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![]() ![]() ![]() L'Europe des boutefeux: La guerre jusqu'au dernier ukrainien
par Chems Eddine Chitour ![]() «Le
colonialisme est un mauvais élève», avait dit, en son temps, le général
nord-vietnamien Giap. Il semble que la sentence soit vraie pour tous les
colonialismes, de quelque rive qu'ils soient.
«L'impérialisme est un mauvais élève» est une célèbre citation du général Giap, lors de sa visite en Algérie dans les années 1970. Ce qui se passe est que pour la première fois les Etats-Unis (l'Empire) lâche ses vassaux (l'Europe) et met en œuvre sa doctrine Make America Great Again). Les Européens ont beau s'agenouiller devant l'Empire rien n'y fait. Dans un sursaut de fierté mal placée, ils donnent l'illusion qu'ils vont se dresser contre l'Empire. Il n'en est rien. Trump, non seulement ne les considère pas mais il les taxe durement. Nous verrons les dégâts prochainement. Selon toute vraisemblance, les boutefeux européens, principalement la Grande-Bretagne et la France, vont s'agiter mais ils rétropédalèrent car, d'une part, ils oublient la vingtaine de pays qui n'adhèrent pas à leurs fuite en avant et de plus, ils se démonétisent encore plus. Leurs médias aidés par les généraux de plateaux télés continuent à distiller leurs venins, la Russie doit disparaître, c'est la Russie l'agresseur... De l'urgence d'en revenir à la diplomatie. Jeffrey SACHS Il y a près d'un an, le 20 mars 2024, l'économiste bien connu Jeffrey Sachs publiait un article de fond où il faisait l'apologie de la diplomatie en rappelant comment les présidents américains JF Kennedy et même Gorbatchev avaient négocié et réussi à préserver la paix avec l'URSS. Il rappelle la méthode Biden dans le conflit Russie-Ukraine et fustige les boutefeux qui vont jusqu'à traiter Poutine de fou, écrit : « L'heure est désormais aux pourparlers qui nous rapprocherons de la paix et nous éloignerons d'une guerre meurtrière et destructrice sans fin et qui est pourtant en vue. La situation est résumée dans les insultes personnelles incessantes du président Joe Biden à l'encontre de ses homologues russe et chinois. Au lieu de se concentrer sur la politique, Biden se concentre sur la situation personnelle vis-à-vis du président Vladimir Poutine. Récemment, il a qualifié le président Poutine de « SOB fou ». « Russia delenda est » (« La Russie doit être détruite »), paraphrasant l'ancien refrain de Caton l'Ancien appelant à la destruction de Carthage par Rome avant la troisième guerre punique » (1). Jeffrey Sachs regrette (c'était en mars 2024) que la situation ne soit pas mûre, la négociation est vue comme une faiblesse : «Les négociations d'aujourd'hui sont dénoncées comme inutiles, inopportunes et comme une démonstration de faiblesse. (...) Le problème est que cette banalisation de l'histoire et des conflits actuels nous conduit au bord de la guerre nucléaire. Le monde est plus proche que jamais d'un Armageddon nucléaire - Et les États-Unis sont en fait devenus le moins diplomate de tous les États membres de l'ONU, comparant les États en fonction de leur adhésion à la Charte de l'ONU. (...) Lors de la crise des missiles de Cuba, par exemple, la paix valait mieux pour les États-Unis que pour l'Union soviétique que la guerre nucléaire, mais chaque camp craignait que s'il acceptait une issue pacifique, l'autre dans de tels cas, la clé de la paix réside dans les mécanismes de respect des règles. le président Ronald Reagan l'a dit à propos des négociations avec le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, en répétant une vieille maxime russe : « Faites confiance mais vérifiez ». « JFK était convaincu que l'accord visant à mettre fin à la crise des missiles de Cuba, qu'il avait négocié avec le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev en octobre 1962, tiendrait - et ce fut le cas. Il fut plus tard convaincu que