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![]() ![]() ![]() ![]() Mr Amar Ghoul, ministre des Travaux
publics, qui a effectué dimanche une visite, la 23ème à ce jour depuis le
lancement des travaux du tronçon d'autoroute depuis Boumedfaa à l'extrême Est
de la wilaya de Aïn Defla, où il a été accueilli par le directeur de l'exécutif
de la wilaya de Aïn Defla, accompagné par le PAPW, à l'extrême ouest, à
Tiberkanine au sud d'El-Attaf, s'est montré plus que satisfait de l'avancée des
travaux en cours.
Sur le tronçon situé entre El-Hoceïnia et Khémis-Miliana, d'une longueur de 23 km, auxquels il faut adjoindre les 9 km de rétablissement, soit 32 km au total, tronçon qui a retenu énormément l'attention du représentant du Gouvernement, le ministre a marqué plusieurs arrêts pour se rendre compte de visu de tout ce qui a été fait et pour inciter, encourager, les uns et les autres à plus d'efforts. Des efforts ont été faits et des travaux gigantesques ont été accomplis. En effet, selon les tableaux synopsis présentés et dont lecture a été faite au ministre, des travaux titanesques ont été faits en des temps records, 15 mois en avance sur les délais contractuels fixés à la fin 2010 : 6 viaducs, 9 passages supérieurs, 4 passages inférieurs, 48 ouvrages d'art courants (27 busés et 21 en dalots), 1.086 pieux enfouis dans les sols, chacun d'eux mesurant 20 m, ce qui équivaudrait à un bâtiment d'une hauteur de 6 à 7 étages et qui, mis bout à bout, donneraient un linaire de 22 km sans oublier les 698 poutres, 2.473 m/l de corniche, 7.021 m/l de glissières métalliques. Pour El-Hoceinia - Khémis-Miliana, le lot route connaît une avancée de 92 % tandis que le lot ouvrage d'art est 99 %. S'arrêtant devant un des 9 immenses talus, appelés à devenir des surfaces architecturales, représentant une surface de 41 000 m, hauts de 18 à 30 m, le ministre, en optant pour des propositions de sortants de l'Ecole nationale des Beaux-Arts, s'est montré très intéressé par les maquettes présentés par plusieurs promoteurs de projets de décoration de ces surfaces. Si Amar Ghoul n'a pas opté définitivement sur des projets précis, il a néanmoins donné les orientations. «Ces fresques doivent symboliser plusieurs dimensions : l'Algérie, la Paix, la Concorde, la place de l'Algérie dans le Monde, au sein de l'Afrique dans le Maghreb, avec, en plus, les symboles spécifiques des régions traversées, à savoir, activités agricoles, industrielles, artisanales... Chaque façade doit être un livre d'histoire dont chaque usagers de l'axe routier doit garder au fond de lui, dans sa mémoire, une impression, une image», a indiqué le ministre. S'agissant du tronçon d'une longueur de 73 km avec ses 39 km de raccordements qui sépare Khémis-Miliana - Tiberkanine, avec 63 échangeurs, les travaux connaissent une avancée considérable, selon le superviseur de l'Agence nationale des Autoroutes (l'ANA) 99,99 % pour le lot routes et 99,69 % pour le lot ouvrages d'art. Si la réalisation du tronçon El-Hoceïnia - Khémis-Miliana a été confiée entièrement au Consortium chinois CITIC, les 73 km avec les 49 km de pénétrantes ainsi que les 2 échangeurs, (Bourached et Tiberkanine) qui sont réalisés par 4 sociétés algériennes ALTRO pour 11 km, COSIDER 21 km, ETRHB 32 km et la GCB 5 m au côté d'une société italienne ASTALDi qui, indique-t-on, n'ont pas démérité. Au niveau de Khémis-Miliana, à l'arrêt proche de l'échangeur ou les travaux sont largement entamés, Amar Ghoul a enjoint aux cadres de son département ministériel et à tous les responsables concernés «d'archiver avec tous les documents (photos, films écrits, graphiques) l'histoire de l'Autoroute, d'en faire une base de données pour les générations futures, pour la mémoire, pour les chercheurs et étudiants, pour nos Grandes Ecoles de consigner toute la traçabiité de toutes les actions entreprises depuis le lancement des travaux de cette oeuvre du siècle jusqu'à sa livraison et même après, d'en faire une école à ciel ouvert de consigner nos défis, les souvenirs et les impression de tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette grande réalisation de l'Algérie indépendante, une trace des décisions des choix du tracé, des problèmes rencontés et même de nos errements. A indiqué le ministre. Pour ce qui est des délais de réception ou d'ouverture à la circulation, cette fois, le ministre a été quelque peu évasif : «Un peu de patience», s'est-il contenté de répondre. Par contre, un cadre de l'ANA nous a répondu «avant c'était une question d'années, ensuite de mois, puis de semaines, maintenant c'est une question de jours». |
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