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Plusieurs
partis politiques ont tranché leur position par rapport à la prochaine élection
présidentielle, prévue le 7 septembre prochain. Alors que le
Parti des travailleurs (PT) a présenté, ces derniers jours, sa candidate à
cette élection, Mme Louisa Hanoune, ainsi que le FFS,
qui a décidé de participer à l'élection présidentielle et de présenter un
candidat qui sera désigné lors de la tenue imminente d'un congrès
extraordinaire, en sus de la candidate du parti UCP Mme Zoubida
Assoul, quatre partis politiques, le Rassemblement
national démocratique (RND), le Mouvement El Bina et le Front El Moustakbal, ont choisi de former une alliance «entre des
formations partageant des dénominateurs communs et des objectifs clairs visant
à réaliser un consensus national pour protéger les intérêts du peuple et
appuyer toutes les démarches participant de l'édification d'une Algérie forte»,
selon une déclaration du SG du FLN, Abdelkrim Benmbarek.
On laisse entendre également que le prochain rendez-vous électoral n'est pas l'assise de cette alliance, affirmant qu'elle «n'est pas conjoncturelle liée à l'échéance présidentielle, mais a vocation à s'étendre au-delà pour prendre des positions dans les domaines politique, juridique et socioéconomique». Mais, difficile de croire que cette alliance entre les quatre partis pouvait prendre forme s'il n'y avait pas entre eux un consensus à propos de l'élection présidentielle et, surtout, autour du candidat qu'ils devraient présenter ou soutenir lors de cette échéance. Concernant la participation au scrutin du 7 septembre prochain, le secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, a affirmé, dans une déclaration à la presse, que l'alliance «proposera un candidat consensuel remplissant les conditions requises, notamment la capacité à préserver les acquis réalisés depuis 2019 et à poursuivre les réformes pour atteindre les objectifs fixés». Alors que le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, n'y est pas allé par quatre chemins pour annoncer le plébiscite du Conseil de la choura, tenu vendredi 24 mai, à l'option du soutien à la candidature du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à un deuxième mandat. Inévitablement, l'alliance plébiscite également cette option, sinon elle ne peut pas tenir la route. Peut-être qu'on attend tout juste que le président Tebboune officialise sa candidature pour un deuxième mandat pour en faire l'annonce. Un choix libre et convaincu. D'autres partis vont se prononcer sur la question dans les prochains jours, décider de participer ou non aux élections présidentielles et quels seront les candidats que chaque parti va présenter si la participation l'emporte. Peut-on s'attendre à ce que d'autres alliances se forment dans ce sillage pour soutenir d'autres candidats ? Le MSP, qui a toujours cherché à former des alliances, a annoncé hier proposer la candidature de son président, Abdelaali Hassani Cherif. D'autres partis encore, et probablement des personnalités indépendantes, devraient se prononcer sur la question d'ici la fin du mois de mai début juin, et se préparer à un été chaud. |
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