C'est en date du 06 février 2008 que l'université Saad Dahlab de Blida a signé une convention de partenariat avec le club des Entreprises et Industriels de la Mitidja (CEIMI), en présence du wali de Blida, M. Hocine Ouadah, qui a, pour objectif premier, la promotion de la relation université/entreprises. Donc, et une année après cette signature, les deux parties ont convenu d'évaluer le chemin parcouru et de tracer une feuille de route pour la concrétisation effective de toutes les actions engagées. Pour rappel, la convention stipulant que chacune des deux parties devait s'engager à donner un caractère privilégié et exemplaire à leur collaboration en vue de promouvoir, intensifier et généraliser les relations qui les unissent. Cette collaboration touche plusieurs domaines comme la création, dans le cadre du LMD, de filières spécialisées répondant aux besoins des entreprises, la formation, la recherche-développement, les stages et encadrements des étudiants, la prestation des services, l'organisation des séminaires, l'aide des universitaires aux entreprises membres du CEIMI et, enfin, la mise à disposition par l'université d'ouvrages, mémoires, revues ou tout autre document pouvant répondre aux demandes des entreprises et du CEIMI.

C'est donc en vue d'insuffler une nouvelle dynamique à cette coopération qui sera bénéfique pour les deux parties si tous les points contenus dans la convention cadre étaient mis en oeuvre, surtout avec la mise en service de l'incubateur de l'université qui accompagnera les porteurs de projets, qu'ils soient étudiants ou enseignants, et qui leur permettra de les concrétiser en milieu industriel.

Ainsi, cette coopération pourra déboucher sur des actions bénéfiques pour les deux parties, et c'est pour cela que, après la signature de la convention, le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'Investissement, M. Abdelhamid Temmar, avait transmis une lettre au recteur de l'Université l'encourageant dans cette voie et considérant que cette convention constitue une étape importante, qui marque le fait que des universitaires et les industriels ont pris conscience que l'avenir économique du pays dépend aussi bien du dynamisme des universitaires que de celui des industriels.