|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
«On sait aujourd'hui, écrivait Jacques Monod, que de la bactérie à
l'homme, la machinerie chimique est essentiellement la même dans ses structures
comme dans son fonctionnement. De la bactérie à l'homme, de l'éléphant à la
mésange bleue, le vivant «fonctionne» à partir du même acide, quelles que
soient ses formes».
Darwin précise grosso modo dans sa sélection naturelle que seuls les êtres intelligents arrivent à survivre. Si le premier a raison parce que nous fonctionnons le plus souvent sans savoir pourquoi ni comment, Darwin, quant à lui, nous laisse sceptiques quand on constate que plus on est intelligent plus on disparaît fissa. De nos jours, il faut être un abruti pour faire de vieux os. L'intelligence ce n'est pas inventer la relativité d'Einstein, mais saisir instinctivement ce qui va ou ne va pas pour le vivre-ensemble. Une sensibilité souvent fatale aux humanistes «nues» si allergiques aux forteresses des traditions de la culture des croyances de la religion et des armes. Mais la foule formatée à la peur du «nudisme» ne peut que les ignorer, les moquer, ou les lyncher. Cette populace jusqu'au méprisant mot «populaire» tiré du noble mot «peuple», voilà la civilisation moderne. Dans son livre «Le capitalisme est-il moral ?», André Comte-Sponville donne l'exemple d'une entreprise normale avec des travailleurs normaux qui déclarent que le plus important pour eux c'est de faire leur travail avec amour pas pour de l'argent. Si un jour l'argent venait à manquer, le patron ne peut les rassurer avec : l'important c'est que je vous aime. Fini l'amour, c'est l'argent qui prime. Comment rassasier des enfants affamés par le seul amour parental ? L'auteur écrit : «Nous avons besoin d'une morale qui ne se réduise pas à une politique, mais nous avons besoin aussi d'une politique qui ne se réduise pas à une morale ». Mais pourquoi l'argent viendrait à manquer quand l'offre répond honnêtement à la demande ? Certes, on dit que le peuple est souverain parce qu'il ne comprend rien. C'est l'erreur des politiciens, d'où le fossé croissant entre eux et leurs électeurs... quand ils existent. Des expériences sur des animaux ont prouvé que même eux apprennent la méfiance, à éviter les pièges, voire à alerter leurs semblables à distance. En Algérie, on a cessé d'apprendre, hypnotisé par la fameuse lumière blanche de celui qui a cessé de vivre, mais pas encore sur le chemin de la morgue. C'est la santé du Raïs sans la peau du Raïs. Tous les personnages-clés passent leur vie en redoutables ombres chinoises et disparaissent en respectant l'opacité et l'omerta au-delà de la mort. Si «l'indifférence est le meilleur des mépris», le silence est la meilleure des indifférences et fuir la meilleure des solutions. 5 à 6 millions d'Algériens se trouvent en France, d'après leur représentant à l'APN d'Alger, 3 fois plus que les Algériens en Algérie quand les soldats français ont débarqué. Plus de 80% des musulmans en France sont des Algériens et plus de 82% des musulmans votent pour les socialistes. C'est Mitterrand qui a inventé SOS racisme dans un pays où se côtoient presque toutes les nationalités du monde. On pense aux prestations sociales un SOS aumône. Pourtant, ce n'est pas des mendiants qui y vont même les harraga déboursent au minimum 8000 euros tout en sachant qu'ils ont autant de chances de voir Paris que de finir dans le ventre des poissons. Les fameuses prestations sociales n'empêchent pas les jeunes beurs de commercer la drogue, de brûler des voitures, de faire des attentats, de remplir les prisons et, l'apothéose, de rejoindre par milliers Deach dans l'enfer irako-syrien, les deux pays (avec l'Espagne) qui ont fait l'âge d'or de l'Islam. Sans parler de ces Algériens qui ont fui une vie plus ou moins correcte d'intellectuels dans leur riche pays bien-aimé pour se retrouver cas social, SDF ou serviteur chez les ex-colons. «Je vous ai compris», avait