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La science est pour autrui. Autrement dit, un Soin de Santé Publique est
enseigné, pour être transmis aux générations futures, afin de servir, en
permanence, le besoin social. Nous enseignons le fruit de nos recherches, c'est
pourquoi, comme soutien du LMD d'Orthophonie, l'URNOP, Unité de Recherches
Neurosciences-Orthophonie-Phoniatrie, qui n'est que la continuité de l'ex-Labo
SLANCOM, né en 2000, n'a de cesse de produire.
Par exemple, en marge du 23ème Cycle annuel de Formation continue de la SAOR, de la SAN et de l'URNOP, autant de données en cours de versement en ligne, rien qu'au cours de l'année en cours, après la semaine CMEP-Tassili en collaboration avec Denis Legros, en novembre 2014, puis la mission de janvier 2015, réalisée avec 06 membres de l'URNOP, au Maroc, dans le cadre du projet d'exportation du LMD d'Orthophonie vers la Faculté de Médecine et Pharmacie de l'Université Caddi Ayyad (Marrakech) et les Journées de Neurosciences, des 25 avril et 02 mai 2015, animées par des chercheurs de renom, comme Zohra Barka, biologiste de l'USTHB, Kamila Belhabich, généticienne du CNRS-Université Paul Sabatier-Toulouse et Yazid Haddar, neuropsychologue de l'Impro-Lille, l'Unité a, aussi, abrité, le 03 juin 2015, à l'Auditorium du Campus de Bouzarréah, une table ronde sur l'Autisme et sa prise en charge neuroscientifique, co-présidée par Nacira Zellal et Philippe Evrard, président de « l'« Unité internationale de Consensus en Pédiatrie et Neurosciences » (UICPN) ». Philippe Evrard est Professeur de neuro-pédiatrie, chef de service à l'hôpital Robert Debré et Professeur à l'Université Diderot. En voici la synthèse discutée. Après sa semaine de séminaires en neurosciences cognitives, organisée à l'Université de Constantine 2, par les équipes des Professeurs Nini Nadjib et Harouni Moussa, directeurs de Laboratoires, Philippe Evrard a animé, le 03 juin 2015, au sein de l'URNOP de l'Université d'Alger 2, dans une salle de l'Auditorium de Bouzarréah, archi-comble, une matinée d'étude dans la thématique de la prise en charge pluridisciplinaire de l'Autisme. D'un très haut niveau, le débat général a impliqué, outre les chercheurs de l'URNOP, comme le Pr Ziane, le Pr Belmihoub, le Pr Tribeche, le Dr Doumandji, le Dr Bouchentouf, le Dr Izemrane, le Dr Benmoussa, le Dr Benabbas, le Pr Larbi Daho, chef d'Unité de néonatologie au service de pédiatrie « A » du CHU Beni Messous, le Pr Tabti, chef du service de pédopsychiatrie de l'EHS Mahfoud Boucebci, Cheraga et la psychiatre de son service : le Dr Mahiedine et le Pr Barka, laquelle biologiste sera, à la session CNEPRU du 11 juin 2015, intégrée comme chef d'équipe de l'URNOP. Le tout, avec la participation de mastérants et de doctorants en orthophonie et en psychologie, sans que soient omis praticiens, étudiants en licence et chercheurs venus des Universités algéroises, de l'intérieur du pays et même de l'étranger. Des parents d'enfants autistes étaient, également, présents. 1. Importance de l'Orthophonie, science tri-disciplinaire, dans la prise en charge de l'enfant autiste À la fois psychologique, médicale, linguistique et donc neuro-scientifique, l'Orthophonie, dont la chaire a acquis, en Algérie, aujourd'hui, le double haut niveau1) d'Unité de Recherches au sein d'une Université algérienne, en l'occurrence, l'Université d'Alger 2 et 2) de délocalisation vers des Universités étrangères, s'avère, aujourd'hui et dans le monde entier, une vraie et grande science clinique, permettant de supprimer ou de réduire le handicap de la communication et de la voix. Philippe Evrard a souligné que ce choix de thérapie orthophonique est massivement conforté par la Haute Autorité de Santé (HAS, France, 2012) où il a présidé le Comité Autisme, par le