Erigée en « vertu cardinale
», la politique du double standard en France, est de plus supportée dans les
camps des pro-israéliens. Si l'international algérien, Youcef Attal, a été
placé jeudi soir en garde à vue dans une caserne de la ville de Nice, le
chanteur Enrico Macias, qui a carrément appelé sur un
plateau télé à «dégommer» la « France insoumise » (LFI) à cause de sa position
sur la Palestine et notamment le mouvement de résistance palestinienne Hamas,
n'a pas été inquiété. En effet, mauvaise nouvelle pour le large public qui suit
de très près la sélection nationale de football, à pratiquement 45 jours du
début de la CAN en Côte d'Ivoire. L'international latéral droit algérien
Youssef Attal, de retour en France après avoir disputé le match contre le
Mozambique qualificatif au Mondial 2026, a été placé en garde à vue, jeudi
soir, dans les locaux de la police judiciaire, à la caserne « Auvare » de Nice, selon une information rapportée par le
quotidien azuréen « Nice Matin ». Selon la même source, la mesure a été prise
pour « écouter ses déclarations après le dépôt de plaintes de plusieurs parties
pour avoir publié sur Instagram un message de soutien
à la résistance palestinienne », injustement classée comme entité terroriste en
France. Le lobby sioniste a lancé une campagne massive contre l'international
algérien, menée par le maire de Nice, le pro-sioniste Christian Astrozi, qui est allé même jusqu'à faire hisser le drapeau
israélien sur le fronton de l'hôtel de ville. L'international algérien, avait
été suspendu sept matches par la Commission de discipline de la Ligue de
football professionnel (LFP), et « jusqu'à nouvel ordre » par l'OGC Nice. Le
procureur de Nice avait annoncé, le 16 octobre dernier, l'ouverture d'une
enquête préliminaire pour «apologie du terrorisme et provocation publique à la
haine ou à la violence», mais un autre chef d'accusation aurait été retenu,
celui de «provocation à la haine raciale à raison de la religion».