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Depuis quelque temps et à l'approche du sinistre anniversaire de
l'attaque terroriste de Tiguentourine en janvier 2013, des parties étrangères
ont entamé une opération similaire à l'agression perpétrée contre le site
gazier qui se trouve dans la daïra d'In Amenas, wilaya d'Illizi, par des hordes
ennemies de l'Algérie indépendante.
Ces parties étrangères n'ont pas utilisé les armes lourdes ou légères pour détruire les installations du champ gazier, mais beaucoup plus des armes plus destructives, celles de l'information qui sont connues pour causer plus de dégâts, et là, nos ennemis et nos amis le savent peut être comme nous ou mieux que nous. Et voilà, elles sont là ces armes. Et comme on s'y attendait, et peut être pas, car à mon humble avis, je ne pensais pas que l'attaque de Tiguentourine, allait, une année après ou presque, mobiliser des plumes assassines comme celles qui avaient été utilisées en 2013 pour « casser du sucre sur le dos de l'Algérie » et pourquoi pas faire avorter toute l'entreprise qui allait mettre hors d'état de nuire les éléments de l'internationale terroriste et leurs plans machiavéliques et sataniques. Des journaleux, des écrivaillons, des politiques de pacotille ou peut être de «grande» envergure, poussés par je ne sais quel dessein, se sont donnés le mot pour semer leurs graines de haine contre l'Algérie et son peuple. Bien sur les « étranges » politiques de l'étranger se cachent derrière les médias qui se chargent de verser leur fiel, prenant, bien sur, pour couverture le supposé devoir de mémoire, comme s'ils ont été engagés pour cette cause et défendre les Algérie et l'Algérie des forces de la haine. Et qui les a mandatés pour parler au nom des algériens, au nom de l'Algérie, si ce n'est leur maladie que l'on appelle ingérence dans les affaires intérieures de pays tiers. Et devinez d'où nous viennent ces flèches empoisonnées, je ne vise personne mais suivez mon regard. Une chaine de télévision française que les algériens connaissent assez bien et un « grand » journal parisien qui reviennent tous les deux sur les évènements de janvier 2013 à In Amenas. Une infirmière française, bien sur, a, selon un compte-rendu de presse, mis des doutes sur les capacités de l'armée algérienne à défendre le territoire national et les frontières, allant jusqu'à « penser » et soutenir mordicus que les terroristes qui ont exécuté le lâche attentat savaient tout sur la protection du champ gazier et du site de Tiguentourine. Cette dame a déclaré qu'elle a eu à supporter les dangers de mourir « bêtement » des mains des terroristes ou des ? erreurs de l'armée algérienne. Cette dame se souviendrait de ce que lui avait raconté son compatriote chargé des affaires de sécurité du site, assassiné lors de cette attaque, qu'il ne « gérait » et ne maîtrisait plus le dossier relatif à la sécurisation du complexe gazier. La presse française parle aussi d'un livre qui paraitra bientôt sur l'attaque du site de Tiguentourine. Il est aussi dit en citant une source de la section du parquet de Paris, chargée de la lutte anti-terroriste, qu'une enquête judiciaire sera ouverte pour faire toute la lumière sur le chapitre de ce sinistre incident. Quelle mouche a piqué les français, les journalistes et certains politiques ou écrivains, chercheurs ou prétendument universitaires qui, comme dirait l'autre cherchent midi à quatorze heures, nous cherchent la petite bête en exploitant n'importe quel petit fait divers pour en faire des tartines et l'exploiter comme ils veulent, à condition qu'ils les intéressent et nui à l'Algérie. Et là, les Français sont passés maitre de la chose en se spécialisant dans le dossier Algérie, le plus négatif qui soit. Et je vous dirais que là aussi, les exemples ne manquent pas, et les plus édifiants sont ceux des moines de Tibhirine, de l'avion d'Air France détourné à Alger. Je ne vous citerais pas les mille et un cas d'écrits sur l'Algérie et tout ce qui s'y passe dans ce pays, de la culture, des langues, du sport, de la politique, de l'économie, de la corruption, de la presse, de l'agriculture, et j'en passe, tout est bon à mettre sous la dent quand il s'agit de l'Algérie. Il a été énormément écrit, énormément tourné de films, de documentaires, tenté des essais, rédigé des livres sur n'importe quoi qui parle de l'Algérie. Et là, les diplomates font leur travail, les politiques le leur, les militaires aussi et tout le monde français fait ce qu'il doit faire et qui a trait à notre pays. L'affaire de l'avion d'Air France détourné à Alger est édifiante, qu'est ce qui n'a pas été écrit et dit, et chaque année il est diffusé des films, des documentaires, ramenés des témoins, des victimes du détournement, etc? Bien sur, il faut garder la mémoire intacte chez l'opinion publique française, il faut que tout le