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La Leishmaniose cutanée, nous dit-on, est
ce type même des maladies à transmission vectorielle due à un parasite du genre
leishmania, qui se transmet à l'homme par la piqûre infectante d'insecte
vecteur, le phlébotome, ce moucheron, nous indique-t-on, est actif la nuit, en
période de chaleur (plus de 27°C). Son vol est silencieux mais sa piqûre est
douleuse.
Dans la wilaya de Naâma, cette terrible zoonose a progressé d'une manière spectaculaire, entre 2003 et 2007, représentant ainsi, selon les services de prévention, 38,40 % de l'ensemble des maladies à déclaration obligatoire, alors qu'elle ne représentait que 2,79 % des M.D.O. entre 1994 et 1997. Pour l'année 2004 (à elle seule), ces mêmes services ont enregistré 256 cas dans les localités de Méchéria, Benamar et Naâma, en plus de 2 cas de leishmaniose viscérale. L'incidence de cette maladie sur la santé publique est jugée très graves en ce sens que depuis 1994 à 2007, quelque 1.350 cas ont été enregistrés dans les localités de Méchéria - Naâma et Benamar. A une question posée à un spécialiste des zoonoses sur la propagation de cette maladie à une allure vertigineuse malgré les moyens mis en oeuvre par l'Etat en vue de son éradication, celui-ci reprocherait d'emblée l'implication peu effective des collectivités locales pour la prise en charge de cette zoonose, l'inefficacité des traitements chimiques (prévues en mars, avril et septembre), le manque de coordination entre les différents intervenants en matière de lutte et de prévention et l'insuffisance des campagnes de sensibilisation en milieu rural notamment. Sentant la gravité de l'incidence de cette maladie sur la santé publique, le chef de l'exécutif, nous a-t-on dit, a effectué dernièrement un changement à la tête du bureau de coordination chargé du dossier de cette zoonose pour une meilleure prise en charge. |
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