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V'oir déjà s'écouler deux décennies de sa vie en sus de l'année
de plus, de référence ou du bonus est ?il synonyme de l'Age adulte au sein du
monde de la presse écrite ? Le chiffre peut cependant prêter à équivoque tant
le cumul de tant d'années d'existence ou de service repose, en fait, sur une
supposée ou parfois très palpable maturité. Très souvent confirmée.
En soufflant vigoureusement et à pleins poumons sa vingt-et-unième bougie, le Quotidien d'Oran est-il passé à l'Age bien mûr ou vraiment Adulte ? En d'autres termes : ne l'a-t-il pas déjà été si précocement bien avant même d'atteindre ce stade désormais acquis dès lors qu'il s'est engagé sur ce terrain où « la valeur des gens bien nés n'attend point le nombre des années » ! Faut-il encore rappeler que tout vraiment presse dans le monde de la presse ? Et que tout se décide,s'enclenche, s'enchaine, s'enlace et se dresse tel un seul corps ou homme et en un seul saut afin de faire face aux nombreux défis dès l'entame de cette merveilleuse aventure scripturale à l'effet de ne jamais rater ce premier train qui trace, en fait, notre avenir au sein de cette noble mais difficile profession. Trainer la patte jusqu'à atteindre cette barre toute indiquée peut porter préjudice à la longévité du journal, raison pour laquelle lorsqu'on opte pour une quelconque voie l'on doit dès le départ être sûr que notre voix puisse finalement librement s'exprimer et aucunement nous trahir, bien au contraire. Dans le monde de la presse, notamment dès les résultats probants de l'essai concluant du numéro zéro, l'on est déjà bien en selle, le pied solidement accroché à l'étrier. Les jours qui viendront après ou se grefferont à cette date-symbole ne feront par conséquent que davantage coller l'idée véhiculée à travers sa ligne éditoriale au paysage politique et au lectorat que l'on tente à terme de cibler. Plus question donc de temps à perdre ou de puberté à inévitablement atteindre, encore moins d'Age adulte à afficher allègrement, fièrement et publiquement quant à ce souci de bien mener son travail dès le jour de notre naissance pour faire dans ce parfait test d'admissibilité parmi le monde de la profession. Mais aujourd'hui le Quotidien d'Oran a bel et bien comptabilisé ses vingt-et-une années nécessaires à sa majorité littéraire qui font de lui un acteur majeur du monde de l'information et de la communication mais aussi une tribune de grand choix pour l'expression logique et très franche des libertés fondamentales et des opinions et autres visions très personnelles mais très pertinentes dans leur analyse, suggestions et utiles propositions. Ceux deux décennies auxquelles s'ajoute cette compacte et épaisse couche de poussière de jours exigés pour confirmer une majorité désormais acquise et surtout affranchie de tous de tous attributs, comptent énormément dans le capital expérience jusque-là accumulé et capitalisé. Né déjà au trot à l'image d'un poulain de grandes courses ou ayant longtemps attendu cet âge de maturité, estimé par ailleurs telle une épreuve de trop, ce nouveau-né de la presse écrite algérienne aura, depuis le 14 décembre 1994, su trouver cette ligne de démarcation qui lui traçait fidèlement les véritables contours de son champ d'expression pour lui dessiner cet autre itinéraire qui l'impose comme un vecteur régulateur de l'information et de la communication au plan général, régional et national. Intervenant autrefois dans un contexte médiatique plutôt en jachère et presque de tout démuni, peu fourni ou très frileux et bien timide, aujourd'hui qu'il est adulte et responsable, ce média en s'ouvrant sur des pans entiers de la société restés sans parole, à travers les sujets traités et les espaces qui y sont réservés, peut se prévaloir du droit du titre de porte-voix à tout un monde de jeunes ou petites gens qui aspirait à juste communiquer. Ouvert aux débats contradictoires, très francs et souvent bien fructueux, il aura pu en très peu de temps astucieusement capter cet intérêt de plumes intelligentes et de choix à animer quotidiennement sinon hebdomadairement