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![]() ![]() ![]() ![]() Une fois de plus
, les États-Unis d'Amérique ont utilisé leur droit de veto au Conseil de
sécurité des Nations-Unies le mercredi 18 octobre 2023 , cette fois-ci contre
une résolution proposée par le Brésil qui appelait à une trêve humanitaire
entre l'occupation israélienne et la résistance palestinienne afin de permettre
l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Une
démarche qui confirme le soutien inconditionnel des Etats-Unis à l'entité
sioniste, ce qui signifie qu'ils souhaitent que les massacres perpétrés par
l'occupation contre les Palestiniens se poursuivent tout en évitant d'être
détestés par le reste du monde et en cherchant à améliorer leur image, alors
que leurs actions les condamnent. Washington reste un allié solide d'Israël
depuis 1948, lorsque l'ancien président américain Harry Truman a fait des
États-Unis le premier pays à reconnaître l'entité.
Ce n'est pas la première fois, dans l'histoire des États-Unis, qu'ils utilisent leur veto contre des résolutions condamnant Israël. Ils l'ont utilisé 45 fois, dont 9 fois en 1982, et la dernière fois en 2019 lorsqu'ils ont bloqué une tentative du Koweït, de l'Indonésie et de l'Afrique du Sud de faire une déclaration au Conseil de sécurité des Nations-Unies condamnant la destruction de maisons palestiniennes à Jérusalem occupée. Le président américain Joe Biden, n'a pas seulement utilisé son veto en faveur de l'entité sioniste, mais il a également aggravé la situation avec ses déclarations depuis la Maison Blanche, qualifiant l'attaque du Hamas en début de guerre de « pur mal ». Cela était en accord avec les déclarations du ministre de la Guerre sioniste, Yoav Gallant, qui a qualifié les Palestiniens de « bêtes humaines ». Peu de temps après le décollage de son avion présidentiel à destination de la terre de Palestine, Biden a publié une déclaration relative au bombardement de l'hôpital de Gaza, opération qui a fait des centaines de martyrs et de blessés, dans l'une des pires massacres sionistes, de tous les temps, en disant : « Je ressens une profonde colère et tristesse face à l'explosion de l'hôpital arabe à Gaza et les pertes en vies humaines horribles qui en ont résulté ». Cependant, après son arrivée à Tel Aviv et sa rencontre avec Netanyahu, il est revenu sur sa déclaration et a adopté la version israélienne qui n'est crue par personne d'autre, puis il a annoncé sa solidarité et son soutien à l'entité sioniste , affirmant que l'approvisionnement en armes et en matériel se poursuivrait, tout en continuant à soutenir l'occupation en envoyant le porte-avions ?Gerald Ford' et un autre porte-avions, ?Eisenhower', pour soutenir l'agression, et en mettant 2 000 marines en état d'alerte pour intervenir en faveur d'Israël, si nécessaire. La position de Joe Biden en faveur des sionistes a suscité des sentiments de colère et de haine envers Washington, et non seulement envers Tel Aviv, au point que les échos de l'expression « Mort à l'Amérique » résonnent de plus en plus dans la région et dans le monde. Ce ressentiment s'est intensifié après le bombardement délibéré de l'hôpital où de nombreuses personnes dans le monde commencent à considérer les actions de l'occupation sioniste comme un massacre soutenu par les États-Unis et l'Occident contre les civils palestiniens dans la bande assiégée. L'administration de l'occupation sioniste a coupé l'eau, les médicaments, l'électricité et Internet dans la bande de Gaza, et continue de la bombarder avec des frappes aériennes sanglantes et brutales, qui ont fait au 30 octobre plus de 7.000 martyrs, dont 70% d'enfants et de femmes. Selon les statistiques des organisations civiles nationales et étrangères, plus de 60% des maisons, des mosquées, des boulangeries, des magasins et des commerces de Gaza ont été complètement détruits, ou au moins à hauteur de 50%. La raison de tout cela est la position américaine hostile envers les Palestiniens et son soutien à l'entité sioniste dans son agression, ce qui a incité certains pays européens tels que le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et d'autres à se ranger à ses côtés, dans ce parti-pris aveugle. La bande de Gaza