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Le
sujet de la santé revient à l'ordre du jour avec l'ensemble de ses branchements
bien qu'il n'a jamais été négligé, loin s'en faut. Il était naturel qu'il soit
abordé dans le détail par le gouvernement, les syndicats, les médecins, les
étudiants et par tous les acteurs impliqués dans ce secteur névralgique pour le
pays. A l'image d'autres domaines importants, la mise en ordre du secteur de la
santé est d'actualité.
Le ministre de la Santé a été bien avisé de réunir les représentants de tous les concernés dans ce domaine que l'on ne peut détacher des autres secteurs vitaux bénéficiant de l'attention particulière des autorités publiques. La santé et la médecine sont indubitablement liées à l'ensemble des nerfs sociaux, économiques et politiques qui régissent la vie de la société algérienne. Celle-ci est en bataille contre plusieurs fronts à la recherche d'un général redressement conforme à un développement national sain pour parfaire sa souveraineté. L'erreur serait donc de rester accroché à l'esprit qui faisait de la pratique médicale une culture réservée à l'anoblissement social alors que son premier rôle est dévolu à la sauvegarde des vies donc à participer à garantir la santé de la population. Aucun autre métier n'a autant de densité humaniste que celle qui doit caractériser ceux qui en ont fait leur sacerdoce. Il va de soi qu'un praticien médical a droit à un minimum de reconnaissance et qu'il doit être accompagné dans la mission qu'il a choisie. Il est faux de penser que l'auréole honorifique doit être portée sur sa tête, alors que sa place est dans son environnement général, en premier lieu dans les nécessités, petites et grandes dont il a cruellement besoin aujourd'hui. Ainsi paré par le monde de la santé, les histoires de diplômes et de «hargas» préconçues seront versées dans les aléatoires et le médecin ne sera pas un épicier. |