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L’excès de «stimulation glutamatergique» est toxique: si la transmission glutamatergique est excitatrice, à l’excès elle déclenche une entrée massive de calcium dans les neurones, entraînant la mort cellulaire par apoptose.
La démonstration des effets toxiques du glutamate a amené à l’hypothèse d’une participation glutamatergique dans les maladies neuro-dégénératives, les troubles anxieux et même la schizophrénie et les troubles de l’humeur.(6) Ce sucre qui rend… fou à tuer Une psychiatre suédoise a observé ce phénomène depuis…1976 ! Elle a montré que les patients dépressifs qui ont un taux de sérotonine bas présentent une fréquence de passage à l’acte suicidaire beaucoup plus élevée (40%) que les dépressifs dont les taux sont normaux (15%).(7) Une équipe de l’université de l’Illinois (Chicago) a découvert que chez un enfant à problème, un taux de sérotonine bas était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire ! Dans une étude étonnante, le criminologue Schoenthaler a démontré dans des populations de délinquants que la réduction des sucres rapides réduit les comportements violents; suite à la réduction des aliments et boissons sucrés chez des détenus d’un centre de détention juvénile, les actes de violence ont diminué de 66%, les tentatives d’évasion ont diminué de 84%, et la dégradation de biens et les vols ont diminué de 51%.(8) Dans une école danoise, on a ainsi instauré un petit-déjeuner obligatoire pour les écoliers à problème. Dans ce repas, les chips, sucreries et boissons gazeuses ont été remplacés par des aliments plus nutritifs et rassasiants. Le résultat est éloquent: moins de bagarres, moins d’absences pour maladies, et... de meilleurs résultats scolaires ! Un célèbre neurochirurgien professeur à l’université de Caroline du Sud (Charleston) va en profondeur sur le sujet critique du diabète dans le «Blaylock Wellness Report» publié en 2009. L’hypoglycémie répétée chez les personnes âgées augmente le risque de confusion mentale, maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Chez les enfants, elle conduit souvent à l’hyperactivité et le déficit de l’attention.[9] Ce professeur démontre aussi le lien étroit entre l’abus d’alcool, l’hypoglycémie et le comportement criminel; «97% des alcooliques sont hypoglycémiques. Lorsque l’hypoglycémie est maîtrisée: 71% atteignent la sobriété contre 25% avec les alcooliques anonymes». Concernant les comorbidités toxiques, les résultats sont tout aussi éloquents. Les études montrent que parmi ceux qui consomment beaucoup de sucre et une nourriture inadaptée, 47% continuent la drogue durant leur période de liberté surveillée. Par contre, parmi ceux qui acceptent une alimentation contrôlée, 13% seulement continuent à se droguer. Dans un article publié en 2006, un psychiatre à l’université d’Helsinki (Finlande) à réalisé son étude sur la sécrétion d’insuline pendant un test de tolérance au glucose chez les délinquants violents; tous avait des chutes vertigineuses des taux de glucose à partir de pics d’hyperglycémie, ce qui occasionnait des troubles explosifs et une personnalité antisociale violente.[10] SYMPTOMES DE L’HYPOGLYCEMIE Certains des symptômes de l’hypoglycémie peuvent inclure: • Nervosité, Irritabilité, sautes d’humeur • Agression, violence, comportement antisocial • Malaise • Tremblements, sueurs froides • Dépression, anxiété • Migraines • Insomnie, cauchemars, angoisse, confusion mentale • La dépendance de sucre • Epilepsie • Sensation soudaine de faiblesse ou épuisement • La toxicomanie et l’alcoolisme • Durée d’attention limitée • Trouble de l’apprentissage • Manque de libido chez les femmes et les hommes • Manque de concentration • Démangeaisons de peau • Vision floue • Phobies • L’énurésie nocturne et hyperactivité chez les enfants Tous les sucres ne sont pas égaux On confond facilement les différents sucres et les édulcorants soi-disant apparentés (aspartame, sucralose, xilytol, etc.). Depuis les travaux de Jenkins et Wolever, plus aucun scientifique sérieux ne parle de «glucide complexe» ni de «glucide simple», ou de sucre «lent» et sucre «rapide» mais d’indice glycémique et de charge glycémique.