Il était très difficile pour les citoyens habitant les localités voisines
de Constantine de rentrer chez eux, en fin d'après-midi du vendredi. Quelque
temps après la manifestation monstre de soutien à la Palestine, des centaines
de personnes étaient agglutinées dans les trois stations de bus de Bab
El-Kantara. Dès l'arrivée d'un véhicule, c'était la ruée. On tentait de monter
même s'il était plein à refus. Selon des usagers, «le problème est que ces bus,
une fois arrivés à destination, ne retournent pas rapidement vers la ville. Ils
attendent que le bus soit plein, et cela demande souvent du temps, alors que
nous, ici, nous poireautons sur place.