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Beaucoup
d'intellectuels et de personnalités politiques connus se sont tus lorsqu'il a
fallu dénoncer le génocide du peuple palestinien exécuté par l'armée sioniste.
Certains ont au contraire essayé d'allumer des contre-feux et de mettre en
place la traditionnelle riposte sioniste qui consiste à imposer les conditions
et les limites du débat public. En France, les sempiternels Sayanim,
bien implantés dans les rédactions parisiennes, n'ont pas réussi à contenir le
basculement de l'opinion publique dans le soutien à la cause palestinienne et
la dénonciation du génocide du peuple palestinien.
Aux Etats-Unis et avant que les grands campus américains ne se réveillent comme du temps de la guerre du Vietnam, certains ont excellé par un soutien sans limite à l'entité sioniste. Un élu du Michigan, Tim Walberg dont il faudra retenir le nom, a simplement préconisé de traiter Gaza comme ont été traitées les villes d'Hiroshima et de Nagasaki. Ce protestant sioniste s'est ensuite rétracté mais la faute est commise et est impardonnable. Rony Brauman, médecin et un des fondateurs de Médecins sans frontières, a au contraire exprimé son indignation par rapport au génocide du peuple palestinien en déclarant que l'entité sioniste constituait désormais un danger mortel pour la communauté juive dans le monde. Après plus de 35.000 morts dont plus de 15.000 enfants et nourrissons, certains soutiens inconditionnels de l'entité sioniste essayent de changer d'opinion et de tenir subitement des propos un peu plus nuancés. Et nous pensons ici aux membres de la société civile et du sérail politique, non pas à ceux qui en situation de responsabilité politique ont fourni armes et munitions à l'armée sioniste et qui devront eux répondre de leurs actes pour complicité de génocide. Mais ces discours et déclarations récentes de personnalités politiques occidentales sont tardifs et opportunistes. En France, par exemple, les vrais lanceurs d'alerte ont été le parti de la France insoumise et quelques personnalités courageuses qui ont encore de l'honneur comme l'ancien Premier ministre De Villepin connu pour sa franchise et la clairvoyance de son analyse politique. Pour la première fois depuis la Nekba et la création de l'entité sioniste sur les terres de la Palestine, le génocide de Gaza commis par le génocidaire Netanyahou et son équipe a révélé aussi une nouvelle réalité. La défaite de l'entité sioniste face à la résistance du peuple palestinien conduite par le Hamas et le Djihad islamique palestinien est désormais actée. Une triple défaite d'ailleurs. Militaire puisque aucun acquis n'a été concrétisé sauf l'assassinat aveugle et massif, en réponse aux combattants palestiniens qui eux s'attaquent aux soldats sionistes, des nourrissons, des femmes et des personnes âgées. Une extermination de masse en somme caractéristique principale des génocides. Défaite sur le plan de la guerre de l'image et des médias. Les mensonges sionistes ne sont pas passés cette fois-ci malgré les moyens colossaux mis en œuvre (chaînes de télés, bataillons d'éditorialistes, de consultants,...). Défaite sur le plan de l'opinion internationale puisque partout dans le monde les campus s'enflamment et les manifestations de soutien à la Palestine de millions de personnes se multiplient. Et enfin et surtout défaite sur le plan de l'histoire et démystification du récit sioniste, les générations futures ne se souviendront que du génocide palestinien commis par les descendants de ceux qui ont vécu Auschwitz et Dachau. |
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