dit De Gaule. Sans précision. Avait-on vraiment besoin de la précision du fils pour révéler l'exploit du père : «140.000 harkis dans les rangs de l'armée algérienne». Étant donné que le mariage était piégé, le divorce ne l'était pas moins. «L'Indépendance confisquée» dénonçait Ferhat Abbas. Premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne. Avant même la Seconde Guerre mondiale, les indigènes qui le côtoyaient l'avaient élu, et plus tard à l'ONU il a sympathisé d'égal à égal avec les plus grands. Évidemment, il faisait de l'ombre au Général, gênait ses projets. Pauvre De Gaule, il lui a fallu compter sur l'«âne anglais» Churchill pour libérer la France «collaboratrice» tombée en quelques semaines entre les mains du psychopathe Hitler. Il fallait au Général deux militaires arrivistes sous le charme de ses médailles : Ben Bella et Boumediene. Des soldats aussi glorieux que leur ami Nasser, porté par les ailes de l'Oncle Sam tel le génie de la lampe, pour conquérir le Canal de Suez... Des douars les plus reculés, on le savait et les mères qui enterraient leurs enfants soupçonnaient la malédiction ancestrale. L'exemple de cette femme, pourtant nécessiteuse, qui avait renoncé à la pension que son fils martyr logiquement lui assurait. Malgré le visage camouflé, elle avait reconnu le traître qui avait dénoncé la «prunelle de ses yeux». Elle le retrouva après l'Indépendance responsable du bureau du FLN... L'Algérie était bien partie pour avoir autant de faux moudjahidine que de faux harkis autant de collabos que la France de Vichy. «L'humanité dont on se méfie c'est elle qu'on reconnaît au fond de soi-même». Parce que l'effroyable chute de 1962 à 2015 ne peut pas s'expliquer uniquement par l'incompétence et la corruption. Tous les pays, y compris les USA, ont leurs incompétents, leurs corrompus que la mondialisation est venue à point pour les mettre au service de la World Compagny. Des 7 membres fondateurs de la CIA, un seul n'était pas banquier ou avocat à Wall Street. Quand les Américains s'inquiètent d'être la cible de la cyber-guerre chinoise, un responsable chinois les calme avec ironie : «Rassurez-vous, on ne fera rien contre Wall Street parce que Wall Street c'est nous». Pour la calamité algérienne, il faut ajouter quelque chose qui n'existe nulle part : la haine bête, stérile, inutile. Ce besoin pathologique de cracher sur la tombe de celui qu'on a tué après l'avoir déshonoré de son vivant. «Pour légitimer le message de la honte, ses instigateurs vont puiser dans l'itinéraire de l'homme politique le moindre mot, la moindre phrase, le moindre acte qui pourrait les servir et desservir l'homme. La machine mise en route, qui pouvait arrêter son rythme infernal ? Ferhat Abbas décéda le 24 décembre 1985 dans l'anonymat le plus total... ses frères de combat eux-mêmes prirent garde de s'approcher du cimetière, car le message était clair, on enterrait là un pro-français. En Algérie on badine avec tout sauf avec le nationalisme. On a compris que l'Histoire officielle est favorable au vainqueur et défavorable au vaincu. Si on essayait de savoir ce que ces fameux nationalistes qui gouvernent l'Algérie depuis 1962 ont fait pour la Nation et pour être au sommet. Il n'y a rien pour faire une seule phrase en dehors de leur date de naissance, leur date de décès et leur jalousie morbide envers les meilleurs qu'eux. Comment vaincre quand il n'y a rien ? Comment un Ben Bella a pu effacer un Ferhat Abbas ? Ben Bella n'était pas un sorcier encore moins un inspiré. Il a poussé le génie à partir en Sage africain pour ne citer que l'Afrique sans noircir la moindre feuille de ses exploits de ses conseils, aucun testament à la génération en manque de sagesse. Il n'avait même pas la grâce naturelle d'un Boudiaf qui séduisait sans courber le dos. Boumediene, le socialiste, le non-corrompu qui a laissé les copains devenir milliardaires et les opposants pourrir en prison, au cimetière ou en exil. Prenant le