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![]() ![]() ![]() «Je ferai de Ghaza la Riviera du Moyen-Orient» : Que faire quand Donald le cow-boy pousse la porte du saloon et crie à qui veut l'entendre
par Abdelkader Khelil* ![]() L'accord
d'un cessez-le-feu en trois phases, conclu entre l'entité sioniste et le Hamas
n'est pas encore arrivé au terme de sa première phase, que voilà le génocidaire
Benjamin Netanyahou, pourtant poursuivi pour crimes de guerre et contre
l'humanité, par la CPI qui a émis un mandat d'arrêt international à son
encontre, parti au plus vite rendre visite à son acolyte, le nouveau locataire
de la Maison Blanche.
Ils sont là tous les deux, à magouiller, à anticiper en toute complicité et en duo, sur un scénario de projet surréaliste d'accaparement de Ghaza vidée de ses quelques deux millions d'êtres humains, pour en faire une « Riviera » qui soit bien évidemment, plus favorable à l'entité sioniste. Très pressé pour faire usage de son arrogance exubérante et marquer sa différence avec le « pseudo-mollusque », Joe Biden son prédécesseur, il n'a pas encore chauffé le fauteuil du bureau ovale dont il vient d'hériter, qu'il cherche à se distinguer en montrant au titre d'une provocation des plus sidérantes de quoi, lui, l'autoproclamé gendarme suprême, régulateur belliqueux des conflits à travers le monde, est vraiment capable ! Est-ce là cette fois-ci, un simple « bluff » pour juste signaler son entrée tonitruante sur la scène politique ? Ou à contrario, une manière de frapper l'imaginaire des esprits tétanisés par l'entrain de ce « fou furieux »qui compte bien faire parler de lui, en canalisant sur sa supposée « imposante » personne, l'intérêt du plus grand nombre possible de médias ? À le voir discourir de manière arrogante, il n'a pas du tout l'air de s'embarrasser du droit international qu'il piétine à sa guise et il ne se soucie guère, des règles d'équité et de justice qui fondent les relations, entre pays « dits civilisés »! N'est-ce pas que nous sommes en droit de penser, que si le monde va à « vau-l'eau » à très grande vitesse, c'est bien la faute de cette espèce d'énergumènes imbus de leurs piètres personnes qui, tous comme lui, rien n'obligent ni dérangent ? y compris la décence morale. C'est ce qu'il convient d'appeler, me semble-t-il : « la stratégie toxique de la sidération maladive étasunienne »! C'est probablement, par fanfaronnades et flatteries copieusement instiguées par son haineux convive qui sait plaider sa cause, lui le bourreau de Ghaza, que vint à l'esprit de cet « apprenti président » sans étoffe (alors que bien encensé par l'entité sioniste et pour cause), à ce plouc de « cow-boy » de la fable du « corbeau et du renard » de maître De Lafontaine, une drôle d'idée saugrenue pour frapper les esprits indigents. Celle qui laisse pantois, toutes celles et tous ceux, qui disposent ne serait-ce, que d'une once de dignité et d'humanisme, à partager avec le peuple palestinien martyr. Et tout en se prenant au sérieux, il dit vouloir projeter des plans urbanistiques sur l'enclave de Ghaza en ruine et ses gravats qui n'ont pas encore livré tous leurs secrets d'une comptabilité mortifère, jusque-là empêchée et/ou rendue difficile par faute de moyens. C'est comme s'il s'agissait là, d'une comète inhabitée du voisinage de la planète Mars, là où précisément, la Nasa compte réaliser une première maison habitée, à la fin de la décennie 2030. Mais ne croyez-vous pas, que le monde des humains épris de liberté et de paix, gagnerait à ce que ce fou furieux, ce rabat-joie aux attitudes délétères et extrêmement toxiques y soit enfermé pour toujours, afin de ressusciter l'espoir d'un monde libre et apaisé ? Et alors que la question de la future gouvernance de la bande de Ghaza et sa reconstruction restent floues, voilà que ce « crustacé » de Trump, cette grosse langouste venimeuse qui agite ses antennes et ses pattes dans tous les sens de la biomasse marine de notre planète Terre, cet « accro » à la poudre qui a ouvert la route du Far West, prêt à tirer sur tout ce qui bouge sans état d'âme en yankee respectueux de sa culture suprémaciste, nous dévoile ses vraies intentions. Celles bien évidemment partagées avec son locuteur bien attentif et visiblement très heureux du laïus de son parrain, à propos du sort réservé au peuple palestinien vaillant et à la terre de ses ancêtres, cet héritage collectif et inaliénable qui est le sien. « El Ardou Lana, Wal Kodsou Lana », avait chanté à juste titre, Fayrouz, la diva libanaise ! En président « baltadji » de l'empire régnant, cet ex-promoteur immobilier voudrait voir l'enclave de Ghaza devenir la « Riviera du Moyen-Orient », c'est-à-dire l'équivalent de la Côte-d'Azur. Pour se faire, après avoir fait sienne la vision de l'extrême droite raciste et suprémaciste de l'entité sioniste, il compte réduire à l'errance extra-muros la population palestinienne, de par le fait de l'arracher violemment à la terre de ses aïeux, à ses oliveraies et son patrimoine millénaires symbolisant sa grande résilience et son endurance, en la déportant « manu militari » en Egypte, en Jordanie et au Maroc. « Ahna imout Kaci », a pour habitude de dire, la « vox populi » algérienne ! C'est dire que toute la question palestinienne épineuse et sensible de par ses aspects anthropologique, sociologique, économique, religieux et par sa riche diversité culturelle, n'est réduite, par cette calamité de « Brizidène T'nah », qu'à une simple opération immobilière, guidée par l'esprit mercantile américain du lucre et bien évidemment, de l'indigence de l'Histoire des peuples. C'est d'ailleurs ce même esprit de la culture américaine prédatrice, qui a prévalu autrefois, pour la conquête du Far West ! L'Histoire retient des États-Unis, le sang versé lors de ses forfaits, avec le génocide perpétré contre les autochtones amérindiens (Indiens) présentés dans les bandes dessinées des années 1960-70, comme les méchants, qui empêchaient le train de la civilisation yankee, de traverser leurs terres. C'est dire que cette sale mentalité expansionniste ne date pas d'aujourd'hui ! Et tout comme en Palestine occupée, ces colons aventuriers expulsés et/ou venus d'Europe, ont commencé à se heurter aux tribus apache, cherokee, cheyenne, navajo, sioux , qu'ils finirent par décimer. Près de 12 millions d'autochtones ont été tués à l'intérieur des frontières géographiques actuelles des États-Unis, entre 1492 et 1900, selon Russell Thornton, professeur d'anthropologie à l'université de Californie, à Los Angeles. C'est dire que Donald Trump, tout comme Benjamin Netanyahou le sanguinaire criminel, s'inscrivent dans un même combat, qui est celui de la prédation de biens d'autrui, y compris par la voie génocidaire et au mépris du Droit international. Mais pourquoi voulez-vous que dans le monde tourmenté d'aujourd'hui, ce président impétueux, exalté par son élection ne s'attribuerait-il pas, le titre de donneur d'ordres aux autres dirigeants de la planète, pour en rajouter une couche de misère et de malheurs chez les plus faibles ? Il a même osé exiger du Danemark, la cession du Groenland, au Canada de devenir un État américain et au Panama de lui céder son canal. Il intime l'ordre à l'Arabie Saoudite d'investir mille milliards de dollars en Amérique, à l'Egypte et la Jordanie, d'accueillir les deux millions de Palestiniens qu'il compte déporter, pour laisser plus de place à l'entité sioniste qui se frotte déjà les mains, pour réaliser son projet du grand Israël. Mais derrière l'esquisse du plan de reconstruction projeté, le véritable enjeu à Ghaza, est plutôt celui du gaz, du pétrole et des pipelines. C'est pourquoi, la normalisation avec l'Arabie Saoudite revêt pour l'entité sioniste et l'Administration américaine, une importance capitale. Car il s'agit de mettre en place, un corridor économique reliant la région à l'Europe, via les ports israéliens d'Ashkelon et Haïfa. Une voie nécessaire pour ne plus dépendre des combustibles fossiles russes. Nous l'aurions compris ! Tout ce qui peut gêner la Russie et la Chine, est pour eux, bien à prendre ou à entreprendre ! Car, seule compte la préservation de leurs propres intérêts ! Mais alors! Que dire à Trump et son affidé, sinon, que dans tout ce « micmac » géostratégique, la Noble question palestinienne n'est certainement pas à considérer, comme étant ce « café arabica soluble » à répartir entre quelques tasses de consommateurs de pays arabes ! Cette question majeure est une ligne rouge qui concerne : non seulement tous les pays arabes et musulmans, mais aussi les peuples épris de justice et de paix. Particulièrement l'Egypte, la Jordanie, le Liban et la Syrie de par leur proximité géographique et encore plus, l'Arabie Saoudite qui doit tenir mordicus à son refus de normalisation avec l'entité sioniste, afin d'empêcher la réalisation de ce projet diabolique, dont elle est l'acteur principal. Pour tout le reste, c'est la solidarité agissante qui se doit d'être de mise, dans tous les cas de figures Et pour conclure, voici ce que Mary Ann Trump, disait de son fils Donald, selon l'historien français, Emmanuel Todd : « Oui, c'est un idiot qui n'a ni bon sens, ni compétences sociales. Mais c'est mon fils et j'espère qu'il ne se mêlera pas de politique. Parce que ce serait un vrai désastre». N'est-ce pas qu'elle a bien raison cette bonne femme de traiter ainsi sa progéniture ! La preuve, c'est qu'il n'avait pas encore terminé sa conférence de presse avec son acolyte de Palestine occupée Netanyahou pour ne pas le citer, qu'il a reçu des fins de non-recevoir, des « Niet » fermes à la Poutine, de la part de nombreux pays et hautes autorités concernés ! Tout laisse croire que notre planète sera bien agitée dans les mois à venir, tout au moins au plan diplomatique ! Alors, soyons unis, solidaires et vigilants, car à s'y méprendre, cet esprit farfelu qui n'a rien d'un homme de paix, est pour l'humanité toute entière, un vrai poison que ne peut égaler tout autre virus. C'est dire que nous devons renouer au plus vite avec les valeurs universelles qui fondent notre vivre ensemble sur la planète terre ! *Pr |
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