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Ce mercredi, un séminaire organisé par
l'association «Castellum Tingitanum», s'est tenu à la salle de conférences de
la chambre du Commerce et de l'Industrie de Chlef. Y ont assisté un responsable
de la wilaya, des élus de l'APW, des cadres de la direction de la Culture et
des membres de la société civile.
L'association a été présentée aux participants par M. Cherifi dont il est le président. Puis il a abordé l'état des lieux dans lesquels se trouvent certains sites qui sont quasi abandonnés jusque-à, non délimités avec précision, soumis aux multiples facteurs de dégradation ainsi qu'aux risques de pillage. L'association a identifié quelques sites et entamé la mise en place d'une banque de données qui sera suivie par un recensement exhaustif du patrimoine de la wilaya. Après les travaux de recensement, l'association compte organiser des excursions au profit des jeunes collégiens, lycéens, stagiaires des centres de formation professionnelle et étudiants de l'université Hassiba Benbouali vers les sites locaux, afin de recueillir leur adhésion pour leur protection. L'autre étape vise à ficeler des dossiers de classification de ces sites historiques. Une fois classés, ces sites feront l'objet d'étude de revalorisation et de délimitation devant permettre leur protection effective contre, notamment, l'utilisation de leurs pierres par les habitants des agglomérations voisines et également contre l'usure du temps. M. Chérifi a tenu à préciser que la région de Chlef compte environ 360 sites historiques en présentant 20 d'entre eux parmi lesquels El-Kalâa Timici, dans la commune de Taougrit, la poudrière de Chlef réalisée en 1948, située au centre de la ville de Chlef, Tumulus Benaïria, une ruine d'une colonie romaine située dans la commune de Benaïria au lieu-dit «Djebel Essekine». Chaque site, pour être conservé, nécessite un certain nombre de travaux spécifiques que l'association s'attèle à réaliser, en étroite collaboration, avec les mairies concernées: clôture, plaques de signalisation unifiées, étanchéité.. et autres mesures. Le président a souligné dans ses différentes interventions que «la préservation ou la restauration de ces sites est une nécessité et même un devoir car cet environnement fait partie de notre mémoire collective». |
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