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L'état de
pollution de nos campagnes, de nos rivières, de nos étangs et autres forêts est
devenu indescriptible et insoutenable. La prolifération de décharges sauvages
et à ciel ouvert est hallucinante et peut à court terme induire non seulement
une détérioration irréversible de notre environnement mais provoquer de réels
problèmes de santé publique. Même nos routes et la proximité de nos barrages et
de nos réserves d'eau douce ne sont pas épargnées. Les réseaux d'assainissement
sont parfois défaillants où font tout simplement défaut et le déversement
d'eaux usées, parfois chargées de substances lourdes et toxiques, continue de
souiller nos rivières et nos rivages. Les petites communes n'ont plus les
moyens d'endiguer les déversements clandestins d'importantes quantités de
détritus et autres déchets ménagers causés par d'innommables individus. Ce
véritable raz de marée risque de nous submerger et de provoquer certainement
plus de dégâts que les crues d'eau, devenues saisonnières, qui nous inondent et
engloutissement parfois même nos maisons dans des régions pourtant connues pour
leur faible pluviométrie et leur climat sec et plutôt chaud. De nombreux
espaces verts, ruisseaux et chemins de traverse jadis dédiés au repos, à la
contemplation, à la pêche à la ligne et à la promenade sont devenus infréquentables
et impraticables parce que semés de tonnes d'immondices. Ce spectacle désolant
et affligeant nous rappelle que les efforts que nous devrons fournir pour
sortir de cette spirale infernale sont colossaux.
Même nos montagnes sont victimes de ce phénomène extrêmement dangereux qui, s'il ne venait pas à être contenu, mettrait en péril notre écosystème, déjà fragilisé par le réchauffement climatique et l'érosion des sols. Nos bonnes pratiques ancestrales qui consistaient à gérer nous-mêmes les déchetteries familiales pour en extraire de surcroit fumier et autre déchet végétal sont en train de disparaitre. Des rejets de plus en plus importants, du fait notamment de la pression démographique et des nouvelles habitudes de consommation, surprennent les maires de nos petites villes qui n'ont ni les moyens, ni les outils et ni le management nécessaires pour y faire face. La protection de notre environnement sera donc l'un des défis majeurs qu'il nous faudra relever à court terme et les candidats à la députation où aux élections municipales à venir doivent dés maintenant intégrer cette problématique majeure et citoyenne dans leurs agendas respectifs. Il leur faudra mettre en œuvre les meilleures idées pour espérer engranger de prometteuses et riches perspectives environnementales et réaliser de substantiels gains en termes de protection des espaces verts et de gestion intelligente des déchets et autres rejets industriels. Mails il faudra aussi doter nos futurs élus des prérogatives nécessaires et des moyens matériels appropriés pour agir et stopper cette dégradation ininterrompue de notre environnement. Dans nos grandes villes, la situation semble moins préoccupante. Mais d'apparence seulement car bien que l'enlèvement et le ramassage des déchets y soient systématiques, d'autres pathologies comme le bruit s'y développement de façon insidieuse et font mal. Et pas seulement qu'aux habitants puisque les bruits ont tellement augmenté que les oiseaux sont devenus inaudibles. Ces derniers, rouges-gorges, merles, moineaux et autres, n'arrivent plus à se faire entendre et disparaissent de notre milieu urbain. Note environnement soumis continuellement à notre manque de civisme et à la désinvolture où à l'impuissance de certains de nos élus se dégrade et agonise. Alors, quand allons-nous enfin nous consacrer à l'essentiel et faire cesser l'hécatombe ? Et ne l'oublions pas, et depuis toujours, le silence des oiseaux signifie la présence de prédateurs. Alors, de grâce, rendons leurs chants à nos oiseaux et trouvons vite des solutions et apportons les réponses sans lesquelles tout le reste ne serait, pour paraphraser un candidat à l'actuelle élection présidentielle française, que bavardages sur le pont du Titanic en naviguant droit sur l'iceberg !. |
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