National Institute for Care Excellence (NICE, Royaume-Uni, 2013) et par le Centre Fédéral Belge d'Expertise en Santé (KCE, Belgique, 2014). Ainsi, ce neuro-pédiatre, qui a longtemps travaillé avec les autorités et le secteur sanitaire algériens sur les questions de Santé ublique, dans sa magistrale présentation, a mis l'accent sur l'Apport de l'Orthophonie, science cognitive par excellence puisque sa base est la communication par le langage, signalant que 99% de la population française refuse, aujourd'hui, le soin « psycho-dynamique », ce que relatent 05 rapports de la Haute Autorité de Santé, dont l'objet est l'optimisation de la qualité du soin de l'enfant autiste : de la façon la plus consensuelle et la plus efficace possible. Vu ses effets concrets, des manifestations de parents ont même lieu dans des pays comme la France, optant, pour leurs enfants autistes, pour la prise en charge principalement cognitivo-comportementale, le plus souvent effectuée par les orthophonistes. Sans que cela ait été évoqué par Philippe Evrard, rappelons l'information diffusée, le 27/02/2014 dans nos boîtes mail par Christophe Molina, qui nous a adressé l'article intitulé : « Brest : le colloque « Traitement précocissime d'un bébé à haut risque d'autisme » suscite la polémique » et où il écrit : « Les parents d'enfants autistes ont bruyamment, manifesté pour protester contre la tenue d'un colloque, à Brest et auquel ils n'étaient pas invités. Ces parents demandent que soient appliquées des méthodes éducatives, à base d'orthophonie et de scolarisation, qui ont fait leurs preuves ». 2. La prise en charge de l'enfant autiste est neuropsychologique, inscrite, donc, dans le courant des neurosciences cognitives Les neurosciences cognitives l'emportent, aujourd'hui, sur la prise en charge mono-disciplinaire, fournissant concepts et techniques de soins modernes, de troubles lourds comme l'autisme. À travers son riche diaporama, Philippe Evrard a aussi détaillé les découvertes récentes sur la neurobiologie de l'autisme, mettant l'accent sur le nombre croissant d'enfants autistes, tout en expliquant ses causes neurobiologiques, relationnelles et cognitivo-affectives. Il a proposé , non seulement, les avancées actuelles de sa prise en charge, mais aussi les protocoles de soins recommandés, qui font, actuellement, le consensus interdisciplinaire et institutionnel, devant être prodigués dans des structures appropriées, le tout, selon une norme unifiée de par le monde. Les protocoles de soins de l'autisme et les recommandations proposées par la HAS, France, par NICE, Royaume-Uni, et par KCE, Belgique, présentées par Philippe Evrard, s'inscrivent dans la neuropsychologie et le cognitivo-comportementalisme. À ce titre, soulignons que l'orthophonie est, en elle-même, une Thérapie Cognitivo-Comportementaliste, (TCC), thème de la communication, acceptée (mais non présentée faute de moyens) par le Comité du 1er Colloque Francophone de Pratiques en TCC (28-30 mai 2015, Lyon), mais au sein duquel le Pr Belmihoub a pu (à ses frais, mis à part le titre de transport), représenter l'URNOP, en y exposant ses gros travaux dans les TCC, thème du Master qu'elle dirige et de l'Offre doctorale -LMD dont elle attend l'habilitation. La Psychologie cognitive moderne et l'Orthophonie ne sont, en effet, ni plus ni moins que la Neuropsychologie, pierre angulaire des Neurosciences. 