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L'Algérie, une «épine dans la gorge» de ses ennemis

par Salah Lakoues

La campagne médiatique qui suggère qu'après la prise de Damas, ce serait au tour de l'Algérie de « tomber », reflète une stratégie bien connue visant à affaiblir les États souverains non-alignés ou opposés aux intérêts des grandes puissances occidentales. Cette vision repose sur une théorie selon laquelle une suite logique d'interventions ou de déstabilisations est orchestrée dans certains pays du Sud global. Voici une analyse de cette campagne :

1. Les cibles successives : Irak, Libye, Syrie, Soudan

Irak (2003) : l'invasion américaine a officiellement été justifiée par la possession d'armes de destruction massive, mais elle s'est avérée être un prétexte pour renverser un régime non-aligné et s'assurer un contrôle sur les ressources pétrolières.

Libye (2011) : l'intervention menée sous couvert de protéger les civils a rapidement évolué en un renversement du régime de Kadhafi, plongeant le pays dans le chaos et permettant une fragmentation politique durable.

Syrie (2011 – aujourd'hui) : le conflit en Syrie a vu des puissances régionales et internationales tenter de remodeler le pays en soutenant des factions opposées. La victoire des groupes armés va-t-elle plonger le pays dans le chaos ? Soudan (2023) : la guerre civile actuelle, bien qu'internationale dans ses ramifications, est perçue par certains comme une continuation des tentatives de reconfiguration de la région.

Ces cas montrent un schéma de fragmentation des États souverains, souvent justifié par des arguments comme les droits de l'homme, la lutte contre le terrorisme ou la démocratie, mais avec des conséquences dévastatrices pour les populations locales. 2. Pourquoi l'Algérie ?

L'Algérie représente une cible symbolique et stratégique pour plusieurs raisons : une politique étrangère souveraine : l'Algérie défend des positions de non-alignement et s'oppose aux ingérences étrangères, notamment en Libye et au Sahel. Des ressources stratégiques : le pays est riche en hydrocarbures et constitue un acteur clé dans le domaine énergétique, notamment pour l'Europe.

Une histoire de résistance : l'Algérie, forte de son passé révolutionnaire, symbolise une indépendance politique qui inspire d'autres pays du Sud global.

Un rôle régional stabilisateur : sa médiation dans les conflits régionaux et son refus de se plier aux injonctions des puissances étrangères dérangent certaines agendas.

3. Les outils de déstabilisation

Campagnes médiatiques : des narratifs alarmistes ou négatifs sont construits pour ternir l'image de l'Algérie.

Par exemple, la mise en avant de tensions internes ou d'un supposé « printemps arabe algérien ».

Exploitation des divisions internes : la manipulation des revendications sociales, économiques ou identitaires peut servir à semer le chaos.

Pressions économiques et diplomatiques : sanctions indirectes, pressions sur les partenaires commerciaux ou tentatives d'isoler l'Algérie diplomatiquement. Soutien aux mouvements subversifs : encouragement ou financement de groupes opposés au pouvoir en place.

4. Une stratégie prévue depuis longtemps ?

Certains analystes estiment que ce type de campagnes s'inscrit dans un plan global de reconfiguration géopolitique :

Le « Grand Moyen-Orient » : un concept promu dans les années 2000 visant à remodeler la région en morcelant les États-nations en entités plus petites et plus contrôlables. Domino de déstabilisations : en affaiblissant les États résistants un à un, les puissances étrangères cherchent à éliminer toute contestation à leur hégémonie. Cependant, ce type de stratégie ne réussit pas toujours.

5. Résilience algérienne

L'Algérie dispose de plusieurs atouts qui compliquent ce type de plan : une armée nationale solide : l'ANP est une institution respectée, dotée d'une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme.

Un peuple vigilant : les Algériens sont conscients des dangers des ingérences étrangères et restent attachés à leur souveraineté.