le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires qu'il avait négocié avec Khrouchtchev en juillet 1963 resterait également et ce fut le cas. Comme JFK l'a souligné à propos de tels accords, ils dépendent de la négociation d'un accord qui soit dans l'intérêt mutuel des deux parties : «Les accords à cette fin sont dans l'intérêt de l'Union soviétique ainsi que dans le nôtre» (...). Les théoriciens des jeux étudient les dilemmes stratégiques depuis plus de 70 ans maintenant, le plus célèbre étant le dilemme du prisonnier. Ils ont constaté à plusieurs reprises que le dialogue, même non contraignant, constitue une voie essentielle vers la coopération face à un dilemme stratégique. L'interaction humaine augmente considérablement la probabilité d'une coopération mutuellement bénéfique. Allant dans le détail, il explique comment tout s'est mal engagé du fait que l'Occident et l'Otan n'ont pas été corrects à la parole donnée. Chamberlain a-t-il eu tort de négocier avec Hitler à Munich en 1938 ? Non. Il s'est trompé sur les détails, concluant un accord peu judicieux qu'Hitler n'avait pas l'intention d'honorer (...). La guerre en Ukraine nécessite de véritables négociations entre les parties -la Russie, l'Ukraine et les Etats-Unis- pour résoudre des questions telles que l'élargissement de l'OTAN et la sécurité mutuelle de toutes les parties au conflit. Ces questions posent de véritables dilemmes stratégiques, ce qui signifie que toutes les parties -les États-Unis, la Russie et l'Ukraine- peuvent s'en sortir en mettant fin à la guerre et en parvenant à un résultat mutuellement satisfaisant ». (2) Dans le même ordre, il faut ajouter la tromperie du tandem Merkel-Hollande qui ont joué un rôle sinistre en convainquant Poutine de signer les accords de Minsk. Bien plus tard, ils s'enorgueillissent d'avoir tromper Poutine et permettre à l'Ukraine de reconstituer son armée. On comprendra alors que le discours de Munich de Poutine en 2007 est un avertissement sur le non-dépassement de l'Otan et qui sera ignoré par les Occidentaux. Jeffrey Sachs dénonce sans réserve la responsabilité de l'Occident relaps qui n'a pas tenu sa parole : « De plus, ce sont les États-Unis et leurs alliés qui ont rompu les accords et refusé la diplomatie. Les États-Unis ont violé leurs engagements solennels envers le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et le président russe Boris Eltsine selon lesquels l'OTAN ne bougerait pas d'un pouce vers l'Est. Les États-Unis ont triché en soutenant le violent coup d'État à Kiev qui a renversé le président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Les États-Unis, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont refusé de soutenir l'accord de Minsk II. Les États-Unis se sont retirés unilatéralement du Traité sur les missiles antibalistiques en 2002 et de l'Accord sur les forces intermédiaires en 2019. Les États-Unis ont refusé de négocier lorsque Poutine a proposé un projet de traité russo-américain sur les garanties de sécurité, le 15 décembre 2021. Il n'y a en fait eu aucune diplomatie directe entre Biden et Poutine depuis le début de l'année 2022. Et lorsque la Russie et l'Ukraine ont négocié directement en mars 2022, le Royaume-Uni et les États-Unis sont intervenus pour bloquer un accord fondé sur la neutralité ukrainienne ». (1) Poutine a réitéré l'ouverture de la Russie aux négociations lors de son entretien avec Tucker Carlson le mois dernier et l'a encore fait plus récemment. La guerre fait rage, avec des centaines de milliers de morts et des centaines de milliards de dollars de destructions. Il est temps de parler. Selon les paroles immortelles et la sagesse de JFK dans son discours inaugural : «Ne négocions jamais par peur. Mais laissez-nous n'avoir jamais peur de négocier» (1) Trump reprend à son compte le récit depuis 1990 Une analyse intéressante nous apprend que le président