|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Agissant sur la
base d'une lettre anonyme transmise aux autorités judiciaires, les services de
la 4ème sûreté urbaine de Constantine ont entamé ces derniers jours des
investigations au sein de l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) de Sidi
Mabrouk (maternité), procédant dans ce contexte à la convocation d'un chef de
service (professeur de rang), d'une sage femme de la salle des accouchements,
du chef de la sécurité interne, et de l'économe.
Et hier même, le surveillant général de l'hôpital a été convoqué, lui aussi. Selon les premiers éléments recueillis autour de cette affaire, l'enquête est orientée sur des accusations d'utilisation du matériel médical de la maternité hors des murs de l'enceinte de l'établissement public ». Aussi, on apprendra que les investigations concernent « la mauvaise gestion » de l'EHS, : « certaines malfaçons, qui ont marqué des travaux d'aménagements, à l'entrée principale, ont été pourtant facturées doublement ». Contacté par nos soins, le directeur de l'EHS relèvera que ce sont là « des accusations tendancieuses », dont les propos « infondés » ne peuvent que décrire une situation de lutte intestine, voire conflictuelle à l'intérieur de l'EHS de Sidi Mabrouk. Toujours est-il, l'enquête, à même de déterminer les tenants et aboutissants de ces accusations avant de transmettre le dossier au procureur de la république, poursuit son chemin. Car hier encore deux officiers des services de sécurité ont inspecté le matériel médical au niveau de la salle des opérations chirurgicales. |
|