Le recteur de l'université panafricaine (UPA), Jean Koulidiati, a loué à Tlemcen, les efforts de l'Etat algérien pour la formation des cadres et des ressources humaines des pays africains, dans les domaines de l'énergie solaire et éolienne, la gestion intégrée des ressources en eau, la géothermie et la biomasse, l'eau et l'assainissement, en vue de rehausser leurs nations respectives et l'Afrique dans son ensemble. Dans son allocution d'ouverture à l'occasion de la cérémonie de remise des diplômes aux 61 étudiants (de 27 nationalités africaines) dans diverses spécialités de l'institut panafricain des sciences de l'eau et de l'énergie (PAUWES) de Tlemcen, qui s'est tenue en fin de semaine au niveau de l'amphithéâtre de la faculté des sciences de la nature et de la vie et sciences de la terre et de l'univers au deuxième pôle universitaire d'Imama (Mansourah), Jean Koulidiati, a félicité l'université « Abou Bekr Belkaid » de Tlemcen pour son implication totale dans la réussite du projet de mise en place du PAUWES et son aide au processus d'habilitation des formations ainsi que la mise à disposition de certains laboratoires pédagogiques et la prise en charge des étudiants africains sur le plan de la restauration, l'hébergement, transports et les œuvres sociales, et ce, présence de Maamar Chakhlaba (représentant du wali de Tlemcen), Mourad Meghachou (recteur de l'université de Tlemcen), Abdellatif Zerga (directeur du PAUWES) ainsi que Gil Ougoundaka, chargé des affaires académiques, l'attachée culturelle de l'Ambassade Allemande en Algérie et l'attachée culturelle du Madagascar. « Je tiens à exprimer ma joie d'assister à cet événement grandiose organisé dans l'une des citadelles de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à savoir l'université de Tlemcen, hôte de cet institut, qui a réussi à relever un défi de taille en assurant des formations de qualité à ces futurs cadres capables de lutter contre le réchauffement climatique et la recherche des solutions idoines pour les énergies renouvelables qui doivent à terme se substituer aux énergies fossiles. C'est là un défi de taille qu'ils doivent relever pour une Afrique qui doit exploiter les ressources disponibles et faire bon usage des compétences acquises par l'ensemble des diplômés au cours de leur formation dans cet institut, pour le développement de l'économie africaine et le renforcement de la capacité africaine d'innovation et le rayonnement du savoir au sein dans l'ensemble des pays de l'Afrique ».

Le recteur de l'université panafricaine a ensuite enchainé sur la phase de finalisation de la construction des organes délibérants de l'Université (Conseil d'administration) notamment le sénat qui aura lieu pour la première fois à Yaoundé les 14 et 15 décembre prochains.

Pour rappel, cet institut, basé à Chetouane, active depuis 2016 au sein de l'université Abou Bekr Belkaid de Tlemcen, en partenariat avec l'Etat fédéral allemand, dans le but de renforcer les capacités des étudiants boursiers originaires d'une quarantaine de pays africains dans la filière master et d'assurer le rendement et l'efficacité de la Commission et améliorer la gestion administrative et financière.

Pour sa part, le recteur de l'Université de Tlemcen, Mourad Meghachou, a souhaité plein succès aux diplômés de cette septième promotion, en les rassurant que les formations de master suivies au sein de l'institut de PAWAUS, sont désormais habilitées par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans les domaines des sciences de l'énergie, la politique de l'énergie, l'engineering de l'eau et la gouvernance. « L'université de Tlemcen s'est désormais tournée vers l'Afrique en proposant des formations plus en adéquation avec les problématiques de développement du continent », a notamment souligné Pr. Mourad Méghachou.