Trump adhère aux causes ayant amené la guerre en Ukraine. Nous lisons : « Et si la guerre en Ukraine n'était pas seulement le fruit de la soif impérialiste de Vladimir Poutine ? Et si, derrière l'invasion, se cachait une autre histoire, celle d'une série d'actions occidentales perçues comme des provocations répétées par Moscou ? Aujourd'hui, Donald Trump la reprend à son compte pour se poser en médiateur potentiel. Alors, folie ou réalité ? (...) Quand les États-Unis décident de quitter ce traité, leur message est clair : ils veulent développer des technologies capables de neutraliser les missiles ennemis avant qu'ils ne frappent. On perçoit immédiatement cette rupture comme une menace directe. En effet, un système défensif performant rend la Russie vulnérable. (...) Le retrait du traité ABM n'est qu'un élément d'un puzzle plus large. Depuis la fin de la guerre froide, l'OTAN, alliance militaire créée pour contrer l'URSS, n'a cessé de s'élargir. (...) Dès 1999, l'OTAN a accueilli la Pologne, la Hongrie et la République tchèque. Puis, en 2004, c'était au tour des États baltes et de plusieurs autres pays d'Europe de l'Est. À chaque étape, la Russie proteste, voyant dans ces élargissements une tentative d'encerclement. Mais l'Occident ignore ses objections. Jusqu'en 2021, Moscou continue de considérer l'idée même d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN comme une ligne rouge à ne pas franchir. (2) « Pour Sachs et d'autres observateurs, l'Occident a fait preuve d'arrogance. Les avertissements russes auraient été balayés d'un revers de main, renforçant un sentiment d'humiliation et de menace existentielle. Poutine, selon cette lecture, n'aurait pas agi par désir d'expansion mais par peur de voir son pays acculé. C'est ici qu'intervient Donald Trump. À contre-courant du consensus occidental, l'ancien président américain a toujours été critique de l'OTAN, il estime que l'extension de l'OTAN a contribué à provoquer Moscou (2). « Face à la guerre en Ukraine, la position de Trump est claire. Il critique les milliards dépensés par les États-Unis pour soutenir l'effort de guerre, arguant que cet argent serait mieux utilisé pour reconstruire l'Amérique. Mais Trump va plus loin. Selon lui, c'est l'administration Biden -et, plus largement, les Démocrates- qui ont poussé l'Ukraine à défier Moscou en se rapprochant de l'OTAN, provoquant ainsi une réaction brutale de Poutine. Le retrait du traité ABM, l'élargissement de l'OTAN, et le refus de prendre au sérieux les préoccupations russes ont contribué à créer une situation explosive. Et surtout, cela permet de comprendre, pas d'excuser, pourquoi Trump négocie en direct avec Poutine et laisse de côté des Européens qu'il accuse d'avoir suivi aveuglément Joe Biden et les Démocrates dans une guerre, dont il n'a cure ». (2) La stratégie européenne belliciste : la guerre jusqu'au dernier ukrainien Après l'entrevue houleuse du bureau ovale, où Zelynsky a été prié de quitter la Maison Blanche, ce fut une stupeur dans le camp des va-t-en-guerre européens notamment ceux qui brandissent la bombe nucléaire pour impressionner les naïfs sachant que la probabilité de son utilisation est quasi nulle et si d'aventure une bombe était lancée sur la Russie, des villes abritant ces bombes dans les pays agresseurs seraient anéanties en premier. Ils n'empêchent ces naïfs aux sabres nains veulent créer une coalition pour continuer la guerre mais avec un parapluie américain. Naturellement, Trump les a éconduits mais ils continuent leurs cinémas à consommation interne. Nous lisons cette contribution qui décrit ces rodomontades d'un autre âge : « Les Européens cherchent à poursuivre la guerre par procuration, se disent apparemment soucieux, bien que tardivement, du rétablissement de la paix et soutiennent la diplomatie de Trump. Après avoir été malmené par le président Trump en direct à la télévision, puis