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Finalement, les soubresauts tragiques et continuels des événements
planifiés par les hommes devraient induire à la conclusion que l'espèce humaine
n'a que très peu de différences avec celle des animaux. Visibles en divers
lieux, l'avancée du nazisme rampant à visage découvert et la flambée des
génocides ne cessent de démontrer que l'être humain porte mal l'honorabilité de
son identification car les faits prouvent qu'il n'est qu'ogre et gros poisson,
prédateur armé d'un égo surdimensionné soumis à la volonté de la destruction.
La persistance dans la recherche d'une justice mondiale semble vouée à l'échec pour que la terre ne soit jamais un éden. Des bonnes volontés tentent sans cesse d'instituer des règles pour une bienséance humaine, mais elles butent toujours, depuis la nuit des temps, sur les diktats des plus forts. Leurs recommandations et leurs prières ne rencontrent malheureusement que la mauvaise foi des puissants car à l'instar des profondeurs des faunes, la sauvagerie humaine tend à prouver que l'animalité doit demeurer le propre de l'homme. La confusion entre la vie et la mort tend de plus à transformer l'espoir de paix et de progrès en chimère avec la profusion des génocides et la ségrégation. Les suprématistes ne se rendent pas compte que leurs profils s'apparentent à ceux de voraces rats d'égouts et des mites dévastatrices décidés à en finir avec le peu qui reste de noble chez l'homme. Ghandi, Lénine, Guevara, Castro, Robespierre, Mandela et d'autres nombreux porteurs d'idées sur le bonheur de l'homme n'ont fait que passer. Les empreintes qu'ils ont laissées ne seraient que tatouages sur l'histoire des humains apparentés aujourd'hui à des ours affamés. Les tridents sataniques des puissances n'arrêtent pas de défigurer l'humanité pour que le monde obéisse au règne de bipèdes prétendus pensants, hyènes et loups particuliers. La prédation n'a jamais été l'attribut des seuls animaux. |
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