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Décidemment, l'indépendance
de notre pays, chèrement acquise, est restée en travers de la gorge des
nostalgiques de l'Algérie française et pas seulement. Comme par schizophrénie,
ces derniers ne ratent aucune occasion pour faire des déclarations toxiques qui
transpirent le mépris des réalisations d'un peuple au demeurant laminé par 132
années d'une colonisation des plus barbares et des plus cruelles. À les
entendre les «indigènes» d'hier vivaient mieux sous la gouvernance coloniale
que les Algériens d'aujourd'hui.
Il est admis qu'en politique, rien ne se fait au hasard et que l'erreur n'est pas permise. Proférer des attaques virulentes contre un pays et ses constantes, ses institutions, son Histoire millénaire, que rien ne peut justifier, ne relève pas d'un simple dérapage, un euphémisme qui ne passe pas, ou d'un fallacieux justificatif fourre-tout de liberté d'expression. Aussi les dernières déclarations très suggestives, formulées de façon péremptoire par ces personnalités politiques, intellectuelles et médiatiques qui ont pignon sur rue et prononcées dans les médias aux ordres, me donne l'occasion, de revenir sur certaines d'entre elles, très connotées et perverses pour attirer l'attention des lectrices et lecteurs, sur leur essence profondément néocoloniale. À l'évidence, ces déclarations n'ont rien à voir avec des logorrhées prononcées dans un moment d'égarement, de perte de ses esprits ou d'énervement. Elles sont au contraire, bien élaborées et orientées avec un dénominateur commun. Celui de plaire aux lectrices et électeurs potentiels en guise de servitude à la mère patrie, la France. Pourquoi s'en étonner quand des faits historiques qu'il convient de ne pas perdre de vue, nous enseignent que notre pays a de tout temps été attaqué et utilisé par les pouvoirs politiques français pour faire diversion sur une situation interne, sauvegarder leurs privilèges et faire prospérer leur économie ! Vous me direz que c'est de bonne guerre ! Il faut tout de même faire remarquer, que cette pratique perdure depuis l'expédition d'Alger décidée en Conseil des ministres le 31janvier 1830, pour sauver l'autorité chancelante du roi Charles X. L'Histoire nous enseigne, que cette opération en préparation depuis 1827, a permis à sa Majesté de garder pour quelque temps son trône, et à la France de s'affranchir du paiement du blé qu'elle avait reçu d'Algérie. Et puis, en passant par la visite officielle effectuée en France en 1982 par le président algérien. Cela s'était soldée par une moisson de contrats juteux qui ont permis à la France de redresser son économie et d'ouvrir le marché algérien aux entreprises françaises pour le siphonner et y déverser leurs surplus de production. Tout récemment, c'est au tour de l'Accord intergouvernemental du 27 décembre 1968 qui mettait fin à l'exploitation par la France de nos travailleurs émigrés, vidé depuis de sa substance par les avenants qu'il a connus. Ces nostalgiques de l'Algérie française l'avaient dépoussiéré pour épouvanter les racistes de tous bords, et pas que, en leur faisant croire que les problèmes que vivent les Français (comprendre de souche) sont le fait de cet accord satanique qui donne des droits exorbitants aux Algériens. Mais comment, pouvions nous rester passif et silencieux devant ce pilonnage intensif de notre paisible pays, opéré par des nostalgiques de l'Algérie française et tous ceux qui s'installent durablement dans le déni des réalités ? A dire vrai, la vérité c'est qu'ils n'arrivent pas à reconnaître l'humiliante défaite que leur avaient infligée nos ascendants, eux, les « indigènes » insoumis ! Pendant que leurs ténors vilipendent à gorges déployées nos institutions, les marionnettistes, eux, continuent d'opérer en sous-marin par le biais de sous-traitants, les Arabes de service, tel le tristement « célèbre », l'intrus Boualem Sansal, pour saborder les efforts consentis par tout un peuple pour développer le pays et retrouver son aura à l'international, dramatiquement abimée par les terroristes soutenus, faut-il le rappeler, par l'ancienne puissance coloniale, la France pour ne pas la nommer. Faire l'autruche, ce n'est certainement pas la bonne posture à adopter. Verser dans la polémique stérile de caniveaux n'est pas la solution. En plus d'être contre-productive, elle nuirait à la réputation du grand peuple algérien reconnue et louée au-delà de nos frontières. Pour étayer cette affirmation lisons ce que le poète pakistanais Amin KHAN a dit de notre pays :« Son peuple a montré de façon inattendue, dès le début de la révolution de février 2019 qu'il a gardé au plus haut de son être, à travers les épreuves et les oblitérations, l'essentiel de sa mémoire et le sens de son combat pour la vie, pour la liberté, la