire parler d'elle.

Approximativement à raison d'un chantier par an, cette route, très fréquentée mais difficilement carrossable, présente toujours des parties entièrement déformées en dépit de toutes les tentatives de réfection qui auraient englouti des sommes faramineuses sans jamais arriver aux résultats escomptés.

Sur une longueur de six kilomètres environ ce tronçon qui relie la zone industrielle Palma à l'embranchement principal de la cité Zouaghi en allant vers l'aéroport international Boudiaf, demeure donc l'un des principaux points de jonction entre Constantine, l'aéroport, Batna et la nouvelle ville Ali Mendjeli. Si au cours de la saison sèche, les automobilistes arrivent tant bien que mal à franchir ce parcours, la saison des pluies n'est guère appréhendée de la même façon par les usagers, les nids de poule se transformant en mares profondes qui nécessitent un maximum de prudence même si le matériel en prend un sacré coup. Ce tronçon qui constitue en quelque sorte un raccourci important, est devenue par la force des choses un passage quasi obligé pour les citoyens se rendant à Ali Mendjeli voire à Ain M'lila ou à Batna. Au cours de la saison estivale, ce sont des cortèges nuptiaux interminables qui empruntent cette voie où les jeunes mariés se font une obligation de mémoriser un cliché-souvenir à une encablure de l'embranchement vers Zouaghi au pied d'une stèle commémorant l'inauguration de cette fameuse route que certains constantinois ont baptisé « route de Bouteflika » ou de chemin des mariés. Cette route est construite sur le flanc d'une colline en mobilité permanente. Ceci est à l'origine d'un glissement de terrain qui a provoqué dernièrement la rupture d'une conduite de gaz, causant de sérieux dommages. A présent la DTP veut régler définitivement le problème et mettre fin à ces déboires. Après des études confiées à un bureau spécialisé qui ont coûté près d'un milliard de centimes, le cahier des charges sera déposé samedi au niveau du comité des marchés de la wilaya. La suite logique devrait permettre de réunir des soumissions pour régler définitivement ce problème récurrent en dépit de la pose de palanches en métal et de nombreux gabions pour tenter de freiner l'avancée du terrain et stabiliser définitivement cette route.