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Le parcours qualifié de ?'catastrophique'',
lors de ces dernières années, de la JS Kabylie, continue de susciter moult interrogations
chez de nombreux observateurs. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le club
phare du Djurdjura n'arrive-t-il plus à décoller ? Quelles sont les raisons de
cette situation de l'équipe la plus titrée d'Algérie ? Chacun est allé de son
propre commentaire pour justifier ces échecs. A notre avis, l'instabilité à
tous les niveaux, la gestion dans le domaine technique, notamment dans le
recrutement de joueurs qui n'ont pas le profil pour répondre à la philosophie
du club et à ses aspirations. Avec la venue de Mobilis,
tout le monde a cru au renouveau des Canaris, mais en vain.
Beaucoup d'erreurs ont été commises dans la qualité technique individuelle des recrues, car ne joue pas qui veut à la JSK. D'ailleurs, on a appris que les contrats de Hichem Mokhtar et l'attaquant tanzanien Saimon Msuva ont été résiliés. Les critères n'ont pas été respectés et les résultats sont là. Aujourd'hui, les fans des «Jaune et Vert» commencent à s'inquiéter de l'avenir de leur équipe préférée. Et c'est légitime. Aussi, la venue de l'entraîneur portugais Rui Almeida s'est avérée comme inutile comme en témoignent les résultats enregistrés jusque-là. Chacun est allé de son propre commentaire pour critiquer les décisions prises par le staff technique. La transition a trop duré pour un club qui a raflé, dans un passé, tous les titres nationaux et continentaux. Conscient de la situation qui n'incite guère à l'optimisme, le manager général de l'équipe, Brahim Zafour, a reconnu pour ainsi dire les erreurs dans le recrutement d'intersaison de joueurs qui n'ont pas apporté le plus escompté. La JS Kabylie, avec un palmarès aussi riche, doit impérativement revenir au premier plan. Le bricolage n'a que trop duré. Le club a besoin d'un véritable projet sportif avec tous ses mécanismes pour permettre à la JSK de retrouver sa notoriété. On croit savoir, selon nos sources, que la situation de l'équipe n'a pas été abordée lors de la dernière assemblée générale ordinaire des actionnaires puisque l'ordre du jour était le bilan financier de 2022. A noter que le P-DG d'ATM Mobilis, Chaouki Boukhazani, le président de conseil d'administration, Achour Cheloul, ainsi que d'autres actionnaires ont assisté à ces travaux, selon notre source. Cette rencontre a été marquée, rappelons-le, par la décision de certains actionnaires, parmi lesquels figurent les membres de l'ancien conseil d'administration et l'ancien président Amar Yazid Iarichen qui ont cédé leurs actions, comme précisé dans un communiqué du club. Il faut souligner que le bilan financier de 2022 n'a pas été adopté. Des réserves ont été émises ici et là et que les responsables de Mobilis n'auraient pas, selon une source bien informée, apprécié que le club ait perdu de nombreux litiges au niveau de la FIFA. |
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