Plus d'une vingtaine
d'extensions illicites érigées à la cité 800 logements sociaux de Oued Tlélat ont été démolies,
en une journée, par les services de l'Office de promotion et de la gestion
immobilière d'Oran. Il s'agit d'extensions érigées en bas des cités avec un
empiètement sur l'espace public de sorte que les occupants des lieux ont érigé
des clôtures en dur causant d'énormes désagréments aux habitants et aux
passants. Certaines extensions peuvent même entraver le passage des secours ou
des pompiers en cas d'incidents d'où l'urgence d'une telle opération d'assainissement.
Cette campagne lancée par l'Office a déjà ciblé des cités similaires et va se
poursuivre pour mettre un terme à cette anarchie relevée dans les cités de
logements sociaux, indique-t-on. Ainsi, on saura que des mises en demeure ont
été adressées aux contrevenants en prévision de cette opération de démolition.
Une fois les espaces libérés et les matériaux entre parpaings, rosiers enlevés,
les agents ont procédé au nettoiement de tout le site avec le lancement de
travaux de peinture de toute la façade extérieure des blocs de quoi préserver
ces bâtiments et inciter les occupants à se conformer à la réglementation en
vigueur. En effet, plusieurs jardins et espaces créés anarchiquement ont vu le
jour au grand désespoir de nombreux habitants qui ont tenu à dénoncer ce
phénomène. Dans la commune d'Oran, plusieurs jardins et espaces clôturés ont
été démantelés notamment dans le quartier de Maraval où certains n'ont pas
hésité à s'accaparer même des arbres pour clôturer ces espaces rendant ainsi
l'accès et la circulation piétonne difficile à de nombreux riverains. D'autres
se sont transformés en des réceptacles de sachets et d'ordures, ce qui a
contraint les autorités locales à prendre les mesures qui s'imposent. A vrai
dire, plusieurs équipes sillonnent les rues et artères de la ville d'Oran dans
le but d'inciter les commerçants à libérer les espaces publics. Les gérants de
commerce doivent, désormais, se conformer à la réglementation. Ces dispositions
viennent en application de l'arrêté du wali visant à libérer ces espaces et à
dégager la voie. Les maires de l'ensemble des communes ont été instruits pour
appliquer l'arrêté et lutter contre le squat des espaces. Ils doivent également
présenter leurs documents pour attester leurs activités. Dans la commune d'Arzew
et plus précisément à Haï Gourine, le délégué de
cette antenne a tenu, il y a quelques mois, à signaler le nombre croissant de
ces jardins clôturés et réalisés sur un espace communal, une véritable atteinte
à l'environnement puisque en plus d'être clôturés, divers tas d'objets y sont
entreposés. Dans un appel lancé à la population, le responsable précise que
certains habitants se sont accaparés d'espaces propriété publique pour les
transformer illégalement en un jardin anarchique. Dans ce registre et pour
lutter contre ce phénomène qui risque de se généraliser à d'autres quartiers,
la délégation administrative de Haï Gourine relevant
de l'APC d'Arzew a décidé de sévir contre les squatteurs d'espaces publics
notamment à la cité 250 logements.