Décidemment, rien ne va plus
au sein du football algérien. Le résultat, à tout prix, prend le dessus sur le
projet sportif et les conséquences sont là avec cette valse des entraineurs qui
se poursuit alors que la phase-aller n'est pas encore arrivée à son terme.
Cette fois-ci, il a suffi d'un nul ramené de l'extérieur pour mettre fin aux
fonctions du coach de l'ESM, Hadj Merine. En effet,
la direction de l'Espérance de Mostaganem et le coach en question ont convenu à
une « séparation à l'amiable », a annoncé le club mostaganémois.
Même si on n'a pas précisé les raisons de ce « divorce », il est clair que les
dirigeants ont reproché à leur entraineur la gestion du match contre l'O Médéa
qui s'est terminé sur un score de parité. Ce nul a
fait, toutefois, perdre à l'ES Mostaganem son fauteuil de leader au profit du
RC Kouba qui s'est imposé à Tiaret, face à la JSMT. C'est la seule raison, à
notre avis, de ce divorce d'autant plus que c'est la première fois depuis
l'entame du championnat que l'Espérance est détrônée de la première place du
classement après un remarquable début de championnat avec en plus aucune
défaite qui lui a permis de dominer le groupe Centre-Ouest. Certes, la
formation de Mostaganem a quelque peu marqué le pas lors des précédentes
journées pour maintenir sa régularité, notamment en dehors des
ses bases. Outre l'entraineur Hadj Merine, la
direction du club a fait savoir que même le préparateur physique Ahmed Matreg est concerné par la rupture de son contrat. Du côté
de l'ESM, on assure que le nouvel entraineur en chef sera connu « dans les prochains
jours ». Plusieurs noms sont annoncés tels que les Cherif Hadjar
(ex-JS Soura), Reda Bendriss
(ex-RCK) et Nadir Leknaoui (ex USMK). A noter
qu'après neuf journées de championnat, l'ESM occupe la deuxième place au
classement avec 21 points, distancée d'une seule longueur par le nouveau leader
le RC Kouba, sachant que seul le premier accèdera parmi l'élite en fin de
championnat.