est devenue une grande prison dépourvue de toutes les nécessités de la vie normale, avec la fermeture des passages et la mainmise de l'occupation. Il est ironique que ce qui était autrefois dit sur l'abus de veto par l'Union soviétique lors des premières années de la création de l'organisation des Nations-Unies soit maintenant vrai pour les États-Unis. Depuis la création des Nations-Unies, en 1945, les États-Unis ont utilisé leur droit de veto des dizaines de fois pour protéger l'occupation sioniste, ne serait-ce que pour blâmer les actions et les violations contre les Palestiniens. L'histoire de Washington est riche en utilisant le veto contre la question palestinienne, et elle a toujours rejeté les projets de résolutions condamnant l'occupation pour ses crimes et ses massacres innombrables. L'abus excessif du veto par certains membres permanents, en particulier les États-Unis, a paralysé l'Organisation des Nations-Unies et l'a exclue de la scène dans des questions essentielles. Le monde ne peut pas supporter l'abus du veto, surtout lorsqu'il s'agit de questions vitales pour un peuple comme le peuple palestinien. Les juristes ont constaté que l'octroi de privilèges d'utilisation du veto à certains pays contredit les principes et objectifs fondamentaux des Nations-Unies, notamment le principe de l'égalité entre les peuples. Cela a conduit à l'échec des Nations unies et à l'affaiblissement de sa capacité à remplir ses missions conformément à sa charte, en trouvant une solution juste et globale notamment à la question palestinienne. Le système du veto va à l'encontre des règles fondamentales requises par les systèmes démocratiques dans le monde juridique actuel, car les cinq États membres n'ont pas été élus de manière démocratique pour siéger au sein de ce conseil. Ils n'utilisent pas un système de vote à majorité connue. Chacun des États membres permanents aspire à être le seul bénéficiaire du statut de membre permanent et du droit de veto. Ainsi, un État qui détient un privilège international dans les domaines militaire, politique et économique peut exercer son contrôle sur l'orientation et la gestion de la politique internationale conformément à ses propres intérêts. Il peut également imposer des traités et des restrictions conformément à ce qu'il juge approprié pour ses intérêts et pour soutenir ses objectifs. Ce système non démocratique au sein du Conseil de sécurité a suscité de nombreuses critiques de la part des peuples du monde, qui ont exprimé leur désir de réformer ce Conseil pour y inclure des pays non occidentaux. Cette demande est très logique, compte-tenu des changements qui se sont produits dans le monde, lequel est désormais multi-centré. Il est, donc, supposé que l'Union européenne serait représentée par l'un de ses membres, l'Amérique du Nord par un membre, l'Amérique du Sud de manière rotative, de même pour l'Afrique, l'Asie et la région du Pacifique. Le nombre de membres serait également augmenté afin de garantir l'égalité des droits, tout en supprimant le droit de veto et en prenant des décisions à la majorité des deux tiers, car le consensus comporte le risque d'entraver la capacité du Conseil à exercer ses fonctions. Il est évident que la question de la réforme des Nations unies est complexe sur le plan juridique, car elle exige l'accord des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Il est certain que ces pays ne permettront pas à d'autres de participer à des droits qu'ils détiennent. Par conséquent, ils veillent à ce que la Charte reste inchangée ou tentent de contrecarrer le processus de réforme, qui est souvent évoqué lors de nombreuses rencontres internationales. Même si le droit de veto était supprimé, le problème persiste avec ce que l'on appelle le veto caché, que les États-Unis peuvent imposer certaines décisions aux autres membres du Conseil de sécurité. Bien que le veto artificiel ait été initialement conçu pour maintenir la domination des États victorieux de la Seconde Guerre mondiale sur le monde, il est devenu une source de tragédies et de catastrophes insoutenables. Ce droit a privé le peuple palestinien de son droit à l'autodétermination et au retour. |
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