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Des centaines de personnes
ont été tuées et blessées, hier, lors des bombardements sionistes sur
différentes zones de la bande de Ghaza. Selon le
ministère de la Santé, le bilan de la journée de mercredi (avant 15h GMT),
était de «196 martyrs et 499 blessés». La même source a indiqué «qu'un grand
nombre de victimes se trouvent encore sous les décombres», ajoutant que le
bilan de l'agression sioniste contre Ghaza s'est
élevé, jusqu'à hier, à «18.608 martyrs et 50.594 blessés».
La situation des hôpitaux de Ghaza, ceux du nord en particulier, après plus de 9 semaines de bombardements, est catastrophique. Le nord de la bande de Ghaza est depuis hier «sans aucun service médical», a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf Al-Qudra. «Les forces d'occupation ont ouvert le feu (mardi, ndlr) sur un certain nombre de membres du personnel médical de l'hôpital ?Kamal Adwan' (nord de Ghaza). L'hôpital baptiste est complètement plein et ne peut fournir aucun service médical», a déclaré, hier, Ashraf Al-Qudra, annonçant que «le nord de la bande de Ghaza est désormais totalement dépourvu de services médicaux». «Des centaines de malades et de blessés ont besoin de soins médicaux et nous ne pouvons pas les leur fournir. L'occupation contrôle les quantités de l'aide médicale et le départ des patients pour se faire soigner à l'étranger», a-t-il ajouté. Mardi, les forces d'occupation ont arrêté le directeur de l'hôpital ?Kamel Adwan', et «l'ont emmené vers une destination inconnue», après avoir pris d'assaut l'hôpital et arrêté le personnel médical, indique la même source. La situation des hôpitaux dans le nord de Ghaza était prévisible depuis plusieurs semaines. L'argument avancé depuis le début de l'agression par l'entité sioniste, est que «les combattants du Hamas se cachaient dans les sous-sols des structures de santé à Ghaza», un argument admis sans discussion par les alliés occidentaux de l'entité sioniste, pour justifier le bombardement des hôpitaux, n'est même plus répété. Les mises en scène foireuses n'ayant servi à ramener aucune preuve, Israël continue de bombarder les hôpitaux, d'arrêter leurs personnels, de les tuer par balles, sans même s'encombrer d'explications. Le silence des «bienpensants» lui est toujours assuré. Les vaccins pour enfants complètement épuisés à Ghaza En bombardant les civils dans les rues et les maisons, en ciblant particulièrement les écoles et les hôpitaux, en procédant à des arrestations de personnels médicaux, d'interdiction de l'approvisionnement en eau, en électricité, en médicaments et en dispositifs médicaux, l'occupant israélien fait de Ghaza l'endroit le plus dangereux au monde. A ce tableau macabre, il faut savoir que depuis hier, les vaccins pour enfants sont complètement épuisés. Selon le ministère de la Santé à Ghaza, cette situation «aura des répercussions catastrophiques sur la santé des enfants et sur la propagation des maladies, en particulier parmi les personnes déplacées dans des centres d'hébergement surpeuplés». Hier, un enfant a été tué «d'une balle dans la tête» tirée par un des soldats d'une troupe sioniste dans une attaque contre un centre d'hébergement à Khan Younes. Plusieurs martyrs sont tombés, hier, et des blessés dans un bombardement contre l'école ?Abu Hussein', affiliée à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui héberge des personnes déplacées dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza. Le bombardement qui a visé l'école ?Al Daraj' de l'UNRWA), à l'est de la ville de Gaza, a fait plusieurs martyrs et blessés. Deux autres martyrs sont tombés lors d'un raid israélien contre une maison à Deir al-Balah, dans le centre de la bande. Hier aussi, Ghaza a perdu le 87e journaliste tombé en martyr dans un bombardement, a annoncé le Bureau des médias du gouvernement à Ghaza. 400 enfants blessés seront transférés en Algérie L'Algérie accueillera un groupe de 400 enfants de Ghaza, souffrant de diverses blessures suite aux bombardements sionistes contre les civils palestiniens, afin de recevoir un traitement médical d'urgence, a annoncé mardi l'APS citant une «source officielle». La même source a ajouté que ces enfants seront pris en charge dans des hôpitaux civils et militaires à Alger, Oran et Constantine. Par ailleurs, 68 malades et blessés, dont des enfants, sont arrivés mardi en Turquie en provenance de la bande de Ghaza pour être soignés dans les hôpitaux turcs. «Les 68 patients sont arrivés avec leurs 61 compagnons dans un avion du ministère turc de la Défense qui a décollé de l'aéroport d'Al-Arish en Égypte», selon Al Jazeera. Le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, qui était à l'aéroport à leur arrivée, a précisé qu'il s'agit de «37 nourrissons et enfants et de 31 adultes». Jusqu'à mardi, la Turquie a reçu, avec ce nouveau groupe, 182 patients, soit au total 359 personnes en comptant leurs accompagnateurs. Parmi ces blessés, «deux sont décédés» et «six autres sont dans les unités de soins intensifs», a ajouté M. Koca. Plus de 10 soldats sionistes tués et 21 blessés Les combats au sol, lors de la journée de mercredi, ont fait au moins une dizaine de morts parmi les troupes israéliennes. Selon CNN, citant une source militaire, «7 soldats israéliens, dont le commandant du 13e bataillon de la brigade Golani, ont été tués (hier)» lors de combats dans la région d'Al-Shujaiya au nord de la bande de Ghaza. Quelques heures plus tard, l'armée israélienne annonce la mort de deux soldats supplémentaires et du commandant de la brigade Yiftah avec grade de colonel, portant ainsi à 10 le bilan des soldats et officiers tués, uniquement, dans les batailles d'Al Shujaiya. Selon Al Jazeera, le journal Yedioth Ahronoth, citant des sources militaires, «les combats à Al-Shujaiya sont très sanglants» et qu'il est «impossible de détruire le bataillon des Brigades ?Azzeddine Al-Qassam' (dans ce quartier du nord de Ghaza) par des bombardements aériens». L'armée sioniste a annoncé que 21 de ses soldats ont été blessés à Ghaza en 24 heures. |
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