Un réseau diplomatique actif : l'Algérie s'appuie sur son rôle dans les organisations régionales et internationales pour défendre ses positions.

Des réformes internes : les efforts du gouvernement pour moderniser l'économie, améliorer les infrastructures et réduire la bureaucratie renforcent la résilience du pays. La campagne visant à présenter l'Algérie comme une prochaine cible après Damas s'inscrit dans une guerre médiatique visant à influencer l'opinion publique et à préparer le terrain pour des tentatives de déstabilisation.

Cependant, l'histoire et les spécificités de l'Algérie montrent qu'elle a la capacité de résister, à condition de maintenir son unité nationale et de poursuivre les réformes internes. Le contexte international multipolaire, avec l'affirmation des BRICS et la montée en puissance des pays du Sud global, pourrait également limiter les possibilités d'une telle campagne contre l'Algérie. Il est vrai que certains médias occidentaux ont souvent eu tendance à adopter une approche biaisée ou sensationnaliste lorsqu'ils couvrent l'Algérie, particulièrement en période de tensions politiques ou sociales. Cette posture, parfois marquée par des critiques exacerbées, peut s'inscrire dans une logique géopolitique visant à discréditer l'Algérie en raison de son indépendance dans ses choix politiques et économiques, notamment son positionnement dans un monde multipolaire et son refus de s'aligner sur des agendas étrangers.

Les comparaisons alarmistes entre l'Algérie et la Syrie relèvent souvent d'une tentative de prophétiser un effondrement qui n'a pas eu lieu. L'Algérie, bien que confrontée à des défis internes, a su préserver sa stabilité, notamment grâce à des choix souverains et à une gestion prudente des crises, comme celles du Hirak ou de la pandémie de Covid-19.

Ce parallèle semble ignorer les différences fondamentales entre les deux pays, que ce soit sur le plan historique, sociopolitique ou économique.

Cette « meute médiatique » pourrait également s'expliquer par l'inquiétude que suscite l'Algérie en tant qu'acteur régional influent, capable de défendre ses intérêts et ceux de ses voisins dans le cadre de politiques non alignées. La politique étrangère algérienne, souvent critique envers les ingérences étrangères et les doubles standards, dérange certaines puissances, d'autant plus que l'Algérie plaide activement pour des solutions pacifiques et respectueuses des souverainetés.

Face à ces critiques, l'Algérie semble miser sur une stratégie de résilience, en mettant en avant ses succès internes comme le développement des zones d'ombre, les réformes institutionnelles et son rôle diplomatique dans des dossiers internationaux sensibles (Palestine, Sahara occidental, Libye). Cette posture, qui s'inscrit dans une continuité historique d'affirmation de souveraineté, reste un pilier de sa stabilité face aux tentatives de déstabilisation.

L'Algérie a effectivement démontré une résilience remarquable face aux tentatives de déstabilisation, tirant des leçons précieuses de son expérience historique. La décennie noire (1991-2002), a profondément marqué la société algérienne, mais elle a également renforcé la cohésion nationale autour de la préservation de la stabilité et de la souveraineté. Cette résilience s'est manifestée à nouveau en 2011, lorsqu'elle a su éviter les pièges des «printemps arabes» grâce à une anticipation stratégique, l'unité entre le peuple, l'armée et les services de sécurité, et une réforme mesurée des institutions.

Facteurs de résilience

1. Unité du peuple et des institutions :

Le peuple algérien, conscient des dangers du chaos, a su préserver le dialogue et lviter les violences massives.

L'armée et les services de sécurité, forts de l'expérience de la lutte antiterroriste, ont joué un rôle clé dans la protection de la nation contre les menaces internes et externes.

2. Réformes économiques et diversification :

l'Algérie a entrepris des efforts pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures, avec des investissements croissants dans l'agriculture, les énergies renouvelables, les industries manufacturières et les infrastructures.