justice, la dignité. Il a fait ressurgir en un peu de mots, en slogans fulgurants d'intelligence, les vérités qui structurent sa conscience, et a inventé, dans le bouleversement du monde d'hier et la difficile émergence de celui de demain, la révolution populaire pacifique prolongée, une identité révolutionnaire renouvelée, née des tréfonds de sa conscience, de son expérience et de ses aspirations ». Élever le niveau, rester vigilant, et bien nommer les choses pour éviter tout amalgame, reste de mon point de vue, l'attitude élégante à adopter pour faire face au déluge d'attaques et de menaces qui s'abat sur notre pays. Car ce feuilleton sans fin, enclenché depuis le début des années soixante par le porte étendard de ces partisans de l'Algérie française, l'OAS, en l'occurrence et des laquais de la néo-colonisation, joue les prolongations. Il faut dire que ces derniers ne ratent aucune occasion, fut-elle la plus banale et insignifiante, pour déverser sur notre pays et ses enfants leur fiel et font feu de tout bois pour le dénigrer et lui porter atteinte. Leur doctrine est : « tous ceux qui ne pensent pas comme nous, sont contre nous ». Claire, nette et précise ! Et toute personne qui ose sortir de cette ligne s'expose à un lynchage médiatique et se voit interdite de plateaux. Même l'historien de service, Benjamin Stora, pourtant modéré dans ses propos, a été passé au pilori et vilipendé pour avoir osé dire du bout des lèvres que les propos de Sansal ont blessé les Algériens. La dernière occasion dont ils se sont saisis pour mettre en branle leur machinerie, cet arsenal de propagande largement et abondamment nourrie par une meute de chiens (ainsi étaient traités des journalistes par François Mitterrand lui-même) fut l'interpellation, par les services algériens en charge de la sécurité du pays, d'un individu de nationalité algérienne, pour être entendu sur des déclarations. Celles faites à l'étranger pour des médias étrangers, considérées attentatoires à la souveraineté de l'Algérie, à son intégrité territoriale et à l'honneur de ses enfants. L'interpellation de Boualem Sansal, est qualifiée, sans aucune précaution d'usage, par ces nostalgiques de l'Algérie française, des idéologues du néocolonialisme et du suprématisme, d'enlèvement d'un citoyen français. Elle avait, bien entendu, donné du grain à moudre à ces derniers, toujours prompts à relancer leur tintamarre assourdissant pour perturber la quiétude des Algériens de cœur. Cette ambiance délétère m'interpelle en tant qu'Algérien patriote et m'amène à me poser les questions essentielles suivantes à même d'aider nos concitoyens à situer le personnage en question. S'agit-il d'un harki des temps modernes ou d'un félon dévoilé par les évènements ? Car il n'est sûrement pas un Voltaire ou un Mouloud Feraoun, encore moins Assia Djebbar ! Est-il un harki post indépendance ? Il ne mérite même pas ce titre, car en son temps et dans le contexte de la colonisation, le harki, contrairement au sieur Sansal, a endossé la tenue de l'envahisseur et pris les armes pour canarder et dépouiller à visage découvert des « indigènes » insoumis, et servir la France coloniale. Quant à ce dernier dénué de courage d'assumer son engagement aux côtés de l'ex puissance coloniale, son statut de lettré et universitaire aidant, il a préféré agir en sous-marin infiltré dans les rouages de l'État, au plus près des centres décisionnaires, pour tel un insecte nuisible xylophage, détruire de l'intérieur la charpente de la maison Algérie. Autrement dit, son comportement s'apparente beaucoup plus à celui de félon que d'un harki. Est-il un simplet dénué de toutes ses capacités cognitives pour ne pas comprendre que le fait d'être invité, lui spécialement, par les medias mensonges de France pour déblatérer contre son pays d'origine, c'est pour l'entendre débiter des arguments fallacieux pour attaquer le pays qui l'a vu naître et grandir. Bien sûr que non ! Il est en possession de toutes ses facultés intellectuelles, et maître incontesté de ses mots qui trahissent sa haine de l'Algérie. Mais à quelle fin le sieur en question ose affirmer toute honte bue, que l'Algérie était, avant la colonisation, un petit pays facilement colonisable. Il a remis en cause les frontières de notre pays reconquis, mètre par mètre, par tout un peuple, au terme d'une effroyable guerre ininterrompue depuis 1830, livrée à l'envahisseur français. Ignore-t-il qu'une telle assertion ne relève aucunement de la liberté d'expression ? C'est plus qu'une ignoble insulte proférée à l'adresse des Algériens, mais plutôt du négationnisme, une posture qui est, indéniablement, et ce, sous tous les cieux, punie par la loi. Cet individu sans épaisseur affabulé à tort du titre pompeux d'intellectuel, claironne sans vergogne, sous les