ses billets, chroniques et autres subtiles rubriques dont le lecteur apprécie fort justement leur précieux contenu et parfois même leur tendance politique quelquefois délibérément affichée. Mu par ce sens aigu mais responsable dans la pratique de la liberté de la pensée à perpétuer dans l'espace et à travers le temps, il n'exige ni de barrières psychologiques ni même de conduite drastique préalable au plan de l'expression de l'écrit par son auteur ou de la contribution scripturale que lui soumet un quelconque contribuable. Se situant au cœur de ce carrefour d'échange d'idées lumineuses et de pratiques démocratiques que lui confère son rôle de rassembleur et de fédérateur de courants d'analyse de l'information sous tous ses angles et autres aperçus parfois si pointus, il se révèle être ce modérateur qui peut à lui seul contenir de leur pulsion et appréhension grâce à son placement stratégique afin de mieux les concentrer sur l'objet du débat proposé au prix de touches fines et très discrètes. Les plumes qui y officient au même titre que celles dont il loue leurs écrits ou use légalement de leur emprunt et contribution, contrairement à d'autres médias du même rang et envergure, disposent de cette liberté de ton et d'analyse jusqu'à mettre en valeur toute l'étendue de la classe dont jouit leur incontestable talent. Ouvrant son intime espace à une culture plurielle, diversifiée et habilement stratifiée, tenant compte des thèmes de l'actualité à y développer ou à commenter, il offre chaque fin de semaine à ses lecteurs tout un panel de grand choix de textes littéraires de qualité indéniable qui les rend parfois (votre chroniqueur ne fait cependant ici que très fidèlement rapporter l' écho très favorable de leur vive voix) fous de joie, persuadés qu'ils y trouvent ou y retrouvent le produit culturel le plus à même de mieux convenir à leurs goût et plaisir du moment, manifesté avec autant de présence et de prestance. Très interrogatif au sujet des questions cruciales et vitales de l'heure qui engagent manifestement le pays et le citoyen algérien au plan politique, économique, sécuritaire, social et culturel, il en assure en sa qualité de pourvoyeur du débat, à la fois, la communication entre ses principaux acteurs et apporte autant que de besoin les solutions appropriées ou tout à fait souhaitées. Restant à l'écoute de tous les menus détails ou sons de cloche des sujets discutés, le Quotidien d'Oran donne par conséquent la parole à tous les acteurs de la société ?par leurs écrits interposés, notamment au plan des idées brillamment développées lors de « L'Actualité Autrement Vue »-, en vue d'animer à distance un débat qu'il maitrise d'ailleurs parfaitement dans le sens de sa portée et impact sur la société. A l'âge adulte tout comme à ses tout premiers pas engagés dans la vie journalistique, il jouit encore et toujours de cette carte de visite qui ne fait, à travers le temps, davantage que s'étoffer et s'imposer comme support de communication soucieux de répondre aux besoins de ses traditionnels comme de ses nouveaux clients. Avoir vingt-et-un ans aujourd'hui pour ce désormais Majeur Quotidien n'est autre que disposer de ce très précieux ticket d'accès à pouvoir sur le champ conquérir de nouveaux espaces et territoires, en vue de disputer de vrais challenges à l'effet de relever de nombreux défis. En signant cette nouvelle page de son histoire, il voit s'ouvrir devant lui de nouveaux horizons auxquels aspire légitimement tout sérieux Média de la presse écrite, au vu de la grande chevauchée qu'il vient de parcourir depuis sa venue à ce monde de l'information et de la communication. Le numéro 6404 ainsi que la date du 14 décembre 2015 sont à inscrire en lettres d'or dans le registre de l'histoire du Quotidien d'Oran. Ils sont ce symbole scriptural de sa véritable et désormais authentique majorité ! Même si entre-temps, il avait beaucoup gagné de galons en s'imposant sur la scène médiatique, grâce à son audience, à ses performances, en prestance, en constance dans ses positions affichées et analyses initiées ? ! |
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