Le directeur du contrôle de la qualité et de la répression de la fraude au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Mohammed Benzaidi, a déclaré, hier lundi, que 18 unités de fabrication d'appareils de chauffage et de détecteurs de monoxyde de carbone ont été contrôlées, et que 25 échantillons avaient été prélevés, dont 14 appareils de chauffage au gaz et 11 détecteurs de monoxyde de carbone.

S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, Mohamed Benzaidi, a indiqué que les échantillons prélevés de deux appareils de chauffage et un détecteur de monoxyde de carbone, ont été déclarés conformes aux normes de sécurité tandis que deux autres marques de détecteurs de monoxyde de carbone ont été déclarées non conformes aux standards de sécurité et retirés du marché national. M.Benzaidi a également indiqué que son secteur s'est lancé dans «une campagne de surveillance qui inclut tous les opérateurs économiques, au niveau de la production, de l'importation et de la distribution», soulignant que l'objectif de ce processus de contrôle complet est de «s'assurer que ces équipements soient conformes à l'article 7 de l'arrêté interministériel du 10 novembre 2020, portant adoption du règlement technique fixant les exigences de sécurité des appareils électriques de détection de monoxyde de carbone à usage domestique».

L'invité de la Radio a, par ailleurs, noté qu'il s'agit-là de «mesures strictes prises par le secteur en ce qui concerne les appareils de chauffage et les détecteurs de monoxyde de carbone coïncidant avec la saison hivernale», déplorant au passage l'augmentation des cas d'intoxication au monoxyde de carbone émis par les appareils de chauffage à usage domestique.

Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations avait annoncé, samedi dernier dans un communiqué, le retrait immédiat du marché national de deux marques de détecteur de monoxyde de carbone pour non-conformité aux standards de sécurité. Le ministère du Commerce a décidé le retrait immédiat des marques de détecteurs Maxwell et Eyemann du marché national, appelant les consommateurs ayant acquis ces produits à arrêter immédiatement leur utilisation.