Les initiatives visant à promouvoir les petites et moyennes entreprises, à développer les zones rurales et à intégrer l'économie informelle participent à cette diversification.

3. Justice sociale équilibrée :

Des politiques telles que la subvention des produits de base, l'accès élargi à l'électricité, à l'eau et aux services de santé dans les zones d'ombre, et la lutte contre la bureaucratie et la corruption montrent un engagement en faveur de l'équité sociale. L'accent mis sur la jeunesse, notamment par des programmes de soutien à l'entrepreneuriat et l'insertion professionnelle, contribue également à renforcer la cohésion sociale.

Un modèle de souveraineté

L'Algérie s'impose aujourd'hui comme un exemple d'État souverain qui, malgré les pressions externes et les défis internes, défend une vision indépendante et une approche pacifique des relations internationales. Sa politique de non-alignement, associée à une diplomatie active dans des dossiers sensibles (Sahara occidental, Libye, Palestine), renforce son rôle régional et international.

L' Algérie est un exemple unique de résilience et de souveraineté, forgé par son histoire et sa détermination à préserver son indépendance politique et économique. Par sa lutte héroïque contre le colonialisme, elle a inscrit dans sa conscience nationale une méfiance instinctive envers toute forme de domination étrangère, qu'elle soit militaire, économique ou culturelle. Cette expérience historique, combinée à une politique de non-alignement constante, a fait de l'Algérie une nation difficile à soumettre, malgré les pressions extérieures.

Une nation forgée par la lutte pour la liberté

L'Algérie est l'un des rares pays à avoir remporté une guerre d'indépendance à un coût humain colossal, ce qui lui confère une identité nationale fortement enracinée dans la souveraineté et la dignité. Ce passé a renforcé une vigilance collective face aux ingérences étrangères, qu'elles viennent sous forme de menaces militaires, de sanctions économiques ou d'attaques médiatiques.

Une politique de non-alignement affirmée

Depuis son indépendance en 1962, l'Algérie a opté pour une politique de non-alignement qui reflète son engagement envers :

la souveraineté nationale : refus de toute tutelle étrangère.

Le soutien aux causes justes : Palestine, Sahara occidental, et autres luttes pour l'autodétermination.

Une diplomatie équilibrée : l'Algérie refuse de s'aligner sur des blocs géopolitiques, préférant un monde multipolaire basé sur le respect mutuel et la coopération. Cette posture en fait une puissance régionale respectée, mais aussi une cible pour ceux qui perçoivent son indépendance comme une menace à leurs intérêts stratégiques.

Un rempart contre les ingérences extérieures

L'Algérie n'est pas une « proie facile » pour plusieurs raisons :

1. Force militaire et sécurité nationale : une armée bien équipée et expérimentée, soutenue par des services de renseignement efficaces.

2. Unité nationale face aux menaces : bien que la société algérienne ait ses tensions internes, elle se mobilise rapidement lorsqu'il s'agit de défendre la souveraineté du pays.

3. Ressources naturelles stratégiques : les hydrocarbures confèrent à l'Algérie un levier économique et géopolitique.

4. Un modèle économique en mutation : les efforts de diversification économique renforcent sa résilience face aux pressions extérieures.

Une proie qui riposte

Face aux tentatives de déstabilisation, l'Algérie mise sur :

la mobilisation de son peuple : conscient des enjeux, il est difficile de diviser la société algérienne.

La diplomatie proactive : elle renforce ses alliances avec les BRICS, les pays africains et arabes, tout en diversifiant ses partenariats économiques.

Sa capacité à contrer les narratifs biaisés : l'Algérie déploie des efforts pour rétablir la vérité sur la scène internationale.

L' Algérie, par son histoire, ses ressources et sa détermination, est une puissance qui ne se laisse ni dominer ni intimider. Ses ennemis savent qu'elle ne plie pas facilement, et son peuple, fidèle à l'esprit de Novembre 1954, veille toujours à ce que la souveraineté nationale reste inviolable.

