La Communauté internationale a-t-elle consommé son
impuissance devant les massacres commis quotidiennement par l'entité sioniste
contre le peuple palestinien ? Plus d'un mois de bombardements intensifs, plus
de dix mille morts et des milliers de blessés parmi les civils palestiniens,
dont un nombre effarant d'enfants tués, ce qui a fait dire au SG de l'ONU
Antonio Guterress que Ghaza
est devenue une tombe pour les enfants, plus de 1,5 million de personnes
déplacées, et rien ne semble arrêter Israël dans son élan meurtrier, et aucune
partie n'a pu mettre fin au drame que vit le peuple palestinien.
Les appels à un arrêt de l'agression sioniste contre les
civils palestiniens ne trouvent aucun écho positif, pas même un arrêt
temporaire dans un cadre humanitaire pour permettre l'acheminement de l'aide
internationale vers les populations qui souffrent le martyr, sans nourriture,
sans médicaments et sans toits sur leurs têtes. Crimes de guerre et crimes
contre l'Humanité se déroulent sous les yeux du monde à Ghaza.
Qui peut arrêter le massacre ? Le moment n'est-il pas à l'engagement d'actions
de soutien efficace à la résistance palestinienne ? L'entité sioniste ne manque
de rien sur le plan militaire, elle possède l'arme nucléaire que certains
appellent à utiliser contre les enfants palestiniens, pourtant elle se fait
aider par plusieurs pays, qui lui envoient des chargements d'équipements
militaires des plus sophistiqués et des milliards de dollars pour supporter
l'effort de guerre, alors que pour les Palestiniens c'est à peine si on arrive
à leur acheminer quelques camions de vivres. Le moment d'une gravité sans
pareille dans l'histoire, nécessite la conjugaison de tous les efforts pour
stopper l'agression de l'entité sioniste contre les Palestiniens et traduire
devant la Cour internationale pénale (CPI) les auteurs des crimes de guerre et
crimes contre l'Humanité. Le Président Tebboune, face
à une absence de volonté manifeste pour mettre fin à cette agression, a appelé
à traduire l'agresseur en justice devant la Cour pénale internationale,
exhortant dans ce sens tous les peuples libres du monde à se mobiliser, ainsi
que les experts juridiques arabes et les organismes et organisations
juridiques, pour poursuivre l'entité israélienne devant cette instance internationale.
Mais, qui peut saisir la Cour pénale internationale ? C'est dans cet esprit que
s'inscrit l'appel aux experts juridiques arabes, censés orienter la procédure
que seules trois parties peuvent engager, à savoir les Etats signataires du
traité de Rome (qui a donné naissance à la Cour pénale internationale), le
Conseil de sécurité de l'ONU et le Procureur qui estime que l'ouverture d'une
enquête est impérative. Le Procureur a devant les yeux toutes les preuves des
crimes de guerre commis contre des civils palestiniens isolés, ainsi que
l'agression caractérisée et les crimes contre l'Humanité, mais jusque-là, il
n'a pas bougé le petit doigt. Le Conseil de sécurité de l'ONU est paralysé par
le véto américain. Ne reste alors que des Etats signataires du Traité de Rome
qui peuvent conduire une action pareille, et qui ciblerait directement les
individus coupables de ces crimes. Soit Netanyahu et les responsables
militaires à mettre dans le box des accusés.