|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Eric Zemmour, droit dans ses minuscules babouches
taillées à sa juste petite taille tassée, sans sourciller, le regard injecté de
haine, vient enfin de dresser, avec doigté, son infâme programme présidentiel.
Un programme pointé, avec un doigt accusateur, sur les institutions
républicaines bourgeoises accusées de corrompre la société. Un programme qui se
décline en une seule et Majeure mesure, que l'on peut compter sur le doigt de
sa main fripée comme une pomme rainette de la discorde : le redressement de
l'honneur de la France bafouée, selon le vertueux Zemmour, par la vulgaire
classe politique française traditionnelle, moralement compromise par sa longue
gouvernance marquée d'accommodements avec l'islamo-gauchisme et l'immigrationnisme.
Est-ce un hasard s'il a choisi Marseille, ville réputée pour ses mœurs mafieuses, pour exhiber, avec un doigt dressé vers le ciel en guise de prière de soutien adressée probablement à ses dieux protecteurs, sa virtuelle agressive candidature qui rime avec dictature, fracture, pourriture. Vraisemblablement, la cité phocéenne méditerranéenne l'a-t-il replongé dans ses origines familiales connues pour leurs entorses avec la morale et la loi, lui a-t-elle restitué sa véritable nature impulsive, éruptive, répulsive. Quoi qu'il en soit, la France vient de découvrir l'authentique Programme de Zemmour, qui ne rime assurément pas avec amour. Le candidat des extrêmes dérives politiques et comportementales, au casier judiciaire plus chargé que celui d'un voyou des cités (il cumule plusieurs condamnations pénales pour injure publique et provocation à la discrimination raciale), à l'issue d'une escapade marseillaise calamiteuse, perturbée par les antifas criant à tue-tête «Zemmour casse-toi, Marseille antiraciste», a tenu son inique meeting devant une unique dame qu'il avait prise pour une sympathisante. La dame s'est approchée de la voiture où le candidat virtuel mais point vertueux était confortablement calé dans son siège (électoralement éjectable tant sa campagne peine à démarrer, à décoller, elle semble même reculer, voire caler du fait de son programme décalé par rapport à une conjoncture travaillée, en dépit des dénégations médiatiques, par la Question sociale et non un problème racial). Pour rehausser sa réputation, galvanisé par la sollicitation prometteuse de la dame, Zemmour accepte de baisser fougueusement sa vitre afin d'honorer sa supposée admiratrice, plantée devant ses yeux dilatés d'excitations narcissiques. Mal lui en a pris. L'inconnue, en guise de salutations, courageusement lui fait un doigt d'honneur, que Zemmour, en homme réputé pour sa galanterie et, surtout, sa goujaterie, lui rend illico presto, non sans l'avoir accompagné, proféré dans un style caillera, familier au candidat virtuel quoiqu'il adopte à la télévision un langage soigné de circonstance (à cet égard, il est utile de souligner que Zemmour n'est pas un intellectuel au sens noble du terme. C'est un homme qui a tellement souffert dans son enfance de complexes liés à sa physionomie disgracieuse, qu'il a décidé de prendre sa revanche par la lecture. Mais une lecture biaisée et orientée. Comme il a une très bonne mémoire, il est capable de débiter débilement ce qu'il apprend servilement. Zemmour est un autiste intellectuel, enfermé dans le même univers livresque obsessionnel. Il n'a aucune idée originale ou révolutionnaire : il se contente de ressasser et de pasticher des auteurs réactionnaires de son acabit. Zemmour symbolise la décadence de la France bourgeoise), donc non sans l'avoir accompagné de «et bien profond», en présence de sa jeune conseillère intime Sarah Knafo âgée de 28 ans, nullement gênée par la saillie graveleuse de son compagnon virtuel âgé de 63 ans. Et pour cause. Car elle est consciente que ce doigt d'honneur n'est pas destiné à la pauvre femme, mais aux Français, tenus en mépris par cet obscène candidat des vulgaires médias français contrôlés par la corporation financière hexagonale mais aux ramifications internationales. |