L'Algérie occupe une place singulière dans l'histoire du monde arabe et de la lutte anticoloniale, en raison de la manière dont elle a obtenu son indépendance. Contrairement à d'autres pays arabes, l'Algérie a dû recourir à une lutte armée acharnée et prolongée pour arracher sa souveraineté à la France, une puissance coloniale qui considérait l'Algérie comme une partie intégrante de son territoire.

Une guerre unique par son intensité et son impact

1. Une lutte armée massive :

La guerre d'indépendance (1954-1962), menée par le FLN (Front de libération nationale) et l'ALN (Armée de libération nationale), a mobilisé tout le peuple algérien dans une lutte qui a coûté la vie à plus d'un million et demi de martyrs.

L'Algérie a démontré que même une puissance coloniale fortement armée pouvait être vaincue par un peuple déterminé à recouvrer sa liberté.

2. Porter la guerre chez le colonisateur :

Le FLN a non seulement combattu sur le sol algérien mais a également étendu la lutte au territoire français, avec des actions dans les grandes villes, notamment Paris, marquant un tournant dans la guerre.

La bataille de Paris (1958-1961), y compris la répression sanglante du 17 octobre 1961, a mis en évidence l'ampleur du conflit et exposé au monde entier la brutalité de l'État français.

3. Une défaite militaire et politique pour la France :

L'accord d'Évian en 1962 a non seulement marqué l'indépendance de l'Algérie mais aussi la défaite d'une puissance coloniale incapable de maintenir son emprise face à une insurrection populaire.

Ce fut une défaite politique, car la guerre d'Algérie a mis en lumière les contradictions morales et les crimes du colonialisme, rendant impossible pour la France de justifier sa domination.

Un traumatisme non digéré par la France

1. Refus d'accepter la défaite :

Une partie des élites françaises, tant politiques qu'intellectuelles, peine encore à reconnaître pleinement la défaite face au FLN, ce qui se traduit par des récits biaisés sur la guerre et une minimisation des crimes coloniaux.

Cette attitude se reflète également dans l'utilisation de la guerre d'Algérie comme «rente mémorielle» pour mobiliser des discours nationalistes en France.

2. Les mémoires conflictuelles :

Le refus d'assumer les crimes coloniaux, comme les massacres de Sétif (1945), du 17 octobre 1961 ou la torture systématique, alimente des tensions persistantes dans les relations franco-algériennes.

En Algérie, la mémoire de la guerre reste vivante, inscrite dans la conscience nationale comme une source de fierté et de vigilance face à toute forme de néocolonialisme.

Un modèle pour le monde

L'indépendance algérienne n'a pas seulement été une victoire nationale : elle a inspiré les mouvements de libération dans le monde entier. L'Algérie, devenue un symbole de résistance et de dignité, a joué un rôle clé dans le soutien aux luttes anticoloniales en Afrique, en Asie et en Amérique latine, consolidant sa politique de non-alignement.

Un message actuel

Aujourd'hui encore, l'Algérie rappelle par son histoire que la souveraineté se conquiert et se défend par la détermination, l'unité et le sacrifice. Face aux tentatives d'ingérence et aux pressions internationales, son héritage de lutte continue de guider ses choix politiques et de préserver son indépendance.

Ainsi, la guerre d'Algérie n'est pas seulement un événement historique : c'est un acte fondateur qui résonne toujours dans les rapports entre les deux nations et dans le monde arabe et africain.

L'éducation de la jeunesse est effectivement l'une des clés de la force de l'Algérie. Dès les premières années de l'indépendance, le pays a fait de l'éducation une priorité nationale, consciente que c'est à travers l'instruction et la formation des générations futures qu'une nation peut préserver sa souveraineté, se développer et s'affirmer sur la scène internationale.

