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Longtemps écrasé par l'économie rentière, qui ne comptait
que sur les richesses que recèle le sous-sol algérien pour faire tourner
l'économie nationale, le tourisme commence à sortir la tête de l'eau. Grâce à
la beauté de l'Assekrem, qui signifie « regarde et
arrête-toi », et quelques petits efforts pour ragaillardir ce secteur, dont
l'assouplissement en matière de délivrance des visas aux touristes étrangers,
l'Algérie a été classée, parmi les 52 premières destinations touristiques au
monde et la première dans le monde arabe.
C'est le journal américain «The New York Times», qui a dévoilé cette information dans son rapport annuel sur les meilleures destinations touristiques mondiales, faisant de l'Algérie l'une des 52 destinations que le journal recommande de visiter en 2023. L'atout du Sahara algérien, en attendant de faire valoir d'autres lieux hautement touristiques et qui restent inconnus, comme l'a été le «Tassili N'Ajjer», a permis de classer cette destination troisième en Afrique et vingt-deuxième au monde, précédée par la ville ghanéenne d'Accra, qui s'est classée neuvième au niveau mondial et première en Afrique, puis le désert du Namib en Afrique du Sud classé dix-septième au niveau mondial et deuxième en Afrique. « Le Tassili N'Ajjer fait huit fois la taille du Yellowstone aux Etats-Unis d'Amérique », souligne le journal, alors qu'un touriste américain avait relevé lors d'une visite sur les lieux que « les Etats-Unis possèdent des sites semblables, à la seule différence que ceux situés en Algérie sont restés vierges », nous a confié un voyagiste. Le «New York Times» ne tarit pas d'éloges en décrivant les lieux, « un vaste paysage saharien de sable et de pierres, où s'étendent les dunes et les reliefs de la Tadrart Rouge ». Mais tout ce qu'on peut dire sur ces lieux, les voir sur des photos et des reportages vidéo, ne remplace pas une visite physique pour assister au majestueux coucher de soleil et aux couleurs de l'aurore. Commentant ce classement, à travers un tweet, l'ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore-Aubin, a souligné « je ne suis pas surprise de voir l'Algérie sur cette liste, car je sais déjà combien de bons endroits qu'on peut voir ici ». « Penser seulement au nombre d'Américains qui peuvent également le voir à travers un vol direct », a-t-elle ajouté. Un message qui résume, ainsi, ce qu'il reste à accomplir pour faire de ce lieu une destination incontournable, en 2023. Il reste encore à renforcer les liaisons aériennes entre Alger et les capitales en Europe, en Asie et en Amérique. Rappelons que lors de l'inauguration de la 53e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA), le 14 juin dernier, et à laquelle les États-Unis participaient en tant qu'invités d'honneur, le Président Tebboune avait déclaré que « l'Algérie est prête à ouvrir une ligne aérienne directe entre Alger et New York ». Il faut dire que ce vol direct entre Alger et New York tient à cœur à l'ambassadrice US, Mme Elizabeth Moore-Aubin, qui a souligné lors d'une rencontre avec le ministre des Transports, en octobre, que cette liaison aérienne a « un vaste potentiel pour les économies et les populations algériennes et américaines ». Il reste, donc, à soutenir la destination Algérie en renforçant les vols internationaux et inciter les Agences de voyages et de tourisme à aller plus loin que le tourisme religieux. |
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