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Lors de la récente session ordinaire de l'APW, les
élus, après avoir écouté une communication relative au secteur de l'éducation
nationale, ont soulevé plusieurs points dont la situation catastrophique en
matière de sureffectif dans les classes à Bouzghaia,
Abou El Hassan, Oumdrou, Sidi Akkacha.
Les élus qui sont intervenus pour ce point ont cité nominativement les
établissements concernés et le nombre d'élèves par classe. Les trois paliers
sont touchés mais plus particulièrement le cycle moyen. Plusieurs élus ont
demandé à connaître les critères d'attribution des établissements scolaires au
niveau des communes : "nous voulons que la politique d'équilibre régional
soit une réalité". La plupart des réalisations sont en remplacement du
préfabriqué et sont comptabilisées comme nouvelles réalisations. "C'est la
cause principale du sureffectif. Des promesses ont été faites pour solutionner
ce problème mais malheureusement il persiste et ce sont les enfants qui payent
la facture ». Pour mieux illustrer cela, nous donnons un exemple qui a été
communiqué lors de cette session : "sur 10 collèges réalisés, 9 viennent
remplacer le préfabriqué". Personne ne remet en question les efforts pour
réaliser des infrastructures scolaires mais il n'y a pas de nouvelles
réalisations au sens propre du terme, assure-t-on. Deux élus ont signalé que
les recommandations faites l'année dernières n'ont pas été concrétisées.
Le directeur de l'Éducation avant de répondre aux
différentes questions a apporté quelques précisions. "J'ai assuré une
place pour chaque élève en âge d'être scolarisé au niveau de tout le territoire
de la wilaya et aussi une rentrée scolaire sans problème. Pour le sureffectif,
je suis conscient que la situation est peu reluisante. J'ai cité Bouzghaia à titre d'exemple seulement. Je ne vais pas
rester les bras croisés devant cette situation. Je ferai tout ce qui est
possible de faire afin de permettre à nos enfants de poursuivre leurs études
dans des conditions normales. D'autre part, je suis un partisan de la politique
du dialogue et de la concertation pour solutionner les problèmes. Ma porte est
grandement ouverte. Je reçois des associations, des syndicats, n'importe quand.
Pour les élus qui veulent participer aux différents travaux, ils sont les
bienvenus. Nous pouvons tirer profit de leurs expériences. D'ailleurs, pour
fixer les priorités, je ferai le travail en présence de tout le monde et dans
la transparence totale", a-t-il soutenu.