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Alors que les propriétaires d'écoles privées gardent encore
le silence profond à propos de l'annonce, lors du dernier Conseil des
ministres, de nouvelles mesures régissant les établissements d'enseignement
privé, silence qu'on ne peut se hâter de considérer comme une approbation de ce
qui a été décidé, d'autres acteurs de la famille de l'Éducation, notamment les
syndicalistes et les représentants des associations de parents d'élèves, ont
salué les conclusions concernant les conditions et procédures d'agrément des
établissements d'éducation et d'enseignement privés.
Réagissant à cette décision, la présidente de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves a souligné qu'»il est désormais nécessaire d'organiser l'activité de ces écoles en mettant fin au désordre les caractérisant, notamment en ce qui concerne l'application stricte du programme national de l'Education nationale». Tout en appelant, dans le même sens des conclusions du Conseil des ministres, «à un contrôle rigoureux et constant» du fonctionnement de ces écoles, qui sont censées, a-t-elle dit, «s'aligner avec l'enseignement public dans notre pays, et non pas le concurrencer», d'autant qu'ils ont le même objectif, à savoir «garantir un meilleur enseignement aux élèves». D'autres syndicalistes ont fait part de leur soutien à cette décision en estimant qu'il s'agit « de décisions nécessaires et urgentes reflétant une solide volonté politique de mettre fin à l'anarchie et aux violations constatées au niveau de ces établissements ». En somme, si tout ce qu'on demande aujourd'hui existe dans le cahier de charges, il y a lieu de penser que le problème réside dans le suivi sur le terrain ainsi que les propriétaires de certains établissements privés qui ne respectent pas leurs engagements contenus dans le cahier de charges, notamment l'exigence de l'application du programme national de l'Education nationale. De ce point de vue, le nouveau cahier de charges portera sur « la rigueur » dans l'application de ses textes, comme l'a souligné le ministre de l'Education, en mars 2024, notamment les critères d'octroi des autorisations et la conformité à la législation dont on ne peut s'assurer qu'à travers des contrôles réguliers et imprévus. Certainement qu'il y a des arrangements à introduire dans le cahier de charges, mais il faut également mesurer les défaillances humaines dans sa mise en application. |
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