L'éducation comme pilier de l'édification nationale

1. Lutte contre l'analphabétisme postindépendance :

À son indépendance, l'Algérie faisait face à un taux d'analphabétisme très élevé, conséquence directe de la politique coloniale. Les autorités algériennes ont immédiatement investi massivement dans l'éducation, ouvrant des écoles dans toutes les régions, y compris les zones rurales les plus reculées.

2. Accès universel à l'éducation :

L'enseignement est gratuit et obligatoire jusqu'à 16 ans, garantissant à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale ou géographique, un accès à l'éducation. Ce système a permis de former une population éduquée, capable de relever les défis économiques, sociaux et technologiques.

3. Formation supérieure et développement des compétences :

Les universités algériennes ont connu une expansion rapide, formant des milliers de diplômés chaque année dans des domaines variés, allant des sciences et de la médecine à l'ingénierie et aux sciences sociales.

4. Promotion de la culture et de l'identité nationale :

Le système éducatif joue également un rôle crucial dans la préservation de l'identité nationale, en mettant en avant l'histoire, la langue et les valeurs algériennes, renforçant ainsi le sentiment d'appartenance et de patriotisme chez les jeunes.

Un moteur de résilience et de progrès

L'éducation contribue directement à :

Renforcer la cohésion sociale : une jeunesse instruite est mieux préparée à comprendre et à résoudre les défis sociopolitiques.

Préparer l'avenir économique : avec les initiatives en faveur de l'entrepreneuriat, de l'innovation technologique et de la recherche scientifique, l'éducation favorise la transition vers une économie diversifiée et moderne.

Faire face aux défis internationaux : une jeunesse éduquée est un atout stratégique pour défendre la souveraineté et promouvoir la vision de l'Algérie sur la scène mondiale.

Les défis à relever :

Cependant, le système éducatif algérien fait face à des défis, tels que : la modernisation des programmes pour répondre aux besoins d'un monde en mutation. La lutte contre le décrochage scolaire dans certaines zones rurales. L'amélioration des infrastructures et des conditions d'enseignement.

Une jeunesse engagée et patriote

Malgré ces défis, l'Algérie peut compter sur une jeunesse dynamique, porteuse d'espoir et d'innovation. L'éducation ne se limite pas à transmettre des savoirs : elle nourrit un esprit critique, un sens du devoir et une volonté de contribuer à la construction de la nation.

La stratégie politique de l'Algérie repose sur plusieurs axes visant à renforcer la stabilité régionale, en particulier en Libye et dans les pays du Sahel.

1. Stabilité en Libye :

L'Algérie plaide pour une solution politique inclusive en Libye, fondée sur le dialogue entre les différentes parties sans ingérence étrangère. Elle soutient le rôle de l'ONU et l'organisation d'élections libres pour rétablir la souveraineté libyenne. L'Algérie a accueilli plusieurs conférences pour encourager les factions libyennes à parvenir à un consensus. Elle insiste sur le respect de l'intégrité territoriale de la Libye. 2. Sécurité au Sahel :

l'Algérie s'oppose fermement à toute intervention militaire étrangère dans la région, préférant des solutions africaines aux défis sécuritaires. Elle appuie les initiatives de paix au Sahel tout en collaborant avec ses voisins dans la lutte contre le terrorisme et le trafic transfrontalier.

Le pays joue un rôle actif dans la médiation.

3. Une approche de souveraineté et de non-alignement :

L'Algérie maintient une politique de non-alignement et d'indépendance diplomatique, en cherchant à réduire les influences extérieures qui pourraient déstabiliser la région. Elle met en avant la coopération africaine et arabe pour relever les défis communs.

Objectifs stratégiques :

Prévenir la fragmentation des États de la région.

Contenir l'expansion des groupes terroristes et des conflits armés.

Promouvoir le développement économique et social comme vecteur de stabilité. Ces efforts s'inscrivent dans la vision de l'Algérie pour un Maghreb et une Afrique sahélienne unifiés et pacifiés, qui rejettent les ingérences étrangères.