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Comme de coutume, les Etats-Unis en tête, l'avant-garde des
puissances occidentales vient hier encore une fois mettre en garde avec un
déguisement des mots l'Iran contre sa déclaration récente de riposter à
l'agression israélienne dont il a été victime. La mise en garde n'est pas une
menace en l'air car elle est convaincue que l'Iran tiendra parole. Sauf qu'elle
ne sait pas comment les Iraniens s'y prendront et il est douteux que Téhéran
agira par le Hezbollah interposé car la violation et l'outrage flagrant faits à
sa souveraineté ne se suffiraient pas maintenant et au vu de leur gravité,
d'une réplique tiède dans la logique d'une guerre entre intermédiaires connus
ou supposés.
L'assassinat du premier responsable du Hamas au cœur de Téhéran est dans une logique évidente, une déclaration de guerre faite par Israël à l'Iran. En agissant ainsi et en élevant son exondement militaire à son plus haut degré, il est certain que Tel-Aviv avait obtenu le feu vert préalable de ses alliés dans une planification à l'avance établie. Le renforcement des forces navales américaines au Proche-Orient, la fluidité accélérée de l'écoulement de l'armement us livré aux différents pouvoirs alliés de la région augurent d'une stratégie concertée et déjà préparée. La mort récente déclarée accidentelle de l'ancien président iranien et la déclaration du pouvoir iranien de se garder en réserve le dossier nucléaire demeurent des éléments importants dans ce bras de fer actuel. L'éhontée dévastatrice israélienne est allée trop loin pour encore croire à un quelconque effet positif des appels au calme des forces occidentales mais sont contredites par leurs soutiens multiformes et inconditionnels à Tel-Aviv. L'essence et la raison qu'elles accordent au droit international, et au droit tout court, sont les premiers fondements d'une déflagration encore plus vaste dans la région avec des répercussions catastrophiques sur le monde entier. |
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