monde le sache, même les enfants il faut leur inculquer cette histoire, il faut qu'ils grandissent avec cette histoire en tête, comme ont grandi leurs parents et leurs grand parents pour tout ce qui a trait à l'Algérie et notre guerre d'indépendance et de libération. Les français n'ont pas avalé notre indépendance nationale, notre révolution de sept années, nos luttes de cent trente deux ans. L'affaire des moines de Tibhirine en est une autre. Elle est toujours d'actualité et les français veulent à tout prix « connaitre » la vérité. Là aussi et malgré tout ce qui a été dit, ils sont toujours en train de chercher à « établir » la réalité des faits. Films à l'appui, témoignages de tous genres, rapports des services de renseignements, corps déterrés, et je ne sais quoi encore, constituent tout le tralala de cette affaire qui n'en finit pas. La presse française parle de l'Algérie au quotidien, elle parle de tout, mais malheureusement le négatif prime sur le positif, le subjectif sur l'objectif. Et là, chers lecteurs, et c'est surtout le désirata de certains centres occultes, qui ont beaucoup de choses derrière la tête, qui veulent que notre pays soit leur terrain de prédilection, que la France ait une main et un pied sur l'Algérie, parce que l'œil y est. On a beau leur dire, leur faire comprendre que nous ne sommes pas les pays d'Afrique ou les français ont pignon sur rue, ou ils font et défont tout, ils ne comprennent rien les français, et comme a dit feu le général Giap l'impérialisme est un mauvais élève, et dans tout cela les français sont les premiers de la mauvaise classe. Ils ne comprendront jamais rien à l'histoire. L'affaire de l'attaque du site de Tiguentourine ne concerne en rien la France et ses relais, mais ses politiques et ses journalistes s'acharnent à raconter n'importe quoi, et ils voudraient peut être que les anglais de BP et les norvégiens de Statoil s'immiscent eux aussi dans les affaires algériennes, chose que ni les britanniques, ni les gens du nord ne le feront, car ces gens-la ont autre chose à faire que de s'occuper de ce qui ne les concerne pas, pour eux business is business, la politique pour les politiques. L'ingérence de ces centres occultes a fait réagir le ministère algérien des Affaires étrangères dont le porte-parole a dénoncé récemment et déploré (le 09 janvier 2014) l'agitation tendancieuse de certains médias. Il est aussi rejeté par la même institution, les présentations biaisées et les allégations absurdes émises par ces médias qui vont jusqu'à disculper les éléments de l'internationale terroriste et leurs chefs, et « enfoncer » l'armée algérienne qui s'est défendue et a défendue l'honneur de l'Algérie et le sien, ainsi que de tous les algériens. L'Armée nationale populaire a sauvé les hommes de toutes nationalités présents au niveau du site du champ gazier de Tiguentourine ainsi que les installations qui étaient sous le menace des ennemis de l'Algérie et de beaucoup de monde, et ces inconscients veulent nous faire la leçon un an après, alors que les choses étaient claires quelques jours après l'attaque et la réponse des enfants de l'Algérie. Les plus honnêtes des otages de toutes les nationalités ont été reconnaissants de ce qui a été fait en janvier 2013, et personne n'a douté sur le professionnalisme des algériens et de leur armée. Les japonais qui ont enregistré le plus grand nombre de victimes n'ont pas soufflé mot, au contraire ils ont été d'une correction exemplaire, asiatique, même s'ils n'ont pas tari d'éloges la riposte des algériens qui ont évité le pire. Mais cela s'explique sur le plan humain. Et les autres pays, je ne vous le dirais pas, sauf bien sûr un de nos voisins, pas du tout concerné, et vraiment pas du tout, qui a mobilisé scribouillards et chercheurs de pacotille pour nous chatouiller, et il n'a pas pu nous faire sourir, malheureusement ! Les français, pas le peuple français mais beaucoup plus ceux qui ont intérêt à nous voir en bas et à genoux, et nos ennemis d'ici et d'ailleurs, savent bien que les algériens ne font pas, dans ce genre d'affaire, de cadeaux à ceux qui leur veulent du mal. Dans pareilles situations, nous ne faisons pas de quartier et nous savons nous défendre comme il se doit. Dieu merci, nous en avons les moyens et gare à celui qui s'y frotte ! Là, je dirais à bon entendeur salut, et je rappellerais à vous chers lecteurs que le président Bouteflika avait dit, en 1999, à l'adresse de journalistes français, juste après avoir été élu à la présidence de l'Algérie, dites au Quai d'Orsay de s'occuper moins de l'Algérie. Pourquoi ne l'a-t-il pas dit à des journalistes mozambicains ou chiliens, ou ukrainiens, ou syriens, et à ceux de n'importe quelle nationalité, présents à l'occasion, je laisse cette question sans réponse, et à vous de me le dire. |
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