Un premier «round» de négociations entre le maire d'Oran et le bureau de coordination du conseil syndical des communaux est prévu dans l'après midi de demain, apprend-on de sources syndicales. Cette réunion intervient la veille de l'assemblée générale des syndicalistes de la commune qui devront trancher sur la tenue ou non de la grève. C'est donc, l'ultime opportunité pour les deux parties de mettre un terme au «bras de fer», qui les oppose, depuis plus d'une dizaine de jours. Nos interlocuteurs indiquent que le président de l'APC a répondu favorablement à leur demande de tenue d'une séance de travail, pour débattre de la plate-forme de revendications des travailleurs. Les syndicalistes affirment qu'ils attendent beaucoup de cette réunion, pour éviter le débrayage. «Nous espérons des réponses favorables aux doléances des travailleurs, pour éviter d'aller vers la grève, car nous avons toujours privilégié le dialogue», affirme notre source.

Entre autres priorités des syndicalistes, l'amélioration des relations entre élus et administration et, plus particulièrement, ce qu'ils qualifient de «mouvements anarchiques» des directeurs de services et de divisions, «au gré des humeurs» des délégués. Nos interlocuteurs soulignent par ailleurs que pour la DHA, d'autres revendications seront soumises au maire, notamment l'amélioration des conditions de travail pour les travailleurs, le transport, le manque de matériel roulant, la maintenance etc...

Si cette ultime rencontre n'aboutit pas à des résultats concrets, plusieurs services de la commune risquent d'être paralysés par un débrayage dans les tout prochains jours. Les syndicalistes de la commune réaffirment, toutefois, que les portes du dialogue restent ouvertes, jusqu'au 02 mars date de la tenue de la session extraordinaire de l'assemblée générale des syndicalistes de la commune qui décidera des suites à donner à la décision du bureau de coordination syndical qui a tranché en fin de semaine écoulée en faveur de la grève.