luxe de faire payer à ses néo-indigènes sa crise d'amoureux avec l'occupant de l'Elysée en arrachant les vignes, la deuxième richesse du pays, après avoir saboté la plus importante des richesses : l'agriculture. Si l'Egypte de Nasser, ennemie de la France et de l'Angleterre, doit sa bonne étoile à l'Amérique. L'Algérie de Ben Bella, ennemie de la France, à qui doit-elle sa bonne étoile ? Au sujet de Boumediene, De Gaule avait dit qu'il a de l'avenir. Boumediene, le grand homme, a écarté du pouvoir son bienfaiteur. Bien heureux que le héros médaillé d'or de la Seconde Guerre mondiale par De Gaule n'ait pas subi le sort de Boudiaf. Il a affirmé tout fier à la presse française que c'est grâce à l'intervention du Général qu'il a eu la vie sauve. Pendant qu'on diffusait les discours de haine de revanche de repentance de martyrs et harkis à pousser la populace à se faire hara-kiri, au sommet dans la tour d'or et d'argent, on avait le choix entre les yeux de Chimène pour le Cid ou le nez de Cléopâtre pour César. Une étude publiée il y a plus de 10 ans par l'universitaire Jean François Dagusan disait que De Gaule, au lendemain de l'Indépendance, voulait faire de la relation franco-algérienne «le symbole d'une nouvelle forme de coopération post-coloniale exemplaire». Non seulement le Général n'était pas triste pour avoir perdu l'Algérie, mais en plus il se passionnait déjà pour une lune de miel. Qui mieux que lui pouvait ironiser sans se tromper sur l'Algérie dans 30 ans. C'est-à-dire 1992 : le retour des Beni Hillal. Qui mieux que lui pouvait savoir ce dont était capable, en bien ou en mal pour la France et l'Algérie, un Ben Bella, un Boumediene ou un Ferhat Abbas. Déjà en 1936 ce dernier écrivait : «Nous connaissons la bienveillance du cuisinier pour le poulet : à quelle sauce veux-tu être mangé ?» N'étant pas dupe, il se dupait en même temps. La bienveillance d'un cuisinier n'est pas de l'efficacité et quand on est au stade de la sauce c'est que le poulet a déjà été égorgé et plumé. Ferhat Abbas n'aurait jamais dit comme Boumediene «je suis avec les Palestiniens coupables ou innocents». Il aurait dit naïvement s'ils sont innocents. Ibn Khadoun a vanté les qualités des Amazighs, traduction inaptes à la violence. Les historiens avaient bien compris que le trop cool peuple amazigh n'avait aucun moyen de se protéger des envahisseurs. La Kabylie reste un exemple vivant en payant seule le prix de revendications démocratiques de l'égalité hommes-hommes, hommes-femmes sans prévoir une aide extérieure, des armes encore moins des pétrodollars pour les acheter. Tout ce que possède depuis toujours l'imprenable Forteresse arabe d'Alger. La Kabylie ne pouvait compter à l'ère post-indépendance que sur ses poètes ses conteurs, ses écrivains, ses artistes, ses démocrates, ses «vaincus» au berceau, dispersés aux 4 coins du monde. Feraoun écrit dans son Journal : «...la question est de savoir pourquoi se battent les patriotes, ce qu'ils veulent, ce qu'on leur refuse, ce qui fait que tombent journellement, par dizaines, des Français innocents, des Arabes innocents, des hommes qui n'ont aucune raison de se haïr de s'entretuer, mais qui se haïssent et s'entretuent. Toute la question est de savoir...». Des paroles d'un condamné à mort des deux bords, des paroles d'un double «traître», à défaut du FLN c'est l'OAS qui s'en est chargé. Pourtant, Feraoun parle comme Ferhat Abbas, comme Boudiaf... ils ne savent pas haïr ni détecter le danger ni mettre au moins un masque. Pour eux, tout le monde est beau, tout le monde est gentil jusqu'à ce qu'on les fasse taire avec un couteau enfoncé dans le dos. Pire, à peine libéré de prison 16 janvier 1945, Ferhat s'oppose aux nationalistes arabes en ces termes : «le nationalisme musulman est un anachronisme. Nul ne devra chercher à exclure son prochain, Algérien, Chrétien, Israélite ou Musulman, de la communauté, à l'assimiler ou à le réduire à l'esclavage». Or Ben Bella a pris le