2. Pas de protocole de soins qui ne soit basé sur le concept de « preuve » ou (en anglais) « evidence » ou encore (selon nous) la « thèse thérapeutique » La notion de consensus développée par Philippe Evrard est doublée de celle de « preuve » ou « evidence » scientifique. Pour notre part, nous approchons, ce même concept, en termes de « thèse thérapeutique », d'« argumentation », d'« explication scientifique » du fait pathologique approché et ce, par la recherche du meilleur protocole de soins possible. Le soin, démarre, en effet, de l'explication théorique et scientifique du déficit et non de son symptôme, parce que l'explication c'est, tout simplement, l'étiologie en médecine et que le traitement symptomatique provoque la récidive. Cognitivo-comportementaliste donc, notre thèse thérapeutique est proposée en ligne www.urnop-alger2.com : voir article international de la revue française ANAE et vidéo de la conférence d'ouverture de la semaine CMEP-TASSILI du 9 au 15 novembre 2014 Cette thèse fonde les 03 cursus du LMD d'Orthophonie (programmes en ligne), ainsi que tous nos travaux cliniques, à ceci près que chaque TCC s'adapte au patient et au type de trouble pris en charge. Pour schématiser : la phase de la pré-rééducation orthophonique est une phase non verbale, c'est-à-dire de restructuration spatio-temporelle, étant entendu que chaque être, a son propre espace-temps (ou intelligence ou encore mode de communication). Ceci, bien que ce soit le langage qui est atteint. Ceci encore, du fait que, théoriquement, les perceptions (cognitives = le non verbal) déterminent (= cause = étiologie) nos comportements, dont le langage. Les techniques puisées de cette thèse thérapeutique, sont, pour chaque type de handicap, elles-mêmes, déterminées et orientées par le résultat de son évaluation neuropsychologique constante, par les tests. Les pics de compétence de la sorte isolés et propres à chaque cas, constitueront, alors, les portes d'entrée pour la phase de la rééducation du langage, proprement dite. 3. Exigence d'une évaluation scientifique (objective) constante de la neuropsychologie de l'enfant autiste afin de repérer ses « pics de compétence » Comme l'autiste de haut niveau (parfois appelé Asperger si le langage est préservé), il existe chez ces patients des points de conservation caractéristique d'un certain espace-temps, vecteur de l'intelligence humaine. Il faut, donc, en repérer le lieu d'occurrence par des tests spécialisés. Philippe Evrard a beaucoup insisté sur cette notion d'évaluation constante des capacités de communication résiduelles de l'enfant autiste, en cours de thérapie. Ainsi, rien n'est le fait du hasard ni de l'à peu près et tout est « prouvé » (evidenced). En Algérie, les tests psychologiques et orthophoniques étrangers doivent, donc, être, en dehors des tests « free culture », comme, par exemple, un test de gnosies visuelles des couleurs et avant tout usage clinique, adaptés au contexte socio-psycholinguistique algérien. Une méthodologie scientifique d'adaptation des tests existe depuis les années 70. Validée à l'internationale, elle est publiée sur la base d'études de cas, dans le Livret méthodologique de la Mallette du « MTA » (en ligne), test disponible à l'URNOP. En Algérie, seule l'Orthophonie possède un test adapté au contexte algérien depuis l'indépendance (le « MTA »), test neuropsychologique, qui renferme plus de 30 épreuves linguistiques, praxiques et gnosiques et par-là, toutes les composantes de la notion de communication. Conçue pour l'examen fonctionnel de l'adulte, l'extension de l'emploi de cet outil, à l'exploration des déficits neuropsychologiques de l'enfant, a été démontrée comme possible (lors du Colloque international « Neuropsychologie et psychanalyse de l'enfant », 22-23 mars 2003, Beni Abbes (CMEP-TASSILI 01MDU535, avec le service de pédopsychiatrie de l'hôpital d'Evry). 