(11) L’indice glycémique permet de mesurer l’influence d’un aliment sur l’élévation de la glycémie sanguine peu de temps après son ingestion. Plus l’indice glycémique d’un aliment est important, plus la glycémie post-prandiale explose, plus la sécrétion d’insuline est importante, et plus il y a de lipogenèse de novo avec production et stockage de triglycérides (sucres) dans nos tissus adipeux. Exemples d’aliments à haut indice glycémique Exemple d’aliments à faible indice glycémique Il faut consommer les aliments dans leur état naturel le plus fréquemment possible, car lorsqu‘on cuit un fruit pour en faire une tarte par exemple, son indice glycémique grimpe avec dénaturation du produit. Exemple: • Carotte crue IG = 16 • Carotte cuite IG = 45 Le cas particulier des fruits: Quand on regarde l’indice glycémique de certains fruits, on peut se poser certaines questions car leur IG peut paraître élevé: Il faut savoir que le cas des fruits est très particulier et que l’indice glycémique ne suffit pas pour appréhender leur influence sur la glycémie sanguine. Il faut pour cela s’intéresser à la charge glycémique des fruits La charge glycémique (CG) est une méthode de calcul encore plus précise que l’indice glycémique. En effet, elle prend aussi en compte la quantité de sucre présent dans nos aliments. C’est une méthode beaucoup plus exacte qui permet de calculer l’influence d’un aliment sur la glycémie sanguine. On calcule la charge glycémique de la manière suivante: Charge glycémique (CG) = (IG X quantité de glucides) / 100 Et lorsque l’on s’intéresse à la charge glycémique de ces mêmes fruits, on se rend compte que les valeurs sont bien plus faibles ! Pour quelle raison ? Tout simplement parce que les fruits sont en grande majorité composés d’eau. La concentration en sucre est donc très faible si on la compare à celle d’un morceau de pain dont la charge glycémique est ahurissante. Les fruits n’influencent donc pas notre glycémie et cela d’autant plus qu’ils sont constitués d’un sucre très spécial: le fructose qui n’influence presque pas la production d’insuline. Il va directement se métaboliser dans le foie sans l’aide de l’insuline. Le sucre : ami ou ennemi ? Conclusion • Le sucre est un élément vital pour le fonctionnement de nos cellules. • On doit consommer du bon sucre, car tous les sucres ne se valent pas. • Les sucres à éviter sont: les sucres blancs raffinés non naturels, les féculents et les céréales non complètes. • Faites attention à l’indice glycémique et encore plus à la charge glycémique des aliments • Le meilleur «sucre» est celui des fruits car leur charge glycémique est très faible et ils sont remplis de vitamines et minéraux. • Il faut privilégier la prise de glucides lors de repas complets. Les lipides et les protéines, permettant de retarder l’absorption des glucides, et limitent leurs pics. • Les glucides consommés sous forme solide favorisent la satiété. Les glucides naturellement présents dans les aliments sont habituellement associés à des micronutriments limitant leurs éventuels effets délétères. La nutrition est la biochimie de la vie Si on nourrit nos cellules avec des éléments qui font augmenter l’inflammation, détériorent la fonction cellulaire et endommagent l’ADN, pourquoi serions-nous surpris de tomber malade et de ce que notre cerveau fonctionne mal ? Où est ce que nos cellules pourraient-elles trouver les nutriments dont elles ont besoin ? Certainement pas dans une alimentation faite de biscuits, pain, pâtes et de chips, bourrée de sucres raffinés et saupoudrée de glutamate de sodium (MSG). * Médecin spécialiste en psychiatrie - Tableaux : (voir version PDF) Références bibliographiques : 1. Rapport AFSSA sur la nutrition. octobre 2004. 2. Why Sugar Is Called «The White Death» and the Sugar Cancer Connection. Consumption of Added Sugars Among US. Adults, 2005–2010 R. Bethene Ervin, Ph.D., R.D., and Cynthia L. Ogden, Ph.D., M.R.P. 3. Joseph Schroeder, Lauren Cameron. Oreos Are Equally Addictive As Cocaine or Morphine, Study 2013. 4. Robert H Lustig Sugar: The Bitter Truth - University of California TV (downloads & audio-only) UCSF Osher Center for Integrative Medicine 7/27/2009. 5. Aaron DG, Siegel MB. Sponsorship of National Health Organizations by Two Major Soda Companies. Am J Prev Med. 2016 Oct 3. 6. Tsapakis, E.M. and M.J. Travis, Glutamate and psychiatric disorders. Advances in Psychiatric Treatments, 2002. 8 : 189-197. 7. Marie Asberg «lower levels of 5-HIAA and suicide» Karolinska Institute Stockholm. Archives of General Psychiatry (1976). 8. Schoenthaler, S.J., 1982. The effect of sugar on the treatment and control of antisocial behavior: a double-blind study of an incarcerated juvenile population. International Journal of Biosocial Research 3, 1–9. 9. Russell Blaylock, The link between bad diets, impulsive behavior and suicide. Nutrition and behavior 2008. 10. Matti Virkkunen: Insulin secretion during the glucose tolerance test among habitually violent and impulsive offenders DOI: 10.1002/1098-2337(1986). 11. Jenkins, D.J., T.M. Wolever, R.H. Taylor, et al. 1981. «Glycemic Index of Foods: A Physiological Basis for Carbohydrate Exchange.» American Journal of Clinical Nutrition. March; 34(3):362. |
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