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L'Association
nationale des pharmaciens algériens (ANPHA) a dénoncé les agressions commises par
l'entité sioniste contre les habitants de la bande de Ghaza
et les Palestiniens en général.
Des actes de barbarie qui se poursuivent en violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales. Dans un communiqué rendu public, hier, les membres de l'Association nationale des pharmaciens algériens ont lancé un appel aux institutions internationales de santé, à leur tête l'Organisation mondiale de la santé, et les organisations sanitaires et humanitaires gouvernementales et non gouvernementales, pour qu'elles assument leur responsabilité en faisant pression sur leurs gouvernements. Et ce, pour protéger « le caractère sacré des hôpitaux » et œuvrer pour mettre fin « immédiatement à ce génocide » et « à éviter l'effondrement du système de santé ». En précisant qu'« assurer les soins nécessaires aux blessés palestiniens est le minimum des droits». Et d'appeler ces organisations internationales de santé à faire pression sur leurs gouvernements pour notamment garantir l'hospitalisation et le traitement dans des hôpitaux sûrs, et la protection du personnel médical et des équipes de secours locales et internationales. Au niveau local, l'ANPHA a appelé tous les pharmaciens et acteurs du secteur pharmaceutique à la mobilisation afin de fournir une assistance médicale, des médicaments et toutes formes de soutien financier nécessaire aux entités légalement autorisées activant sur le terrain. L'association a également lancé un appel à tous les acteurs de la société civile algérienne, arabe et internationale, soutenant des causes justes pour un travail en commun activant des mécanismes de soutien à la cause palestinienne et intensifiant les efforts de secours internationaux. L'ANPHA affirme avec regret qu'« aujourd'hui, le monde et la communauté médicale, en particulier, sont témoins de violations du droit international, d'innommables et d'innombrables crimes de guerre », dénonçant le fait que « des tonnes de bombes ont délibérément visé des hôpitaux, des ambulances » sans parler de « l'eau, l'électricité, le gaz coupés, l'approvisionnement en essence nécessaire au fonctionnement des générateurs d'électricité bloqué ». Cette situation, soulignent les membres de l'ANPHA, a conduit à la mort de centaines de martyrs et à l'imposition d'un siège sans précédent à d'autres hôpitaux. Empêchant, ainsi, l'arrivée de médicaments, de fournitures médicales et d'autres fournitures, nécessaires au maintien en service des hôpitaux ». Enfin, l'association a affirmé ainsi sa position en faveur de la cause palestinienne et du droit légitime des Palestiniens à libérer leurs terres, à se réapproprier leurs biens et à se défendre contre toute forme d'agression ainsi que de jouir de leurs droits à la protection de la santé et l'accès aux soins, qui sont considérés comme des droits internationaux fondamentaux. |
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