pouvoir en excluant tout le monde sauf les «Arabes, Arabes, Arabes» telle une répudiation irrévocable. Le problème avec l'exclusion, c'est qu'une fois démarrée elle génère ses propres exclusions. Là où le citoyen lambda doit s'occuper du programme des gens d'en haut qui décident de sa vie et celle de ses enfants, il s'occupe des croyances, de la moralité de son voisin et découvre illico le diable à combattre. Même en France, les gens ne descendent plus dans la rue que pour ou contre le mariage pour tous, pour ou contre la liberté de critiquer les religions, pour ou contre le racisme, l'antisémitisme, le terrorisme etc. La question à qui profite le crime ne se pose plus, depuis belle lurette il profite aux mêmes. L'Elysée et la Régence ont signé le divorce de leur pays pour mieux cocufier leur peuple. Quand La France des Lumières a cessé d'émettre ? Dans «Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas», le grand penseur français ignoré par ses compatriotes et curieusement apprécié par les Américains, Fréderic Bastiat, écrit en 1850 : «On compte beaucoup sur la prospérité future de l'Algérie, soit. Mais qu'on compte aussi pour quelque chose le marasme dont, en attendant, on frappe inévitablement la France... M. le ministre de la Guerre a affirmé dernièrement que chaque individu transporté en Algérie a coûté à l'Etat 8000 F. Or, il est positif que les malheureux dont il s'agit auraient très bien vécu en France sur un capital de 4000 F. Je demande en quoi l'on soulage la population française, quand on lui ôte un homme et les moyens d'existence de deux ?». Ecrasés par les impôts, les «sans-culottes» maudissaient déjà le mirage colonial de la République. Mirage quand le fameux trésor accumulé par la piraterie ottomane et les impôts des indigènes de la Sublime Porte disparaît partiellement pendant son transfert vers la Métropole. Les trésors sont condamnés aux mystères de leurs destinations comme les bijoux en or des femmes de la «Caisse de Solidarité» de l'Algérie indépendante... On peut ajouter les indigènes forcés au départ dans l'autre sens afin de faire la guerre ou travailler en France au grand bonheur des patrons décidés de casser du syndicat obsédé par l'augmentation des salaires. On ne saura jamais l'Histoire profonde, mais une seule certitude, les chefs finissent toujours par s'entendre pendant que leurs sujets sont maintenus perpétuellement face à face sur un champ de bataille. Avant que les caïds ne s'entendent sur le sort de l'Algérie, M. Boyer Banse écrivait : «Le peuple musulman repousse l'assimilation. Le peuple français d'Algérie le comprend et l'approuvera. Lui aussi, de toutes ses forces, repousse l'assimilation... Le pire n'est pourtant pas là. Il y a chez nous-mêmes des magiciens électoraux que rien n'arrête... qui, sur commande, prétendent fabriquer des millions de Français comme ils fabriqueraient de la fausse monnaie». Comme ils ont fabriqué des millions d'Algériens pour faire allégeance à l'Ami Bouteflika I, II, III, IV et pourquoi pas V et plus si demain le miracle viendrait de la médecine française pour sauver le Sauveur. En France où il y a, parait-il, des idées et en Algérie, où n'y a que du pétrole, 100 millions à peu près de personnes ont perdu leurs illusions, n'ont plus confiance. Ils se savent arnaqués, manipulés, vendus, humiliés, soupçonnés, bernés, trahis... Pourquoi laisser les représentants seuls profiter des idées et du pétrole ? Ah, si la France pouvait «re» aimer ses indigènes au lieu de nous envoyer par l'intermédiaire de la Régence ces «nouveaux colons» pour jouer les «Aladin» afin de vider ce qui reste de la Grotte et retourner construire le plus loin possible leur palais. Il suffit de voir où s'accumulent les sièges étrangers, des marques au lourd contentieux. Où évoluent leurs décideurs à la nationalité indéterminée : de l'avion à l'hôtel 5 étoiles en passant par le blindage du bureau aseptisé et la voiture de luxe aux vitres teintées. Cette