|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le ministère de
l'Education poursuit son processus de numérisation avec l'objectif d'atteindre
«zéro papier dans son secteur». Après avoir numérisé les inscriptions, la
réintégration, le recrutement par contractualisation et le mouvement de
transfert dans le corps des enseignants, le département de Belaabed
vient d'annoncer la numérisation de toutes les opérations d'inscription aux
examens et concours nationaux (session 2024). Dans un communiqué rendu public
lundi, le ministère de l'Education a annoncé la numérisation des opérations
d'inscription pour les examens du Brevet d'enseignement moyen (BEM) et du
Baccalauréat (Bac), session 2024, pour les candidats scolarisés ainsi que les
candidats libres. La période d'inscription débutera le 21 novembre 2023, à
08h00 du matin jusqu'au 21 décembre 2023 à minuit. Le ministère a mis en place
un formulaire d'inscription électronique accessible via le système
d'information du ministère et les sites de l'Office national des examens et
concours. Concernant les candidats scolarisés, la démarche s'effectue au niveau
des établissements scolaires via la plateforme numérique du système
d'information du secteur, où il incombe aux «chefs des établissements scolaires
de procéder à l'inscription des élèves concernés par ces deux examens». Quant
aux candidats libres, la procédure d'inscription s'effectue en remplissant le
formulaire électronique disponible sur les sites web de l'ONEC, https://bac.
onec.dz pour le Baccalauréat et https://bem.onec. dz
pour le BEM, selon les rédacteurs du communiqué. Le ministère a recommandé
ainsi «la création de comptes personnels pour chaque candidat, qui seront
utilisés pour le paiement des droits d'inscription, la révision des données, le
retrait des convocations et la consultation des résultats». Les candidats
scolarisés créent un compte individuel (nom d'utilisateur, mot de passe) et les
parents peuvent obtenir les informations de ce compte via l'espace parents ou
par le biais de l'administration de l'établissement éducatif. Le candidat libre
se charge de l'ouverture de son propre compte via les deux sites de l'ONEC,
selon le cas. Le ministère a expliqué que les droits d'inscription «seront
réglés à partir de cette session uniquement via le service de paiement
électronique, en utilisant la carte monétique «Eddahabia»
d'Algérie Poste et le compte du candidat comme mentionné ci-dessus (nom
d'utilisateur, mot de passe). Pour ce faire, les candidats scolarisés doivent
s'inscrire sur le site epay.education. gov.dz pour le
paiement des frais d'inscription. Quant aux candidats libres, les sites
Internet de l'Office national des examens et concours : bem.onec.dz ou
bac.onec.dz sont mis à leur disposition selon chaque cas.
Des directeurs de lycée pour des «réajustements» du système de numérisation Des directeurs de lycée ont apprécié toutes ces démarches qui s'inscrivent dans le cadre de l'accélération du processus de numérisation dans le secteur, par le fait qu'elles apportent de nombreux avantages que ce soit sur le plan administratif ou pédagogique. Mais ils ont appelé à travers des propositions à introduire certains réajustements, concernant la numérisation. Et ce, pour dépasser quelques contraintes auxquelles font face les responsables des établissements et des parents d'élèves sur le terrain, selon leur propos. Une série de recommandations ont été déjà transmises par des inspecteurs et directeurs de lycées au département de Belaabed, à l'issue d'une journée de formation organisée le 06 novembre dernier, par les inspecteurs de l'administration centrale de l'éducation au profit des directeurs des lycées d'Alger-Est, à la demande du Conseil ou de l'instance nationale consultative d'éducation. C'est d'ailleurs ce qu'a précisé le chargé de la communication au sein de cette instance et directeur de lycée, Fahim Boulmaache, à notre journal. Appelant ainsi à ouvrir des comptes pour les enseignants, pour les intendants, aux agents et conseillers dans les différents établissements pour assurer un lien direct avec les services de la numérisation au niveau du ministère ou au niveau des directions d'éducation, au lieu que ces services soient liés directement et exclusivement avec les directeurs d'établissement. Et ce, afin d'éviter la redondance dans l'accomplissement de certaines tâches. Et d'affirmer que cet espace numérique doit être laissé ouvert car «limiter son ouverture pour certaines opérations entraîne une pression supplémentaire sur les responsables d'établissement». Les directeurs et inspecteurs ayant participé à cette journée de formation ont ainsi demandé qu'il y ait un représentant des responsables des établissements qualifié parmi les membres des services de la numération au niveau central pour opérer des réajustements selon les besoins du terrain. Ils ont aussi demandé le recrutement d'un employé spécialisé en informatique dans chaque établissement pour la numérisation. Et de permettre aux responsables des établissements de modifier et de saisir le dossier du personnel dans le système d'information. |
|