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Comme
prévu et sans surprise, Washington a utilisé son veto pour faire avorter
l'adoption d'une résolution accordant à l'État de Palestine une pleine adhésion
aux Nations unies.
On ne saurait exagérer en considérant que le veto américain est devenu la guillotine utilisée par les administrations américaines successives pour étouffer toute initiative ou décision en faveur de la Cause palestinienne. Le Conseil de sécurité est désormais prisonnier de l'emprise de Washington et de l'entité sioniste... Il est une guillotine pour l'aspiration légitime des Palestiniens devant les Nations unies, devenues le théâtre de ces exécutions successives au sein du Conseil de sécurité international... Bien sûr, toutes les justifications avancées par Washington ne sauraient légitimer cette décision, et il est indéniable que le Secrétaire d'État Blinken considère que ce vote ne signifie pas l'opposition de Washington à la solution des deux États et que la situation actuelle ne permet pas de progresser vers la reconnaissance de l'État palestinien, ce qui reflète non seulement le mépris de l'administration américaine envers les Palestiniens dans toutes leurs composantes, mais aussi le mépris envers le monde entier... Il est certain que ce vote n'est pas isolé des développements graves dans la région et des attaques mutuelles entre l'entité sioniste et l'Iran suite à l'attaque ayant visé le Consulat iranien en Syrie... Il est probable que Washington ait échangé l'entité sioniste contre une réponse calculée contre l'Iran en échange de ce vote injuste contre la reconnaissance de l'État palestinien, une décision qui va à l'encontre de la majorité des pays du monde pour satisfaire l'entité d'occupation et qui intervient au milieu de l'agression continue contre la bande de Ghaza et les dizaines de milliers de victimes palestiniennes, femmes, enfants, sans-abri et poursuivis par les moyens de mort sionistes incessants qui n'épargnent aucun endroit ou site à Ghaza... Il est naturel que les déclarations de condamnation et de réprobation de divers pays arabes, sur ce veto humiliant qui ne tient aucun compte du poids des pays arabes et islamiques réunis... En fait, l'administration Biden a été honnête dans sa position et n'a jamais promis à aucun moment d'accepter cette décision, mais elle a plutôt continué à tergiverser et à insinuer son soutien et son accord pour la solution des deux États, mais quand et où ?, cela reste inconnu et reste un discours pour la consommation médiatique, pour engourdir les esprits, détourner l'attention et faire croire aux Palestiniens du sérieux du rôle américain dans la réalisation de la justice pour la Cause palestinienne... L'administration américaine a devancé la date du vote et a révélé tôt ses intentions de ne pas permettre le vote sur cette décision et, si nécessaire, d'utiliser le veto, l'épée suspendue au-dessus des têtes pour faire face à cette étape... La vérité est que l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a été claire à ce sujet et a retiré le tapis tôt devant ceux qui pariaient sur un changement de position américaine, bien qu'elle soit souvent absente lors des votes pour laisser la sale besogne à ceux qui la remplacent... Le veto américain, cet instrument de mort et de destruction, n'a pas hésité à verser le sang de milliers de Palestiniens, tout au long de la brutale guerre contre Ghaza. À trois reprises, le pouvoir de Washington s'est manifesté en levant le veto, non pas pour mettre fin au bain de sang, mais pour entraver les tentatives de résolution de conflit. Le 18 octobre 2023, une initiative courageuse du Brésil visant à mettre fin à la violence a été contrecarrée par l'obstruction américaine. Plus tard, le 8 décembre et le 20 février derniers, deux autres résolutions ont subi le même sort, malgré les massacres quotidiens perpétrés par l'occupation et les horreurs du génocide à Ghaza. À chaque fois, Washington a fait pression pour prolonger le carnage, fournissant ainsi davantage d'armes à l'entité d'occupation sous prétexte de son prétendu droit à l'autodéfense, permettant à son allié Netanyahu de poursuivre ses crimes contre l'Humanité, d'assujettir la résistance palestinienne et de maintenir des civils en otage. Si l'on explore les annales des Nations unies, on découvre une multitude de résolutions favorables à la Cause palestinienne, systématiquement balayées par les administrations américaines successives, au gré de l'allié sioniste. Sur les 260 résolutions adoptées depuis la création du Conseil de sécurité des Nations unies, Washington a brandi son veto à 114 reprises, bloquant ainsi toute condamnation de son allié sioniste à 80 reprises, et avortant 45 résolutions en faveur des Palestiniens. Le dernier projet porté par l'Algérie, pourtant soutenu par douze membres, a été rejeté sans ménagement par Washington. Cette décision a été considérée comme une agression flagrante par l'Autorité palestinienne, une nouvelle preuve du mépris total des États-Unis envers les droits et les aspirations du peuple palestinien. Pendant ce temps, Washington continue de fournir de nouvelles armes à son allié de toujours, alimentant ainsi les crimes de génocide qu'il perpètre, sans relâche. Dans un monde où la force semble primer, le peuple palestinien se voit confronté à un choix inévitable : celui de la résilience, encore et toujours. Car ce peuple, opprimé et marginalisé, refuse catégoriquement de disparaître dans l'oubli. Il refuse d'être effacé de l'histoire, car son existence même est un défi à l'injustice et à l'oppression. En conclusion, l'Amérique peut bien se vanter de sa puissance économique et militaire, de son arrogance démesurée, mais elle demeure terriblement démunie lorsqu'il s'agit de faire preuve d'humanité. Ses actions, guidées par des intérêts politiques et économiques étroits, trahissent ses prétentions à incarner les valeurs universelles de liberté, de justice et de dignité humaine. En refusant de reconnaître les droits fondamentaux des Palestiniens, en soutenant aveuglément un régime d'occupation et de colonisation, les États-Unis révèlent leur véritable nature : celle d'un acteur impitoyable, prêt à sacrifier des vies humaines sur l'autel de ses propres intérêts. En résumé, l'usage du droit de veto contre le droit des peuples est souvent perçu comme une pratique : Antidémocratique : Le veto est souvent perçu comme un mécanisme antidémocratique, car il permet à une seule entité de bloquer une décision soutenue par une majorité écrasante. Injuste : Utiliser le veto pour empêcher l'exercice des droits des peuples est considéré comme injuste, car cela prive les peuples de leur droit à l'autodétermination et à la représentation équitable. Oppressif : L'usage du veto peut être considéré comme oppressif, car il maintient les peuples dans des situations de conflit, d'oppression ou d'injustice sans possibilité de recours. Hégémonique : L'utilisation du veto par les grandes puissances peut être perçue comme un acte d'hégémonie, où les intérêts des puissants prévalent sur ceux des peuples plus faibles. Égoïste : Utiliser le veto pour protéger ses propres intérêts au détriment des droits des peuples est souvent considéré comme un acte égoïste et égocentrique. Cynique : L'utilisation du veto peut être qualifiée de cynique lorsque les grandes puissances l'utilisent pour servir leurs intérêts politiques ou économiques sans égard pour les conséquences humanitaires. Inhumain : Bloquer des résolutions visant à protéger les droits des peuples peut être considéré comme inhumain, car cela peut entraîner des souffrances humaines. |
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