haine entretenue par un système mafieux qui est à bout de force, et sans doute de ressources, jusqu'à pomper le gaz de schiste et accélérer la fin des «lépreux». Si In Salah était en territoire français donc interdit au gaz de schiste, Total devrait déguerpir fissa pour ne pas se ruiner en procès. In Salah qui a voté pour Bouteflika pourrait-elle voter Hollande et éviter la damnation pour des centaines de milliers d'années c'est-à-dire l'éternité pour une vie humaine ? Dans le fameux chef-d'œuvre dit arabe «Les Mille et une Nuits» on peut lire «ce qui appartient au maître est défendu à l'esclave». Seul le sultan a le droit d'avoir un hôpital français, une résidence française, une nationalité française, de la nourriture française, des enfants dans une école française, des épouses dans une maternité française et tous ses biens en France... etc. Pourtant, la masse-pesanteur salive sur ces privilèges qui lui sont interdits de gré et de force. Quel intérêt a la France pour revenir alors que chez elle tous les jours un (ou 3 ?) paysan se suicide pour échapper aux créanciers malgré les subventions étatiques ? Pourquoi se marier avec la vache si j'ai le lait sans obligation de la nourrir de la nettoyer et de la surveiller ? L'Algérie aujourd'hui se conjugue positivement au conte : «il était une fois..». Les cerveaux ont été trop javellisés pour se souvenir de leur couleur d'antan. S'ils sont intacts, d'où vient leur paralysie sinon de la peur. Dans les deux hypothèses, rien à faire, il faut de l'aide extérieure, là où vivent d'autres Algériens en meilleure santé mentale. L'espoir ne réside que dans cette diaspora à l'étranger qui sait comment les vraies institutions fonctionnent même quand les politiciens sont nuls. L'Algérie aujourd'hui c'est pire que l'Angleterre de Churchill, le peuple n'est pas à protéger, mais à inventer avec de la sueur, des larmes et éventuellement du sang. La vraie France doit se demander ce qu'elle a gagné en soutenant le système mafieux d'Alger depuis des décennies ? Comment la République peut s'honorer de l'amitié des dictateurs d'un pays riche avec une population pauvre traumatisée par un terrorisme de masse qui a contaminé tout le Sahel et déstabilisé ses banlieues ? Pourquoi un Français d'origine algérienne est plus fiché qu'un Français d'origine vietnamienne ? Combien de Vietnamiens au faciès bien identifiable croupissent dans les prisons parisiennes ? Tous les deux pourtant ont souffert de l'armée française et l'Asiatique a subi en plus celle plus sophistiquée de l'Oncle Sam... La violence n'est pas spécifique à une race, affirment les sociologues et les psychologues lui soulignent les mêmes causes. Si l'Algérie étouffée par les tentacules de la Pieuvre doit être sauvée, elle ne le serait que par un guérisseur-sorcier-rassembleur tel un Mandela qui a préféré le partage des braves au génocide des lâches. En Algérie française, les colons représentaient à peine 10% des pieds-noirs. Combien aujourd'hui il y a d'Algériens (ou d'origine algérienne) en France qui représentent un danger ou une bénédiction pour la République ? Une minorité. Contrairement à leurs manipulateurs, les masses sont neutres par définition ; les unir, les désunir, ne pose aucun problème sauf pour les intérêts des premiers. Quand on a proposé au Père de l'Amérique, George Washington, d'être roi ou dictateur, il a refusé allant jusqu'à rejeter un troisième mandat, lui l'éternelle idole des Américains. Ses successeurs n'avaient le choix que de suivre son exemple... Aujourd'hui, il n'y a aucune alternative comme disent les économistes assermentés, les «indigènes» de France et les indigènes d'Algérie sont condamnés à se «re» aimer pour mettre fin à cette haine fabriquée par des fossoyeurs qui ont perdu la boule. Références : Ferhat Abbas, l'Injustice (Leila Benammar Benmansour). Le Monde arabe à l'heure actuelle (René Kalisky). Ferhat Abbas, Une autre Algérie (Benjamin Stora, Zakya Daoud). |
|