Le wali d'Aïn Témouchent, Monsieur Mohamed
Bouderbali, a bouclé la série de tournées d'inspection et de travail qu'il a
effectuée, durant un mois, à travers les communes des huit daïras. La première
lecture d'analyse qu'on peut tirer revèle que des sommes colossales ont été
allouées aux secteurs des Ressources en eau, des Travaux publics, du Logement
et équipements publics, de l'Urbanisme et construction, et des forêts.
L'importance des investissements publics est en général dans cet ordre de
priorité. Par secteur d'activité, l'Hydraulique a consacré le gros lot à la
lutte contre les effets désastreux des inondations enregistrées à travers la
wilaya en automne dernier. Celui des travaux publics s'est intéressé au
désenclavement des zones éparses, aux rénovations et réhabilitations des
chemins de wilaya et routes nationales. Le déficit est accentué dans les daïras
rurales en l'occurrence celles de Aïn El-Arbaa, Oulhaça et Aïn El-Kihal. Par
ailleurs, le secteur du Logement et Equipements publics s'efforce à assainir le
parc de logements ruraux qui traîne depuis des années et dont le gros lot a été
confié à l'AFIC. Celle-ci, selon son directeur, enregistre une dette de pas
moins de 19 milliards, des créances dues aux surcoûts générés par les retards
dans la livraison des projets d'une part, et par l'augmentation des prix des
matériaux de construction, d'autre part. En outre, l'urbanisme et la
construction s'est attelé à la résorption en VRD, principalement en milieu
urbain, à l'amélioration urbaine par la création des places publiques,
d'espaces verts, de revêtement et de travaux de carrelage destinés à
l'embellissement des axes routiers importants et des aménagements des
principaux boulevards des grandes villes de la wilaya, dont plus
particulièrement le chef-lieu de wilaya. Cependant, le problème foncier demeure
une particularité généralement connue à travers l'ensemble des communes
visitées par le wali mais imprimée ça et là graduellement et pas ressentie avec
la même acuité. L'observation que d'aucuns n'écartent de vue est le fait que
les jeunes des localités rurales sont devenus de plus en plus exigeants et
posent de véritables problèmes qui concernent leur vécu quotidien dont
l'emploi, la disparité constatée par certains ayant formulé des demandes de
travail restées lettres mortes et le manque de tout ce qui a trait à
l'amélioration du cadre de vie dans leur cité respective. L'année 2009
connaîtra certainement un essor que l'on veut appréciable, qualitatif et
durable quant aux propositions de projets formulés par les élus et les
autorités et retenus lors des commissions d'arbitrage de daïra. Le wali a
endossé la responsabilité à ces derniers dans le choix des opérations engagées
et devant être lancées en 2009.