poussé hors de la Maison Blanche, l'ukrainien Zelynsky a immédiatement appelé les dirigeants européens. Pire encore, un Trump furieux pourrait maintenant lâcher l'Ukraine et l'abandonner au bon vouloir de la Russie ». (3) La scène de vendredi dans le bureau ovale a été désolante. Trump et son vice-président, JD Vance, n'ont pas ménagé Zelynsky sous l'œil des caméras de télévision pour avoir osé exiger davantage de garanties de sécurité de la part des États-Unis dans le cadre d'un accord donnant aux entreprises américaines l'accès aux richesses minérales supposées de l'Ukraine, notamment le pétrole, le gaz et les métaux rares. Trump s'est abstenu d'accorder des «garanties de sécurité» spécifiques à l'Ukraine. L'insistance hargneuse de Zelynsky pour obtenir des engagements explicites de la part des États-Unis en matière de soutien militaire à la suite d'un éventuel accord de paix avec la Russie n'a pas manqué de provoquer la colère de Trump » (3) Trump a déclaré plus tard aux journalistes que Zelynsky ne serait le bienvenu que lorsqu'il serait prêt à faire la paix avec la Russie. Trump a déclaré aux journalistes : «Nous voulons la paix. Nous ne cherchons pas de partenaire qui s'engage fermement, et qui ensuite ne conclut pas d'accord de paix parce qu'il se sent pousser des ailes. C'est ce que j'ai vu venir. Il veut se battre, se battre, se battre. Je ne cherche pas à m'engager dans un processus interminable». «Macron a rencontré Trump lundi. Jeudi, c'était au tour de Starmer de tenter de s'attirer les faveurs de Trump. L'objectif principal de Macron et Starmer était d'obtenir de Trump un engagement en faveur d'un «filet de sécurité» militaire en Ukraine. Macron et Starmer se sont tous deux fait balader sans obtenir de réponse claire malgré leurs flatteries et leur entrain, Le rapprochement diplomatique de Trump avec le président russe Vladimir Poutine, a provoqué une onde de choc parmi les membres européens de l'OTAN » (3). L'Europe se sent lésée de voir Trump conclure un accord de paix avec Poutine sans elle. Trump veut sortir au plus vite du chaos extrême en Ukraine. Il reconnaît que le conflit a toujours été une guerre par procuration avec un agenda caché visant à vaincre la Russie. Des centaines de milliards de dollars et d'euros ont été gaspillés pour alimenter une guerre par procuration sans issue qui, en fin de compte, est en train d'être remportée par la Russie. Marco Rubio, le principal diplomate américain, a révélé dans une interview accordée à CNN qu'un ministre des Affaires étrangères européen lui a confié que «leur plan» consiste à poursuivre la guerre en Ukraine pendant encore un an dans l'espoir qu'elle finisse par «affaiblir la Russie» et que Moscou «implore la paix». (3) « Les Européens font preuve d'une insensibilité extrême et d'une russophobie obsessionnelle qui frisent le grotesque. Les Européens dissimulent sournoisement leur désir de poursuivre la guerre par procuration en feignant de se soucier de la paix et en soutenant la diplomatie de Trump. Pour sa part, Moscou a déclaré catégoriquement que toute présence de troupes de l'OTAN en Ukraine est inacceptable, et que ces troupes seront attaquées en tant que forces belligérantes. (..) Zelynsky, habitué à se voir accorder des chèques en blanc à l'infini, pensait pouvoir obtenir de Trump autre chose qu'un simple accord minier. La guerre par procuration aurait ainsi repris du poil de la bête et les profiteurs de guerre profiter de la plus grande crise sécuritaire mondiale en continuant à l'exploiter» (3) La Russie : force tranquille de son bon droit A défaut de participer aux négociations, (ils ont quand même appauvri leurs citoyens respectifs de 160 milliards de dollars) même si ce n'est pas pour rien, (il y a eu quand même des centaines de milliers de morts et de blessés). Ils veulent encore des morts et dans leurs lubies, les soldats anglo-français principalement