projecteurs des médias de nos ennemis, sa haine pour notre pays qu'il a échangé contre une « gloire » factice et éphémère. Il n'est pas sans ignorer, que les frontières de notre très cher pays l'Algérie pour tous, généreuse et accueillante par ses paysages époustouflants et son peuple unique en son genre, ont été tracées par des rivières de sang versé par les braves femmes et les hommes dignes et libres, durant la longue nuit coloniale qui a tout de même duré 132 années faites de souffrances et de privations ? Ignore-t-il, lui l'intellectuel des plateaux de télévision, que sa maman de cœur a promulgué des lois et tout un arsenal juridique pour condamner le révisionnisme? Pour lui rafraîchir la mémoire, c'est en vertu de cette loi que le père et grand-père de ses protectrices et défenseuses acharnées, Marine et Marion Marechal le Pen, pour ne pas les nommer et pour ne citer que le cas le plus médiatisé, a été poursuivi par l'État français pour avoir nié l'existence de fours crématoires et condamné en conséquence. Ceci dit, dénie-t-il le droit à notre État, de promulguer des lois pour protéger le pays, son Histoire, ses richesses culturelles et naturelles, ses institutions, ses constantes nationales, ses femmes et hommes,...? Et dire que dans son pays d'amour, un simple message de soutien à la Cause palestinienne émis sur son compte par un jeune footballeur algérien a valu à ce dernier des poursuites judiciaires et disciplinaires, assaisonnées d'un copieux lynchage médiatique, une spécialité française, il faut le leur reconnaître. Non ! Tout ça, le sieur Sansal le sait fort bien. Sauf qu'il se prenait pour le Voltaire des lumières que l'on n'emprisonne pas. Et bien sûr, il comptait et compte toujours sur la qualité et la puissance de ses protecteurs qui lui auraient promis l'immunité totale et l'avaient assuré de leur indéfectible soutien. Il faut reconnaître que les médias aux ordres, savent être généreux dès lors que « l'intellectuel » bien typé arabe, assume de dire haut et fort tout ce qu'ils se gardent ou ne peuvent dire directement. Mauvaise nouvelle pour lui, Amnesty internationale refuse de condamner son interpellation par la justice algérienne. Et puis ! Par quel miracle cet indigène né sous l'empire de la loi scélérate et discriminatoire portant code de l'indigénat, dans les monts de l'Ouarsenis réputés bastion de la lutte armée contre le colonialisme, avait bénéficié du privilège d'aller à l'école dont étaient privés les enfants d'indigènes insoumis et réfractaires à la colonisation? La question mérite sérieusement d'être posée pour esquisser le portrait-robot de ce renégat. Accepter avec empressement d'être défendu par les ténors de l'idéologie raciste et suprématiste, les nostalgiques de l'Algérie française, les héritiers de la sinistre OAS, copieusement abreuvée de mensonges par des médias semant la haine de l'émigré (comprendre l'Algérien), des sionistes, constitue en soi une confirmation de son choix d'être l'ami de nos ennemis, d'hier, d'aujourd'hui, et à priori, de toujours. « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es » ! Mais pourquoi avoir demandé à cet âge avancé de réintégrer la nationalité française en vertu d'une loi attrape nigauds promulguée par la France néocoloniale permettant aux indigènes nés durant la colonisation d'obtenir leur réintégration à la mère patrie, la France ? N'est-ce pas là, une sorte de décret Crémieux spécial indigènes de rattrapage promulgué bien après notre indépendance pour protéger ses affidés d'hier et d'aujourd'hui ? Pourquoi accepte-t-il, l'arabe de service, d'être comparé à Voltaire, un homme des lumières qu'on n'emprisonne pas disait le général de Gaulle, autrement dit protégé à vie par une immunité, Et dire qu'avec un ersatz d'humilité, sachant que comparaison n'est pas raison, et qu'ils n'ont rien de commun, ni le verbe ni le patriotisme, il aurait dû décliner cette flatteuse distinction puant l'hypocrisie. Voltaire avait toujours défendu la grandeur de la France, son pays de cœur et de raison. Le Boualem, l'arabe de service, s'attaque lui honteusement et violemment, sans retenue aucune, au pays qui l'a vu naître et qui lui a tout donné, pour plaire aux ennemis irréductibles, principalement, les inconsolables nostalgiques de l'Algérie française, les héritiers revanchards de l'OAS et bien sûr, l'entité sioniste qui ne pardonnera jamais à notre pays d'avoir initié « le front du refus et de la fermeté » en soutien à la Cause palestinienne, de ce même pays. Cet Algérien de papier (pour emprunter une qualification des émigrés actuellement, en vogue dans son pays d'amour), sûrement enivré par toutes les sollicitations des milieux qui l'ont recruté pour en faire une caisse de résonnance et leur porte-voix, il a certainement ignoré l'effet boumerang