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Le
Droit international humanitaire, coutumier et moral criminalise les sanctions collectives
et les actes de vengeance à l'encontre des civils, et institue leur protection,
notamment, celle des enfants, les femmes, les vieux et les personnes aux
besoins spécifiques. Comme il exhorte à la protection des biens et des objets
civils, interdisant la prescription des crimes ou leur exemption.
Ce Droit international humanitaire, solennellement enseigné dans les universités occidentales et recommandé pour de même dans les universités du Tiers-Monde, est tourné du dos pour ceux qui l'ont élaboré. Ghaza la meurtrie le prouve à ciel ouvert mondial, et il n'est, au demeurant, qu'un luxe de pseudo-intellectuels, vainqueurs déclarés de la Deuxième Guerre mondiale. La douleur est encore grande quand il s'agit de constater l'impunité vis-à-vis de la boucherie de Ghaza. Un massacre grandeur nature contre le peuple palestinien, contre sa volonté de décider souverainement de son sort, de restituer ses terres et sa nation. Une barbarie délibérée de priver les Palestiniens de choisir le système social, politique, économique et culturel qui leur convient, et de vivre dignement en toute sécurité comme toutes les populations mondiales. Les dérives sionistes contre les Palestiniens rappellent d'autres dérives, celles du colonialisme français dont ont longuement pâti les Algériens. Qu'elles sont nombreuses les boucheries, précédant le génocide, la privation totale de nos terres, devenues propriété des colons, en sus de l'émigration forcée vers les terres d'exil de milliers d'Algériens, avec des tentatives répétées, mais heureusement échouées, de rasage ethnique des Algériens. Ce sont des vérités ancrées de colonialisme occidental, vérités dont ne peut nier ni effacer l'Histoire, ni un discours trompeur d'outre-mer. Le colonialisme, quelle qu'en soit sa nationalité ou sa couleur, présente quelques dénominateurs communs, dont : l'usage de la ?'terre brulée'', le recours à la barbarie, celle du sionisme aujourd'hui, de la France, hier, et de l'Amérique du Nord, jadis, à l'encontre des Indiens. Il ne faut donc pas s'étonner de la complicité de l'Occident avec le sionisme, en connivence également avec la communauté internationale. Ce qui se traduit sur terrain par l'interdiction voulue de recourir aux outils juridiques nécessaires pour entamer des poursuites judiciaires contre les criminels sionistes, et octroyer les aides humanitaires aux populations de Ghaza. Encore une fois, nous réitérons notre question : Quand l'impérialisme occidental reconnaît l'existence d'un Droit international humanitaire? *Dr - Chercheur universitaire en droit, membre du Laboratoire de recherche en droit, urbanisme et environnement à la Faculté de droit, Université Badji-Mokhtar, Annaba. |
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