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Le vieux jeu,
c'est de rester attaché aux idées passéistes et à un style de vie suranné En
Algérie, ce genre de jeu prospère dans différents milieux sociaux malgré la
forte proportion de jeunes malheureusement prédisposés, par la force des
choses, à la nigauderie et les fuites en avant de toutes sortes, et ce, d'une
façon ourdie insidieusement par les professionnels dinosauriens du vieux jeu de
la manipulation, tout en sachant que cette masse de jeunes énergies disposent
d'importants moyens pour s'en échapper culturellement de cet état de fait les
engourdissant voire les diminuant de toute capacité de s'organiser librement
afin qu'ils revendiquent et expriment leurs idées, aspirations, etc.
En effet, cet état d'esprit léthargique est en train, à force que la masse juvénile perdure dans cette ambiance immobiliste, de nuire sérieusement à la cohésion sociale intergénérationnelle laborieusement cimentée par les larmes et le sang de nos ancêtres durant des siècles et, qu'actuellement, cet état d'esprit prétend entrelacer dans ses vieux filets toute intelligence clairvoyante issue des honnêtes élites émergentes au cours de ces deux dernières décennies. Ajouter à cela, que ce vieux jeu paternaliste préconise jusqu'au milieu de cette semaine, par des discours qui datent du temps de celui de l'ex parti unique, de prendre la main des jeunes pour les accompagner dans la vie. En d'autres termes, ils sont considérés comme des assistés à vie. Comme avant ! Terrible vision de l'avenir. Qui dit mieux en dehors de cette recommandation zaouiaiste ? Ainsi, à force de persister dans la complainte, et de combler n'importe comment et par tous les moyens les vides existentiels liés aux multiples vicissitudes de notre époque, l'on donne l'occasion aux promoteurs des occultismes mystificateurs d'enfoncer encore plus, une frange importante de la société, dans les affres de l'ignorance et du non compter en soi d'une part et, d'autre part, que ces soi-disant lénifiants, des ambitions de jeunesse, n'hésitent nullement de stimuler l'isolement moral favorisant les vieilles méditations insensées lesquelles, à chaque fois, nous font régresser dans les doutes identitaires. La réminiscence des visées falsificatrices, des espoirs civilisateurs intergénérationnels, altérants de nos jours les nobles préceptes de l'Islam confondu, malheureusement, au folklore de type païen, n'hésitant pas de le formuler de cette façon, d'une part, et de la résurgence constamment embêtante d'une soi-disant appartenance culturelle se voulant spécifiquement distincte et excluant tout autre apport civilisateur vivificateur et aérateur du renfermement sur soi, d'autre part. L'ensemble a instauré l'extrémisme cultuel et l'exclusivisme culturel. Actuellement, ils configurent, pêle-mêle, des comportements revivifiant toutes les prédispositions aux survivances tribalistes, type zaouïa, d'une part, et cocardier, d'autre part, ainsi conjugués à l'esprit rentier, lesquelles nous ont causé plus de mal que de bien notamment durant la période coloniale et, comme une malédictions, ces dernières années. Après une décennie rouge, il se pourrait bien que nous inaugurons, A Dieu ne plaise, une autre période de turbulences aux causes différentes que celles de la précédente, avec cependant les mêmes effets redoutables. A l'image des Arouchs instaurés avec la bénédiction des autorités, pour des intérêts électoralistes, de leadership de type maniaco-identitaire pour impressionner et aiguillonner des souvenirs tribalistes, durant que le temps d'une pièce théâtrale en plein air, puis, subitement, se sont implosés pour laisser place à toutes sortes de vieux jeux. Un haut responsable avait affirmé que le tombeau d'une zaouïa, vaut mieux qu'une institution républicaine et même de celle prodiguant le savoir scientifique, puisque ledit mausolée est plus vénéré et donc impressionne les gens de tout âge, qu'ils soient du milieu urbain ou rural, mais qu'en revanche, un jour ou l'autre, ces survivances mystificatrices tomberaient en désuétude. Tôt ou tard, à l'image d'un prestidigitateur qui n'a plus de lapins à sortir de son chapeau. A ce propos, la dernière trouvaille, exprimée par un groupe d'Algériens connus pour ses points de vue «autonomistes» d'une vaste région, de notre beau pays, considérée comme le fleuron de l'Algérie de tous les temps et des grands défis historiques et décisifs, espère-t-elle relancer ce vieux débat qui n'avait pas pu trouvé une plate forme pour mettre un terme dénouant courageusement ce type d'enchevêtrement territorial, ou alors le canaliser intelligemment et pertinemment dans une politique transparente de régionalisation hardie et harmonieuse qu'auparavant. En d'autres termes, mettre fin, dans la concorde citoyenne, à ce genre de polémiques lesquelles, à force de s'engouffrer dans des controverses stériles, s'envenimeraient et pourraient s'acheminer vers des impasses sordides. Nous estimons utile, dans le cadre de cette présente contribution, de rééditer un extrait de nos articles parus respectivement a El Watan du 24/09/2006 et au Quotidien d'Oran du 12/07/2007 intitulés : «Notes sur le désert et la désertification» et «Juillet, le mois de la jeunesse et des?larmes nostalgiques». «Le réchauffement climatique est une dérive planétaire réelle. Notre pays est concerné à plus titre. La désertification tentaculaire, sur l'ensemble du territoire national, constitue le grand défi du siècle. Les nouvelles stratégies géopolitiques et économiques nous inscrivent dans un ensemble et sous-ensembles définis. Aussi bien en intérêts hydrocarburés, qu'au plan des problèmes de développement humain lié à ladite bonne gouvernance multiforme constituant, pour les cercles onusiens et «périphériques» mondialisant l'existence des peuples, un indicateur de taille, en matière