4. Formées par l'Université algérienne, deux orthophonistes ont démontré leur Apport concret et positif, aux soins d'enfants autistes, qu'elles prennent en charge en secteur libéral ou en secteur public Ainsi, deux de nos ex-étudiantes ont été sollicitées pour présenter leurs résultats concrets, avec films vidéo, de l'évolution de leur thérapie de l'autiste. Deux orthophonistes, Kacimi Chahinaz, praticienne expérimentée, exerçant au sein du service de pédopsychiatrie du Pr Madjid Tabti et Maza Nassila, qui, à peine sortie du Master d'Orthophonie, en 2012, exerce déjà en secteur libéral. Toutes deux ont massivement, ce 03 juin, retenu l'attention du public, par leurs films et leurs diaporamas, faisant état de la communication suscitée chez leurs patients par les TCC. Elles nous ont montré leur mode de stimulation de la relation avec l'enfant autiste, capacité émouvante de le faire sortir de son silence, de son enfermement dans une « bulle ». Cela s'appelle la « preuve » par la théorie thérapeutique cognitiviste, qui leur a été enseignée. 5. En Europe, la profession d'Orthophonie est systématisée et réglementée par la prescription, en vue du remboursement des « AMO » (Actes Médico-Orthophoniques), par la Sécurité Sociale, ce qui n'est pas le cas pour la profession de psychologue L'éminent clinicien-chercheur de l'hôpital Robert-Debré a souligné le rôle de l'orthophoniste et du psychologue-cognitiviste dans la prise en charge de l'enfant autiste, tout en informant l'assistance au sujet du privilège financier et administratif qu'a l'Orthophonie en Europe, de par la prescription médicale des AMO (nombre, type et durée des séances pour chaque type de troubles classés dans la nomenclature européenne), assurant le remboursement des actes orthophoniques, par la Sécurité Sociale. L'orthophoniste doit ce privilège aux types de troubles qu'il prend en charge. En effet, en dehors de lui, ne peuvent pas être soignés les laryngectomisés, les aphasiques, les enfants implantés, les dysphasiques, les bègues, les dyslexiques, les patients qui présentent un retard de langage ou de parole, un trouble articulatoire, une division palatine ou autre dysmorphose grave, un autisme, une trisomie, une IMC? Par exemple, c'est la psycholinguistique cognitive qui rend compte de la dyslexie et non un traumatisme social. Science très complexe, la psycholinguistique cognitive exige d'ailleurs une formation de haut niveau universitaire, de la recherche conceptuelle et technique, dans le cadre de projets institutionnalisés. Deux points de conclusion 1. La spécificité du soin orthophonique est reconnue, déjà en Europe, où l'Orthophonie a été inventée Premièrement, par la prescription des Actes Médico-Orthophoniques, deuxièmement, par son essence neuropsychologique et les recherches scientifiques qu'elle exige, pour, comme en médecine et en biologie, optimiser de façon permanente, la qualité du soin du handicap de la communication par le langage et la voix, son support acoustique. 2. La reconnaissance officielle de l'autonomie du Département d'Orthophonie, complètement séparé du Département de Psychologie, s'impose aujourd'hui plus que jamais, car le métier de psychologue et celui d'orthophoniste sont 02 métiers différents, dans le monde entier Ce soin ne peut même pas être importé comme une intervention chirurgicale, puisqu'il a trait à la langue et à la culture ! C'est pourquoi l'autonomisation d'un Département d'Orthophonie, structure, puisqu'elle existe dans les faits, dont je ne demande depuis près de 40 ans, que la simple reconnaissance juridique, qui permettra, enfin, un développement normal de la recherche scientifique orthophonique, dans sa dizaine de spécialités. L'URNOP, entité de rattachement naturel et logique du LMD d'Orthophonie qu'elle a créé (voir Historique de la Fondation depuis 1979, en ligne), recèle plus d'une trentaine de projets de soutien des 03 cursus de ce LMD. Publiés dans son site et découverts, donc, par les étrangers, ces 03 cursus font l'objet de délocalisation au sein d'Universités étrangères. Ceci est une première depuis l'indépendance. La reconnaissance