veulent envoyer des troupes au sol contrôler si les Russes respectent le cessez- le-feu. Ils demandent seulement que la couverture aérienne soit assurée par les Etats-Unis. La réponse russe fut sans appel : « Sergueï Lavrov critique la proposition de déployer des «soldats de maintien de la paix» européens en Ukraine, affirmant que cela continuera à «inciter Kiev à la guerre» contre Moscou. Dimanche, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a félicité le président américain Donald Trump pour son «bon sens» concernant sa volonté de mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, (...) » (4) Conclusion Pour les va-t-en-guerre européens qui se découvrent des vocations de chefs de guerre (surtout les leaders autoproclamés, les deux acolytes Angleterre-France solidaires dans des sales coups connus dans l'histoire comme des charognards, il n'est que de se souvenir de leurs tableaux de chasse des pays faibles au temps béni des colonies (il n'est que de se souvenir du pillage du palais d'hiver en Chine, pour contraindre les Chinois à fumer de l'opium, de la colonisation en Algérie qui est une série de crimes contre l'humanité, voire des centaines d'Oradour sur Glanes, avec au moins la dignité du président allemand venir faire son mea culpa à Oradour sur Glanes en présence de François Hollande). Leur environnement extérieur n'est perçu que faiblement, à travers un brouillard de mythes et de perceptions erronées. Aveuglés par les incitations haineuses et le mythe d'appartenir aux races supérieures ils réagiront de manière inappropriée, même s'ils conçoivent en théorie la nécessité de s'adapter. Sous-estimer, voire mépriser, tous ceux n'appartenant pas à leur prétendue supérieure civilisation occidentale, suprématistes occidentaux, manipulés in fine par le sionisme mondial qui est aux commandes. « C'est ce suprématisme, quasi atavique, qui les empêche de tirer toutes les leçons, des multiples raclées subies de la part de tous les peuples à qui ils sont allés pourrir la vie aux 4 coins d'une planète, considérée comme leur propriété privée. C'est encore ce suprématisme qui est la cause de ceux que le Général Giap dénonçait comme cancres en matière d'Histoire, et c'est toujours cette idéologie racialiste expliquant leur complicité avec d'autres suprématistes colonisant et génocidant en Palestine. Le plus affligeant dans cette sanglante tragi-comédie n'ayant que trop duré, c'est le nombre de pékins européens encore influencés par ces psychopathes, au point que les centaines de milliers d'ukrainiens morts ou estropiés à vie inutilement, ne semble pas les dissuader de continuer dans cette voie aussi cinglée que fatale». (5) Il faut espérer que la paix soit proche car ceux qui poussent à la roue, ne savent pas ce que c'est la guerre. Ils ne savent pas ce que c'est la douleur dans leur chair. Faire la guerre par proxy, est l'une des tragédies de ce XXIe siècle avec les armées privées, les mercenaires que les pays coloniaux avaient dès le début des colonisations mis en œuvre ne créant les légions étrangères qui donneront plus tard Wagner, BlackWater... C'est ainsi que les hommes vivent. Professeur - Ecole polytechnique 1965-2025 Notes 1. Article communiqué par Sonia Sachs / 21 mars 2024 | Version originale en anglais => The Urgency of Diplomacy https://www.commondreams.org/opinion/ukraine-war-diplomacy 2.https://trends.levif.be/opinions/chroniques/invasion-de-lukraine-la-these-qui-derange/ 17 02 2025 3.Finian Cunningham https://reseauinternational.net/trump-dejoue-le-stratageme-europeen-belliciste/ /3 mars 2025 4.Burç Eruygur https://reseauinternational.net/le-mae-de-la-russie-salue-le-bon-sens-de-trump-dans-sa-volonte-de-mettre-fin-a-la-guerre-en-ukraine/ 5.https://reseauinternational.net/comment-expliquer-la-soif-de-guerre-des-europeens-ligne-ouverte-avec-erwan-castel/ |
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