de stabilité des populations, de liberté du genre humain et?de paix mondiale, au cours de ce millénaire. Nos insuffisances en la matière et sur bien d'autres, qui s'amoncellent au fil du temps qui passe, devraient faire l'objet d'une restructuration de nos mentalités actuelles dites de continuités. De notre humble point de vue, la priorité des priorités serait d'initier une réflexion collective, ou toutes les compétences devront être interpellées, afin d'imaginer un nouveau mode de gouvernance territoriale mieux inspirée. L'idée centrale, selon notre approche, est la «régionalité» basée sur des critères géoculturels, climatiques, orographiques et économiques homogènes. Un aménagement harmonieux de l'espace national, en collectivités régionales horizontales. Une décentralisation judicieuse du pouvoir républicain, confortant celui central et fortifie ses attributs de grand arbitre national lequel aurait en plus des leviers législatifs pertinents : un sénat, un parlement et des exécutifs souverains allégés et efficaces, définis en Départements d'Etats délégués à la défense et la sécurité nationale, les affaires étrangères, la justice, etc. De prime abord, l'idée pourrait être perçue comme «inaccoutumée», du fait des anciens découpages, verticaux pour des considérations de mainmises d'occupations, depuis l'antiquité et, notamment, durant la période ottomane et de celle de la colonisation française. Pourtant, elle reformule d'une autre manière seulement les soucis citoyens quotidiennement manifestés dans ce domaine important. Donc, la question qui demeure posée serait : Comment concevoir une meilleure contenance physique et morale de notre vaste territoire ? Les exemples d'autres pays, réussissant parfaitement leur développement, plaident pour cette approche basée sur des spécifications géographiques et sociologiques d'une évidence cristalline. Cette approche s'articule comme suit : (Elle à déjà fait l'objet de développement dans nos précédents articles ci-dessus mentionnés) Collectivité territoriale régionale du littoral- Collectivité territoriale régionale de l'Atlas tellien- Collectivité territoriale régionale de l'Atlas saharien Collectivité territoriale du Sahara occidental- Collectivité territoriale du Sahara central- Collectivité territoriale du Sahara oriental- Collectivité territoriale de l'extrême sud du Sahara. Il conviendrait d'ajouter, de rappeler même, que les enjeux et défis, nationaux, sous-régionaux, régionaux, continentaux, mondiaux, d'aujourd'hui et surtout d'avenir, plaident pour une meilleure maîtrise de notre vaste pays. Notre Sahara, paraissant «vide», fait l'objet d'intéressement et de calculs divers. Anticipons-les. Pour mieux les contenir. Dans un meilleur contexte propice. A ce dernier propos, justement, l'avenir des relations mondialisées, en tous genres, d'un pays, appartiendrait aux audaces diplomatiques liées aux imaginations fondées sur l'intelligence de gouvernance, dont celle territoriale, forte et évolutive, avisée et clairvoyante et, surtout, en diapason avec son environnement offert aux perspectives d'attractivités multidimensionnelles liées au développement durable équitablement réparti dans une «régionalité» libérée des carcans? douaristes mytho coloniaux, au profit d'un Etat fédérateur des diversités nationales, confiant en ses propres forces évolutives, dans un monde qui change continuellement. Un Monde, hélas, qui tend de plus en plus vers la «concurrence existentielle» sans états d'âme ni nostalgies béates. Que du labeur au Quotidien !» Fin de citations. Sur un autre terrain lié à nos richesses du terroir, il serait utile de relever une note d'optimisme et de? rajeunissement relatif à l'exportation de 100.000 quintaux d'orge pour la première fois depuis 1967 d'après les sources du Ministère de l'Agriculture. C'est du grisant pour celui qui aime ce genre de nouvelles. Une performance ! L'orge Tichydret - Ti : ici, Chy : végète, Dret : orge ; cultivée depuis l'antiquité dans les grands bassins versants de la Soummam-Hodna, est particulièrement appréciée, ici comme ailleurs, par les millions d'amoureux du Soleil d'Algérie. Elle est à double fin énergisante. Recommandée pour les grands chevaux de course et elle est assez appréciée par les industriels des boissons alcoolisées et particulièrement par ceux de la rive nord de la méditerranée. Elle fournit de la bonne macération de bière laquelle, mélangée copieusement au houblon produit localement, donne beaucoup de mousse caressante, un parfum enivrant et un arrière-goût suave, des odeurs particulières à la rive sud de la Méditerranée. D'après les chiffres donnés, le prix du quintal d'orge exporté récemment, en cette matière, nous rapportent 800 DA/ quintal soit pour 100.000 quintaux la somme de 80 millions de DA. A raison de l'équivalent de 10 Euros/quintal, nous aurons 1 million d'Euros. Du symbolique ! Localement, il dépasse le prix de 2500 DA/quintal soit plus de 20 Euros. En 2007/2008, nous avons importé de grosses quantités d'orge d'Espagne pour un prix au quintal quatre fois plus que de celui exporté aujourd'hui. Un vieux jeu de symboles et de chiffres. Et des possibilités de stockages en cette matière sujette aux manipulations nocturnes extra silos. Enivrantes ! La semaine prochaine va l'être intensément pour les Algériens et Algériennes. En effet, et à l'occasion de son premier Match de lundi prochain nous souhaitons bonne chance à l'Equipe Nationale du Football. Et, qu'enfin, qu'elle démontre son grand jeu tant souhaité par des millions de supporters d'ici et d'ailleurs. Elle ne sortira que trop grandie, et ce, quelque soit le résultat obtenu. Au fait, me semble-il, un match agréable dans un stade de football, c'est aussi une affaire de maîtrise du jeu et surtout du? terrain. Cela va sans dire !!! |
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