internationale du soin orthophonique par la prescription pour remboursement des AMO par la Sécurité sociale n'est pas une tare, bien au contraire ! Ceci laisse prévoir notre opinion au sujet des interprétations erronées, proférées à l'égard de la formation de la Faculté de Médecine Paris 6, surtout face aux jeunes bacheliers du TC, ce qui s'apparente à du trafic d'influence grave, commis par des personnes qui, copiant-collant des bribes de cours de Paris 6 (sic !) alors qu'elles sont censées encadrer l'enseignement du soin neuropsychologique, tentent de faire passer pour une tare de l'Orthophonie, cet avantage de dimension européenne. Beaucoup d'encre a coulé, depuis les années 80, sur les motivations profondes de cet état de fait. Nul n'est à leurrer? L'Orthophonie émerge aujourd'hui, nolens volens, comme science pluridisciplinaire utile et efficace et elle n'est pas la parapsychologie, puisqu'elle possède ses propres « preuves », ses propres fondements théoriques, ses propres techniques, que seule la recherche orthophonique universitaire procure, dans ses propres infrastructures de recherches. Elle possède aussi, ses propres moyens scientifiques objectifs (et non subjectifs) d'évaluation de pathologies humaines et de handicaps graves, c'est-à-dire ses propres tests, qui sont des outils adaptés au contexte socio-culturel plurilingue algérien selon une démarche scientifique et non subjective. Je ne vois, donc, pas ce qu'il faut de plus, pour qu'elle ait, en Algérie, rang et place reconnus officiellement et juste administrativement comme Département, aux côtés des autres grandes sciences de l'Homme. La psychologie, alors qu'elle ne capitalise point tous ces acquis, bénéficie, elle par contre, de l'autonomie institutionnelle et de ses Comités Scientifiques, qui font la loi au sujet et de leur discipline et de l'Orthophonie. Cette situation est injuste, voire aberrante et elle n'existe nulle part dans le monde. Je cite les propos récents du Pr Tedjiza, ce grand et intransigeant psychiatre : « Alors qu'on la prenait pour une petite et insignifiante spécialité psychologique, vous avez pu nous convaincre ; vous avez donné à l'Orthophonie ses lettres de noblesse». Je lui ai répondu : « C'est pourquoi l'ensemble de mes projets sont estampillés Avis négatif par des CS non spécialistes et donc non conformes, puisqu'ils sont dépourvus d'experts en Orthophonie. Mais ce qui rassure, c'est que paradoxalement, des Universités étrangères sollicitent ces mêmes projets ». Consciente qu'il ne s'agit que d'une question de temps, vu qu'au plan scientifique, rien ne nous a stoppés et nous ne ferons pas de concession, je tiens à réitérer, au nom des 20 équipes de recherches de l'URNOP, mes remerciements aux autorités, puisqu'elles ont, malgré les blocages de 02 ans, habilité l'Offre d'URNOP, Unité de recherche, capable, aujourd'hui, de hisser la recherche de « la preuve » à un haut niveau compétitif international. En effet, la recherche neuropsychologique menée en Algérie, surtout à travers le Master qu'on a pu, comme notre Unité de Recherches, sauver, produit de jeunes professionnels évalués par des Evrard et des posters au sein de nos congrès internationaux loués par des Gérard Lopez. C'est pourquoi, je réitère mon appel aux responsables afin qu'on nous laisse développer cette chaire, qui sera alors la locomotive pour toutes autres, frappées d'inertie. Ceci permettra aux spécialistes, auteurs de thèses, de transmettre leurs « preuves » et leurs compétences à la relève qu'ils ont pour devoir de former, d'encadrer honnêtement et de laisser après eux. * N. Zellal, URNOP - Université d'Alger 2, en collaboration avec M. Tabti, Service de pédopsychiatrie, EHS M. Boucebci, Cheraga - www.urnop-alger2.com |
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