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Depuis sa
«création», l'entité sioniste dénommée «Israël» a commis, en Palestine occupée,
plus d'une dizaine de massacres de population sans que cela ne change quoi que
ce soit, jusqu'ici, à la position des Etats qui la soutiennent, soit
directement comme les USA, la France, le Royaume-Uni et le Maroc, entre autres,
soit à travers les lobbies et autres groupes de pression, pour bien d'entre eux
«invisibles» mais puissants, car tenant les cordons de la bourse
internationale.
Un carnage qui choque le monde. Tout dernièrement, alors qu'une foule de milliers de Ghazaouis, menacés par la famine, attendait la distribution de l'aide humanitaire, les soldats israéliens ont ouvert le feu, tuant plus de 110 personnes et blessant près de 800 autres. Une boucherie certes dénoncée par de nombreux pays, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU, à la demande de l'Algérie, s'est réuni en urgence, à huis clos. Mais, bien sûr, et faut-il s'en étonner, les USA ont bloqué le projet de déclaration condamnant le carnage. Le bilan des massacres des Palestiniens de Ghaza a dépassé les 32.000 morts et 71.000 blessés depuis le début de la guerre. Surtout des femmes (plus de 10.000) et des enfants et on devine aisément le pourquoi du choix de telles cibles. Il s'agit tout simplement d'éliminer toutes les racines régénératrices du peuple palestinien. Plus qu'un génocide, un hu.ma.ni.ci. de planifié. En fait, l'entité sioniste dénommée Israël n'en est pas à sa première opération de large massacre de populations civiles sous prétexte que les résistants palestiniens y sont mêlés. Ce qui est un argument ridicule puisqu'il est répété déjà depuis des décennies et ce, malgré 229 résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu (+1 récemment). Depuis 1920, en matière de massacres délibérés, on en compte plusieurs pour les plus importants (tout en n'oubliant pas les massacres perpétrés quotidiennement en Cisjordanie occupée) : sous le mandat britannique, de 1920 à 1948 (pour accélérer l'établissement d'un Etat juif indépendant), à Deir Yassin en 1948 (avec l'Irgoun, une milice d'extrême droite), en 1982 à Sabra et Chatila, en décembre 1987 lors de la première Intifada, en 2000 lors de la seconde Intifada, et aujourd'hui à Ghaza. L'objectif a toujours été clair. Faire partir de leurs terres tous les Palestiniens et, en cas de résistance, les éliminer physiquement en commençant par les femmes et les enfants (comme cela a été dit clairement par leurs militaires et autres extrémistes ainsi que par leurs partisans en Europe, ces «pauvres blancs» -pour emprunter à Pierre Bourdieu- de la Politique et des Relations internationales à l'image de Enrico Macias, le chanteur débilo-sénile, Habib Meyer, le député (?) franco-israélien dingo et le va-t-en-guerre Bernard Henri Lévy, tous racistes à la base). Beaucoup de similitudes avec ce qu'avaient voulu réussir en Algérie occupée, d'abord le «corps expéditionnaire», avec, entre autres, ses «enfumades», lors des premières années de l'occupation, puis, les miliciens pieds-noirs et les militaires en 1945 (45.000 tués en presque trois jours), puis, durant la guerre, avec les centres de regroupement et/ou de concentration ainsi qu'à travers les zones «interdites» puis brûlées au napalm (dont le 20 août 1955 avec ses 20.000 tués en quelques jours), puis juste avant l'indépendance avec l'OAS (dont Enrico Macias fut un membre actif) avec des centaines de tués dont beaucoup de femmes et d'enfants. Au total, depuis le début de la colonisation jusqu'à l'indépendance, plus de 5 millions de martyrs. Les sionistes comme les ultras pieds-noirs, comme les nazis hitlériens, comme les partisans de l'apartheid en Afrique du Sud et en Namibie, comme les Américains au Vietnam et en Afghanistan, comme , voulaient «tout», oubliant qu'il y a « ou rien !». Les uns ont tout perdu (et fait tout perdre), les autres perdront tout (et risquent même de faire tout perdre à bien des juifs du monde). C'est l'Histoire, sur le temps long, qui l'enseigne ! |
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