de ses logorrhées. Il a dû oublier que ce genre de provocations proférées à l'étranger sur des médias étrangers réputés irrémédiablement hostiles à notre pays, produisent, contrairement à ses attentes, des effets positifs sur le raffermissement de la cohésion nationale. Et j'en veux pour preuve, s'il en fallait une, l'ambiance festive, unitaire et patriotique dans laquelle s'est déroulé dernièrement le match de l'équipe nationale de football au stade de Tizi-Ouzou, arborant fièrement le nom de l'illustre patriote ; le grand combattant Hocine Ait Ahmed. Le citoyen français, Macron, en pré-campagne électorale, pour plaire et rassurer son électorat, avait poussé l'outrecuidance jusqu'à affirmer, droit dans ses bottes, que l'Algérie n'a jamais existé avant l'indépendance. Et dire, qu'aucun occupant du palais de l'Elysée, n'a osé le faire avant lui ! À commencer par le Général de Gaulle, en passant par François Mitterrand celui-là même qui avait dit, que l'Algérie c'est la France et qui n'avait pas hésité à faire actionner la guillotine sur les cous de 67 indigènes, dont Ahmed Zabana, Fernand Yveton. Ils ne voulaient certainement pas se dévaloriser et passer pour des ridicules. La bleuite une opération diabolique mise en place par les autorisés coloniales et dont la mise en œuvre fut confiée au capitaine Leger de triste mémoire, visant à torpiller de l'intérieur les maquis de la Révolution de libération nationale en y envoyant des traîtres lourdement armés, continue d'inspirer les nostalgiques et autres partisans de la néo-colonisation. La différence entre la Bleuite d'hier et celle d'aujourd'hui, réside dans la qualité des recrues. Hier ce sont de pauvres paysans illettrés appâtés « achetés » par le dit capitaine qui étaient envoyés en mission d'infiltration dans les maquis et d'y vivre dans des conditions inhumaines. Aujourd'hui, les recrues sont des personnes instruites fréquentant la résidence de l'ambassadeur de France, occupant des postes sensibles dans les rouages et autres établissement publics de l'État. La recrue Sansal, une personne âgée, mature, à la limite de la sur-maturation, bardée de diplômes, arborant un cv alléchant, désirant ardemment réintégrer la nationalité française, prête à vomir sur son pays d'origine, à faire le sale boulot que rechignent les Français de « souche », constitue l'archétype des harkis nouvelle génération. Au lieu d'un capitaine en treillis militaire qui assure la coordination des opérations de sabordage de la Révolution de construction nationale, cette mission est désormais confiée à un civil en costume cravate demeurant dans une confortable résidence d'État. Son excellence l'ambassadeur Xavier Driencourt, semble, à en juger à travers son accréditation pour un de deuxième mandat à Alger, avoir rempli largement le rôle du capitaine Leger des temps modernes. Un rôle qu'il continue de jouer même après sa retraite bien méritée. Pour situer ce que le sieur Boualem, un individu sans envergure ni épaisseur inconnu au bataillon, a fait à notre Algérie, il me plaît d'emprunter à notre monde paysan une croustillante anecdote qui s'était passée réellement dans un coin de notre pays continent. A ce propos, je cite de mémoire : En allant chercher l'eau à la fontaine, ce lieu commun respecté, voire sacralisé au regard de son importance, les mamans qui s'y retrouvent quasi quotidiennement parlaient de toutes les choses de la vie qui les entourent. Parmi les sujets abordés souvent, les exploits de leurs enfants occupaient la bonne place. Et chacune d'elles y allait de sa verve pour exposer et louer les qualités humaines de ses enfants. Il s'est trouvé une maman qui n'avait rien à dire de son seul garçon et dont personne n'en parle ; ni en bien ni en mal. Exaspérée et quelque part blessée dans son amour propre, elle fustige son enfant et le traite de vaurien, inutile pour lui et pour la société. En réaction à ce déluge de reproches maternels, ce vaurien, droit dans ses bottes, alla déféquer dans la fontaine commune, source de vie. Depuis, il est devenu un sujet de toutes les conversations. Désormais, ce vaurien symbolise honteusement l'exemple négatif que la cité combat. À méditer ! C'est ce que le sieur Sansal Boualem n'a pas cessé, pour attirer les regards sur sa personne, de faire depuis son installation chez « fafa », sa mère de cœur. Indéniablement, incapable de faire du bien, il a opté pour faire le mal en déféquant et vomissant son venin sur notre pays, les quelques cinq millions de martyrs, sur ses enfants dignes et fiers de leur maman qui les a vu naître, nourris et promus. Yaquelfelghella, issebfelmella. Ainsi a statué de manière sibylline et avec finesse la rue algérienne pour catégoriser cet énergumène renégat. *Agronome |
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