La qualification des recrues suscite
moult interrogations chez les fans des ?Rouge et Blanc' qui attendent avec
impatience la levée de l'interdiction de recrutement. Aux dernières nouvelles,
nous avons appris qu'une soixantaine de créanciers, entre joueurs et
entraîneurs, seront régularisés par la direction du Mouloudia
d'Oran pour régler d'une manière définitive ce problème. Selon notre source, il
s'agit d'anciens et actuels joueurs du MCO ainsi que des entraîneurs ayant eu
des passages dans cette formation lors des dernières saisons, mais qui ont
saisi la Chambre de résolution des litiges pour être rétablis dans leurs
droits, précise-t-on. L'opération d'épuration des dettes en question, cumulées
par les différentes directions qui ont défilé aux commandes du club phare de
l'Ouest nécessite une enveloppe financière estimée à 500 millions de dinars, explique-t-on.
Parmi les créanciers, quatre étrangers ayant obtenu gain de cause auprès de la
Commission spécialisée de la Fédération internationale de football (FIFA),
exposant le club mouloudéen à des sanctions sportives
s'il ne venait pas de régulariser les concernés, prévient-on encore. Selon
notre source, la direction actuelle du club est confrontée à « un blocage »,
nous a-t-on dit, pour pouvoir régulariser ces créanciers, dont Moaz Bouakaz. Les nouveaux
responsables du MCO, passé sous bannière de la compagnie «Hyproc»
(filiale de Sonatrach), effectuent une véritable
course contre la montre et ont déjà entamé les démarches d'usage pour clore ce
dossier relatif à la levée d'interdiction en régularisant les créanciers du
club, notamment les étrangers, assure-t-on. Cependant, cette opération risque
de prendre plus de temps que prévu, « en raison de contraintes administratives
rencontrées, notamment concernant les joueurs étrangers », a encore souligné la
direction oranaise. Cette situation a été préjudiciable au Mouloudia
d'Oran qui évolue depuis le début de la saison avec un effectif amoindri, en
raison de la non-qualification de leurs huit nouvelles recrues. Cela s'est
répercuté négativement sur le rendement et les résultats de l'équipe après
avoir trois points de douze possibles après quatre journées. Cela a été soulevé
à plusieurs reprises par l'entraineur Kheir Eddine Madoui mais en vain.